"La Vie Hospitalière"

jeudi 27 décembre 2018

Hommage à Lucienne VANCLOOSTER












Une militante syndicale exemplaire nous a quitté.



(L'article sera publié dès que nous aurons les résultats du jugement )


















...

dimanche 23 décembre 2018

Le Smur de l’hôpital de Meaux partiellement fermé pour Noël...


Le Smur du site Saint Faron du GHEF  devrait fonctionner en effectif réduit de moitié pour Noël. 
(Photo Santé Solidaires - La Vie Hospitalière)


Une situation inquiétante alors que les prises en charge sont accrues pendant cette période.
Le service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) de l’hôpital de Meaux fonctionne au ralenti aujourd’hui après la fermeture de l’une des deux équipes de l’unité. Seule une équipe du Smur devrait également assurer la prise en charge des patients les 24, 25 et 27 décembre, et donc pour les fêtes de Noël. Cela fait suite à la mise en arrêt maladie d’un médecin du service.
Une fermeture inquiétante puisque les fêtes de fin d’année constituent une période de grande activité dans les hôpitaux à cause du manque de médecins traitants disponibles. 
Retards de soins
Le secteur a été réorganisé pour permettre le maintien de l’activité et rediriger les patients vers les Smur de Melun ou de Marne-la-Vallée mais pourrait entraîner des retards de soins.
Un problème, d’autant plus que l’hôpital de Meaux est le seul centre référent de Seine-et-Marne pour la prise en charge des troubles neuro-vasculaires, comme les AVC.
Une situation dénoncée par l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) :
"Cette fermeture entraîne un préjudice et une vraie mise en danger de la population et de la vie des patients. Une réorganisation entraîne une perte de temps et une perte de chances. Plus vite le patient est pris en charge par le Smur et médicalisé, plus vite il peut récupérer."
Ce n’est pas la première fois que le service se retrouve en difficulté. Le Smur avait été fermé pendant 36 heures les 12 et 13 mai 2018 pour pallier au sous-effectif des urgences de l’hôpital.
(Source : actu.fr)


samedi 22 décembre 2018

Une pénurie du sang inquiétante en Île-de-France

Il y a une vraie pénurie dans toute l'Île-de-France ces deux dernières années par rapport aux deux précédentes.
Nous sommes tous susceptibles un jour d’avoir besoin du sang d’un autre, et à l'approche des fêtes de fin d'année bien des besoins en sang peuvent se retrouver insatisfaits.




Pourtant la solidarité ce n'est pas un vain mot. Il faut donner son sang car il peut sauver des vies et c'est bien là le plus important à nos yeux.

Olivier Dussopt a réuni les organisations syndicales représentatives et les représentants des employeurs publics sur l’impact des mesures d’urgence économiques et sociales dans la fonction publique



Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics, a réuni ce jour les organisations syndicales représentatives et les représentants des employeurs publics sur l’impact des mesures d’urgence économiques et sociales dans la fonction publique. 
Trois des quatre mesures prévues par le projet de loi portant mesures d’urgence économiques et sociales, présenté mercredi en Conseil des ministres et actuellement débattu au Parlement, bénéficient aux agents publics ou anciens agents publics : 

- L’exonération sociale et fiscale des heures supplémentaires à partir du 1er janvier 2019 : environ 1,5 millions d’agents publics, fonctionnaires et contractuels, sont concernés (700.000 pour l’État, 570.000 pour le versant territorial et 220.000 pour le versant hospitalier). 
Pour un célibataire sans enfant à charge dont les revenus d’activité sont les seuls revenus, le gain lié à l’application de cette mesure pourra représenter jusqu’à plusieurs centaines d’euros par an : 471 euros pour un surveillant pénitentiaire brigadier au 6 ème échelon, 711 euros pour un professeur certifié de classe normale au 7ème échelon, 766 euros pour un infirmier anesthésiste au 6ème échelon. 

- La revalorisation de la prime d’activité et l’élargissement de son champ d’application, de manière à ce qu’elle bénéficie à un plus grand nombre de personnes aux revenus modestes : plus de 600.000 agents publics, fonctionnaires et contractuels, devraient en bénéficier contre 410.000 aujourd’hui, soit une augmentation de 50% du nombre de bénéficiaires. Cette prestation sociale est versée, sous conditions de ressources, par les CAF et la MSA. 

- Enfin, les agents publics retraités pourront bénéficier de la mesure d’annulation de la hausse de la CSG à compter du 1er janvier 2019 dès lors que leur revenu fiscal de référence est inférieur à 22.580 euros (34.636 euros pour un couple) soit un revenu correspondant à une pension de 2.000 euros pour un retraité célibataire et sans autre revenu. 


