"La Vie Hospitalière"

jeudi 24 novembre 2011

Manifestation le 30 devant l'ARS de Seine-et-Marne

A l'appel de l'Union départementale CGT Santé et Action Sociale de Seine-et-Marne , les agents hospitaliers, les usagers, les élus sont conviés à se rassembler devant le siège de la délégation départementale de l'ARS  le 30 novembre (à 10 heures), venez nombreux.

Selon le tract on peut lire :


"MOBILISONS-NOUS TOUS, PROFESSIONNELS, USAGERS, ÉLUS
ALLONS-NOUS-LES LAISSER TOUT CASSER SANS RÉAGIR ?

(ce jour l’ARS doit annoncer la réorganisation des urgences chirurgicales de nuit)

CH Fontainebleau
- Fermeture des urgences chirurgicales de nuit
NON à la productivité, à la rentabilité, maîtres mots des ARS et du ministère
- Privatisation de la radiologie

CH Lagny

-Privatisation de la médecine nucléaire
-Privatisation de la radiologie


CH Coulommiers

-Regroupement des chirurgies viscérale/orthopédique (perte de lits !) (1)
-Diminution des lits de maternité


CH Meaux

-Pas de nouveaux blocs chirurgicaux
-Arrêt du projet de construction du bâtiment dédié à l’accueil et aux urgences
-Permanence des soins (chirurgie viscérale et orthopédique)
de 22 heures 30 à 8heures,  uniquement un jour sur 2


CH Melun

-Privatisation de la radiologie
-Privatisation totale de la chirurgie


CH Provins

-Menace sur la Maternité


CH Nemours

-Fermeture du dernier service de chirurgie ambulatoire



CH Montereau

-Suspension du projet mère/enfant
-Remise en cause de la Maternité…

NON à toutes les mesures qui tendent à la sélection et à l’exclusion des patients
NON à l’éloignement des établissements de soins suite aux fermetures des services
NON aux franchises et autres forfaits, aux dépassements d’honoraires
NON au déremboursement des médicaments et aux profits scandaleux des groupes pharmaceutiques
aux suppressions d’emplois, d’activités et aux fermetures de services, les regroupements autoritaires dans tous les secteurs de santé, médico-social et social.
NON au démantèlement de la psychiatrie publique
NON à l’application de critères de rentabilité financière à l’hôpital et dans tous les établissements se soins publics
NON à la privatisation des activités de l’hôpital au travers du partenariat public/privé (les activités rentables seront pour le secteur lucratif)
NON au pouvoir absolu des ARS
NON au découpage arbitraire des territoires de santé du département 77

Ce que nous voulons :
L’accès aux soins pour tous, partout et 24h sur 24 sur tout le département du 77 !
Un secteur hospitalier public assurant l’accès à des soins de qualité et de proximité
Nos 8 établissements de plein exercice publics...(...)...



Qu'on se le dise...
On doit être nombreux devant l'ARS...
"Tous ensemble" ...

mercredi 23 novembre 2011

Vers une modification du délai de carence pour les indemnités journalières


L’Assemblée nationale a supprimé mardi 22 novembr en séance un amendement au budget de la Sécurité sociale voté par le Sénat qui aurait empêché le gouvernement de modifier le délai de carence pour toucher les indemnités maladie, sujet de polémique au sein même de la majorité.

Après un avis favorable du gouvernement, l’Assemblée a voté à main levée un amendement de l’UMP Jean-Pierre Door supprimant la disposition introduite par le Sénat à majorité de gauche et visant à empêcher une remise en cause du droit existant en matière de paiement des indemnités journalières maladie.
La disposition qu’avait fait voter au Sénat le rapporteur PS du budget de la Sécu, Yves Daudigny, affirmait « conserver le droit existant sur deux points : une indemnité perçue à compter du quatrième jour et égale à 50 % du salaire brut ».
Alors que le Premier ministre a annoncé mardi matin être prêt à renoncer à l’instauration d’un quatrième jour de carence dans le secteur privé, l’Assemblée a repoussé un amendement du député Nouveau centre Jean-Luc Préel qui demandait à « aller vers plus d’équité entre le privé et le public ».


Mais les salariés du privé vont également devoir mettre la main au portefeuille. Un quatrième jour de carence va être instauré pour eux, a également annoncé le gouvernement mardi, qui escompte ainsi une économie de 200 millions d'euros pour la Sécurité sociale. "Par souci d'équité" sera aussi institué "un jour de carence dans les trois fonctions publiques",  ont annoncé dans un communiqué commun les ministres du Budget Valérie Pécresse, du Travail Xavier Bertrand et de la Fonction publique François Sauvadet.
Actuellement, le délai avant lequel les salariés sont indemnisés par l'assurance maladie est de trois jours, souvent compensés par l'employeur dans les grandes entreprises.

