Où situer ces informations dans la hiérarchie des avancées médicales ? Deux « projets de vaccins » contre la Covid-19 - l’un britannique, l’autre chinois - auraient produit une « réponse immunitaire importante » et démontré dans le même temps « leur sûreté pour les patients ». Ce sont les conclusions de deux essais cliniques distincts, publiés lundi 20 juillet en fanfare médiatique dans The Lancet
Le premier, développé par l’université d’Oxford en partenariat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca, a généré « une forte réponse immunitaire » dans un essai réalisé sur plus de 1.000 patients.
Le second, sur lequel travaillent des chercheurs de Wuhan (Chine) financés par CanSino Biologics, a provoqué, dans un autre essai, une forte production d’anticorps chez la plupart des quelque 500 participants.
« Le vaccin d’Oxford comme celui de CanSino sont constitués d’un adénovirus modifié, qui ne se réplique plus, ce qui les rend plus sûrs, notamment pour les patients fragiles, rapporte l’AFP reprise par de nombreux médias. Aucun des deux essais n’a enregistré d’effet indésirable grave. Les effets secondaires les plus observés ont été de la fièvre, de la fatigue et une douleur ressentie au point d’injection du vaccin. »
Grande publicité mais forte prudence : ces essais cliniques se situent encore dans une phase préliminaire (phase 1/2 et phase 2), et leur efficacité devra être établie dans un essai de phase 3, sur un nombre de participants plus important, avant que soit envisagée leur commercialisation à grande échelle. « Si notre vaccin s’avère efficace, c’est une option prometteuse, car ce type de vaccin peut être fabriqué facilement à grande échelle », a commenté Sarah Gilbert, chercheuse à l’université d’Oxford et cosignataire de la publication. Comment pourrait-elle dire le contraire ?
« Dans la foulée de la publication des résultats de son essai de phase 1 pour un vaccin contre le Covid-19, la société américaine de biotechnologies Moderna a annoncé le lancement d’un essai de phase 3. L’étude doit débuter dès le 27 juillet avec 30 000 patients aux États-Unis, alors que les conclusions de la phase 2, menée sur 600 personnes depuis mai, sont encore attendues » précisait d’autre part, il y quelques jours, Le Quotidien du Médecin (Elsa Bellanger).
Connu sous le nom de mARN-1273, le candidat vaccin, constitués des ARN messagers, a induit une réponse immunitaire chez tous les participants du premier essai. L’étude, publiée le 14 juillet dans le « New England Journal of Medicine », a porté sur 45 patients (de 18 à 55 ans), répartis en trois bras (doses de 25 μg, 100 μg et 250 μg). Les participants ont reçu deux injections à 28 jours d’intervalle et tous ont déclenché des anticorps.
Ces résultats ont été qualifiés d’« encourageants » par l’immunologiste Anthony Fauci, du National Institute of Allergy and Infectious Diseases et conseiller du président américain – qui n’a pas participé à ce travail. La phase 2, menée sur 600 patients, a débuté en mai. Les résultats n’ont pas encore été publiés. Ils ne sauraient, désormais, tarder.
Article deJean-Yves Nau ( journaliste et docteur en médecine)
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Note de "La Vie Hospitalière"
Gageons que l'annonce d'une "avancée significative" concernant un vaccin aura eu, au moins, comme point positif une augmentation du titre boursier d'AstraZeneca...
Car ne l'oublions pas pour tous ces laboratoires ce n'est pas le malade le principal mais ce qu'un vaccin contre la covid-19 pourrait rapporter, si il voit le jour...
Et les traitements ?
En attendant faute de pouvoir faire baisser la charge virale des patients avec l'hydroxychloroquine, les personnes hospitalisées pourront bénéficier du Remdesivir de Gilead (de la Fondation Bill et Melinda Gates ... la référence ?...).
Quant à l'Artemisia annua lui aussi est interdit, comme c'est étrange il y a des pays comme le Vietnam (plus de 97 millions d'habitants qui a aucun mort, et seulement 396 cas "positifs" ) Cherchez l'erreur qu'ILS n'ont pas commise...
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