Ces différentes mesures poursuivent un objectif de justice sociale et permettront de soutenir dès le début de l’année 2019 le pouvoir d’achat des agents et anciens agents publics. Elles s’ajoutent aux mesures issues du rendez-vous salarial 2018 (reprise du déploiement de PPCR, revalorisation de la monétisation des jours épargnés sur les CET et abaissement du plafond de 20 jours à 15 jours, revalorisation des frais de mission et de l’indemnité kilométrique, versement de la GIPA), lesquelles s’appliqueront également dès le début 2019 et représentent un investissement d’environ un milliard d’euros.

Communiqué des organisations syndicales de la fonction publique CGC, CFTC, CFDT, CGT, FA, FO, FSU, SOLIDAIRES et UNSA


Le gouvernement n’a pas pris la mesure du malaise qui s’exprime dans la Fonction publique et des difficultés en termes de pouvoir d’achat.  

Les annonces faites ce matin ne répondent pas aux attentes de toutes et tous les agents de la Fonction publique. 

Les organisations syndicales CGC, CFTC, CFDT, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont solennellement demandé au gouvernement des mesures urgentes et générales. 

Devant l’absence de réponse de sa part,  elles décideront des moyens nécessaires pour peser afin d’être entendues. 


Les Lilas le 21 décembre 2018 

vendredi 21 décembre 2018

De bons résultats pour l'Union syndicale Solidaires

l’Union syndicale Solidaires est représentée dans les trois versants de la fonction publique !

Au Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat, avec 7,6 % des voix, Solidaires perd un
siège mais en conserve un.


Au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière, avec 8,4 % des voix, Solidaires
conserve ses deux sièges.


Au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, avec 4% des voix, Solidaires obtient
pour la première fois un siège.


L'Union syndicale Solidaires a donc désormais et enfn une présence dans les 3 versants de la Fonction Publique.
Une première !


Sur l’ensemble de la Fonction Publique, l'Union syndicale Solidaires conserve ses deux sièges au Conseil Commun de la Fonction Publique (6,4% de représentativité globale).


Dans un contexte de remise en cause profonde de la fonction publique et des services publics,
fondé sur un moins disant libéral qui détruit les solidarités, et fragilise les plus précaires,  l"Union syndicale Solidaires est porteuse d’un projet syndical qui redonne son sens aux missions pour plus de cohésion sociale et de redistribution des richesses, et offre un autre avenir aux agents publics.
L’année 2019 nous attend. Elle est annonciatrice de très nombreuses attaques :



Projet de loi fonction publique source de précarité, régression pour les agents publics, suite d’Action Publique 2022 (1) et des chantiers de transformation publique avec notamment externalisations
et suppressions de missions, auxquels s’ajoutent suppressions massives d’emplois publics,
coupes budgétaires drastiques, réforme des retraites, précarité généralisée ...
Le syndicalisme de terrain, de proximité et de lutte est notre point d’ancrage.
Solidaires n’attendra pas. Solidaires se battra chaque fois que les droits de toutes et tous seront
attaqués.


Toutes et tous ensemble SOLIDAIRES pour une autre société, pour les solidarités, agents
publics, fonctionnaires et contractuels, avec tous les salariés, les retraités, les chômeurs, les précaires, les sans-droit !



1) "La Vie Hospitalière" possède un dossier très complet sur le programme Action publique 2022, nous aurons l'occasion d'y revenir.

(Texte issu d'un communiqué et modifié par "La Vie Hospitalière" pour plus de compréhension.)

mardi 18 décembre 2018

L'association "Les PoOlettes" milite en faveur du don d'organes


C’est quoi « Les PoOlettes »?...

C’est une explosion de nanas aux grands Cœurs qui ont décidé de s’armer de rires, de musique, de passions et de rêves pour sensibiliser la population au Don d’Organes. Mais les PoOlettes, c’est avant tout une grande « Famille ».
Crée en mars 2009, l’association Les PoOlettes a élu domicile à Fénétrange, petit village de Moselle calme et charismatique. Afin de dédramatiser le sujet et réveiller les consciences, les PoOlettes parlent du don à travers l’organisation de manifestations festives et culturelles ainsi que le montage de projets artistiques. 
« Parce qu’en parler, c’est agir ! ».
Les PoOlettes voyagent et sèment leurs plumes un peu partout avec comme bagage : un stand informatif avec prospectus et cartes de donneur, des compilations (premier et 3ème projets artistiques), une exposition itinérante (deuxième projet artistique) des t-shirts, des écocups et un joli témoignage.
Les poOlettes c’est une grande aventure humaine où les merveilleuses rencontres s’additionnent et restent gravées dans les mémoires, où les défis se lancent, où les rêves se réalisent !



Les Poolettes regroupent effectivement comme elles l'écrivent si bien des femmes au grand coeur et c'est important dans ce monde où le chacun pour soi est plus que souvent de mise...
Le don d'organes permet de sauver des vies n'est-ce pas là une des plus belles choses que de permettre à ceux qui ont un besoin vital d'un organe ou d'organes de pouvoir en bénéficier et ainsi d'être sauvé ? 
Dans ces actions n'oublions pas les équipes médicales, les chirurgiens, les soignants et tous ceux qui de près ou de loin participent à ces opérations...