Ce délai de carence n'existe pas à l'heure actuel dans le public. 

dimanche 20 novembre 2011

Les pompiers dans le feu de l'action !

Ils sont proches des hospitaliers, et, nous travaillons bien souvent ensemble.

Comme nous ils ont à supporter les restrictions budgétaires et autres, puis vient le temps des réformes et atteintes diverses à leur profession.


Des milliers de pompiers ont manifesté à Paris le 3 novembre à l'appel des organisations syndicales  (CFDT, CGT, FA-FPT, SUD...)...

Les pompiers professionnels s'inquiètent de l'absence de dialogue avec le gouvernement et dénoncent une "déconstruction de la filière sapeur-pompier professionnel".

L'élargissement des modes de recrutement,  le recours de plus en plus régulier au volontariat, l'introduction d'une certaine précarité sont loin d'apporter des plus aux sapeurs pompiers bien au contraire, et, la réforme va allonger le déroulement de carrière, ce qui impliquera qu'il faudra plus d'années pour monter en grade...avec tout ceci on estime que sur l'ensemble de la carrière un pompier perdra au moins 30.000 euros de salaire.


Les organisations syndicales demandent un retrait immédiat du projet de décret relatif à la réforme de leur filière et l'ouverture de négociation...
 Sur la banderole de départ on pouvait lire: "Filière sacrifiée par le plan d'austérité. Non au démantèlement de notre profession."

Nous avons constaté qu'une fois de plus la manifestation du 3 novembre est partie de la Place de la République pour aller "s'éteindre "... à la Place Denfert-Rochereau, vers 18 heures...le gouvernement ne saurait s'inquiéter d'un tel parcours...




Démontrons de plus en plus vivement que le peuple en a assez de toutes les exactions de ces hommes  politiques, et ...tout autant de la corruption de certaines organisations syndicales, il est temps d'avancer et de donner un autre sens à notre pays.
Encore un petit peu plus d'huile sur le feu et il n'y aura plus assez de pompiers pour l'éteindre!...




Manifestations diverses sur toute la France

Le jeudi 17 novembre, à Lyon, près de 500 pompiers manifestaient leur mécontentement et il y a de quoi.
Le 18 novembre 100 pompiers  bloquent la gare de Montpellier .

IDE et exercice illégal : une avancée

Les établissements qui emploient des infirmières ne peuvent être tenus responsables si elles ne sont pas inscrites à l’ordre infirmier.
Pas plus que ces dernières ne seront poursuivies pour exercice illégal de la profession infirmière. Et ce ne sont pas les tenants anti-ordre qui le disent mais le ministère de la Justice lui-même ! « Nous travaillons en étroite collaboration avec la chancellerie sur cette question, et les procureurs ont reçu des instructions claires à ce sujet » a indiqué le chef du bureau des ressources humaines 2 à la direction générale de l’offre de soins (DGOS), Guy Boudet, à l’occasion d’un point d’actualité qu’il animait le 18 novembre dernier lors d'un colloque organisé par la DGOS.

 En ligne de mire, plusieurs conseils départementaux de l’ONI, principalement de la région Auvergne, qui ont récemment « traîné en justice » des établissements au motif que les infirmières y travaillaient sans être passées par la case ordre infirmier. Selon la DGOS, le président de l’ONI, Didier Borniche, a dû monter au créneau, afin de calmer les ardeurs judiciaires de ses troupes, les invitant à se concentrer sur des cas véritables d’exercice illégal.

1) Ce colloque s'est  déroulé à la Bibliothèque Nationale de France (quai François-Mauriac, Paris 13ème).

samedi 19 novembre 2011

Appel d'une intersyndicale pour se mobiliser le 13 décembre contre l'austérité

L’intersyndicale va lancer une campagne auprès des salariés et élus pour "enrayer" la politique d’austérité, avec pour point d’orgue une mobilisation interprofessionnelle le 13 décembre, soutenue par FO qui n’a pourtant pas signé l’appel commun.

CGT, CFDT, FSU, SOLIDAIRES et l'UNSA ont lancé un "appel commun" aux salariés pour "interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre".

Un texte commun synthétisant les critiques, revendications et propositions de l’intersyndicale, va être rédigé d’ici le début de la semaine prochaine et sera ensuite largement diffusé.

