"La Vie Hospitalière"

jeudi 30 juillet 2020

Belgique : Port du masque en plein air? Plus de 90% des contaminations se font à l’intérieur


La Belgique a mis un certain temps avant d’imposer le port du masque en milieu clos. Mais depuis quelques jours, plusieurs communes l’imposent sur tout leur territoire. 
Trop de prudence ?


Mercredi, une batterie de nouvelles mesures plus strictes est effective au niveau national. Elles concernent principalement les bulles sociales qui ont apporté leur lot de confusion.

    Barbecues, restaurants, gîtes, réunions: qu’en est-il des bulles sociales à 5 ou à 10 ?

Depuis samedi dernier déjà, le port obligatoire du masque a été étendu. Outre les commerces, le masque est désormais indispensable sur les marchés, les brocantes, dans les rues commerçantes, dans tous les événements d’ampleur privés ou publics, dans les bâtiments publics, dans bâtiments de l’horeca (en dehors des tables).

Le Conseil national de sécurité qui a imposé cette extension au niveau national a également étendu le pouvoir des bourgmestres sur leur commune. Depuis, plusieurs localités ont décidé d’imposer le masque sur tout leur territoire. En Flandre, c’est le cas par exemple de toutes les communes de la province d’Anvers. En Wallonie c’est le cas à Courcelles, Estaimpuis, Seraing, Andenne ou encore Waremme. Ce sera aussi le cas dans tout Charleroi à partir du 1er août. À Bruxelles, toutes les rues à forte fréquentation piétonne sont concernées à partir de ce mercredi. Enfin, précisons que le port du masque est obligatoire sur toute les digues à la côte.
Paranoïa ?

Après un Conseil national de sécurité modéré la semaine dernière, celui de ce lundi est venu corriger le tir du point de vue des experts. Il est maintenant admis que quelques experts ont fait plier le monde politique, comme le relate Le Soir. Mais certains politiques au niveau local ne font-ils pas de l’excès de zèle. N’y allons pas par quatre chemins: le port du masque à l’extérieur va-t-il trop loin ?

Si le virus peut bien voyager dans l’air comme l’a démontré une étude du New England Journal of Medicine, plusieurs autres études japonaises et chinoises ont prouvé que très peu de contaminations se font à l’extérieur.

La plupart des cas connus ont été contaminés dans des milieux clos, dans plus de 90% des cas. En famille, au bureau, dans les transports ou dans des espaces plus larges mais mal ventilés et enfin à l’hôpital.
Jeunesse

On ne pêche jamais par excès de prudence, mais quand on impose une mesure, il faut veiller à ce qu’elle soit appliquée, et qu’elle repose sur une base scientifique légitime. Ça vaut pour les bulles de contacts dont le contrôle est rendu difficile comme pour le port du masque en milieu extérieur.

Certains experts le reconnaissent: les instructions qui viennent du monde politique arrivent parfois rarement aux oreilles des plus jeunes. A minima, ‘profitez de cet été, mais faites la fête en petit groupe et à l’extérieur, portez un masque si vous croisez les générations (vos grands-parents par exemple)’, appuie Yves Coppieters, médecin épidémiologiste, professeur de santé publique à l’Ecole de santé publique de l’ULB, sur les réseaux sociaux mercredi.
    Messages aux jeunes (qui ne me liront pas) : sans stigmatisation, profitez de cet été mais faites "la fête" en petit groupe et à l'extérieur, portez un masque si vous croisez les générations (vos grands-parents par exemple) et faites vous dépister au moindre symptôme    — Yves Coppieters (@YvesCoppieters) July 28, 2020
Pour de très nombreux scientifiques, le port du masque reste la mesure barrière la plus efficace. Mais l’imposer à l’extérieur ne repose, pour l’heure, sur aucune base scientifique. Comme l’a répété Martin Blachier, médecin épidémiologiste, spécialiste de Santé publique sur le plateau de C Dans l’Air  lundi...










Source : businessam.be




Note de "La Vie Hospitalière"

Plus on se rapproche d'une possible offre vaccinale et plus les mesures prises sont anxiogènes pour les populations. La stratégie de la peur il faut l'alimenter et c'est bien ça le plus grave...
Le coronavirus, lui a déjà muté plusieurs fois, sa charge virale n'est plus aussi forte bien évidement (comme tous les virus, bien que certains affirment le contraire...il est vrai que le profit passe avant l'intérêt général...)...
L'immunité naturelle doit permettre de neutraliser le coronavirus avec les meilleures conditions possibles, mais si l'oxygène n'est plus véhiculé dans le sang normalement c'est là une atteinte à notre immunité naturelle qui se réalise, donc tout le contraire de ce qu'il faut pour combattre une éventuelle maladie.
Il faut vivre au Soleil (c'est pas en hiver qu'il faudra le faire) s'oxygéner un maximum, prendre des vitamines (etc) pour sortir de ce contexte diabolique qui devient de plus en plus irrespirable et irresponsable tout autant !

Ne pas prendre en considération que le coronavirus ne survit pas en plein Soleil c'est quand même particulièrement étonnant. Selon Penny Ward, membre de la faculté britannique de médecine pharmaceutique : "On sait que les radiations UV et les hautes températures tuent les particules virales sur les surfaces, et les particules de coronavirus n'échappent pas à la règle" 
D'autant que : ..." les chercheurs disent qu’être à l’extérieur est plus sûr que d’être enfermé à l’intérieur, où Covid-19 peut survivre et rester infectieux pendant des jours."
C'est au moins là une vérité.




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