L’intersyndicale a prévu de se réunir à nouveau le 15 décembre, afin de "tirer le bilan" de la journée du 13 décembre et d’envisager "de nouvelles initiatives en janvier".

Dans leur communiqué commun, les cinq organisations déplorent que "le gouvernement décide des mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales".
"Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales".

Note de "La Vie Hospitalière" : Bon courage...

mercredi 16 novembre 2011

Jour de carence pour les congés maladie et 1 de plus !

Le gouvernement a annoncé hier que les salariés en congés maladie ne seront indemnisés qu’à partir du cinquième jour...
La carence de la Sécurité Sociale est ainsi étendue à quatre jours pour tous les salariés de droit privé.

Cette décision a été précédée d’une certaine opération de communication visant bien évidemment les fraudeurs sociaux.

Une initiative encore négative pour tous les fonctionnaires, venant de la part du gouvernement : ils seront indemnisés qu'à partir du deuxième jour, c'est bien du n'importe quoi sachant qu'un fonctionnaire a un traitement et non un salaire...(on ne va pas expliquer  ce qu'est un fonctionnaire par rapport à un salarié de droit privé quand même !)...

 Bref, par souci d'équité selon toujours ce même gouvernement, les fonctionnaires se verront avec un jour de carence (?) mais nous ne comprenons pas vraiment l'impact réel de cette mesure, il y a de quoi s'interroger, surtout quand l'on est un agent de la Fonction Publique Hospitalière.

Il y a toutefois une vérité  contrairement à ce que certains pourraient laisser penser : les congés maladie coûtent  peu à la protection sociale ( 185 euros par personne ont été payéés en 2009, tous régimes confondus  (1)).
Par comparaison en  Allemagne,  les congés maladie ont coûté  384 euros par personne.

Nous vous invitons à consulter l'article de Jean-François Couvrat dont l'article (auquel est joint un graphique)  est très explicatif.

Ceci écrit, il serait plus judicieux de s'attaquer aux  causes profondes de ces arrêts, il y a bien des agents  qui se retrouvent dans des situations dépressives graves, d'autres sont effectivement épuisés par la charge de travail, et, le fait de prolonger l'âge de la retraite est inqualifiable !

Quant aux agents atteints de pathologies leur obligeant des arrêts fréquents il est inhumain de les sanctionner davantage ils ont déjà assez de tracas sans pour autant leur en ajouter.

Ne pas reconnaître que la situation est grave pour la santé même des agents compte tenu des conditions de travail c'est quand même une honte, tous ces représentants qui en fait ne sont que des pantins  auront bien des comptes à rendre le moment venu, tout comme ceux qui de près ou de loin sont des corrompus largement subventionnés par le pouvoir en place...








1) En euros constants 2000.

mardi 15 novembre 2011

Cumul d'activités et sanctions !‏

Il semble que le pouvoir en place s’attache à sanctionner les agents du public qui cumulent un temps plein dans le public et des heures supplémentaires dans le privé …

Depuis le début de ce mois des entreprises de travail temporaire refuse d'engager des agents qui sont déjà à temps plein dans la Fonction Publique Hospitalière, pour le motif que ces fonctionnaires ne sont pas, si besoin,  disponibles pour l’hôpital public …

La première sanction apparaît être le retrait des sommes gagnées ( déclarées au trésor public) sur le salaire du public, tout en n'écartant pas d'autres sanctions disciplinaires …

dimanche 13 novembre 2011

Visite et exposition à Chalon/Saône : « Un hôpital, une île »

Le faubourg  ayant souvent revendiqué son indépendance, c'est une zone frontière, exposé aux attaques, l’île est fortifiée par des remparts. 

L’hôpital Saint Laurent est installé à partir du XVIe siècle sur la pointe sud ouest de l’île, endroit stratégique par son accessibilité (quai) et par la proximité de la Saône (utile pour les bateaux lavoirs de l’hôpital).


Mais très vite, son accroissement se trouve bloqué par le couvent des Cordeliers à l’est, la Génise au sud, les remparts et la Saône à l’ouest… C’est le rapport de l’île à l’hôpital qui  sera conté le dimanche 20 novembre…

Pour compléter cette visite, le service archives présente une exposition sur les archives de l’hôpital intitulée « L’hôpital : trésor d’archives », et sera ouvert exceptionnellement le samedi 26 novembre 2011 de 13h30 à 19h.

Rendez-vous : Espace Patrimoine
Tarif Plein de 3 euros
Réservation uniquement par téléphone au 03 85 93 15 98 (places limitées).
(Il est conseillé de retirer son billet à l’Espace Patrimoine, 24, quai des messageries).

La gratuité est accordée aux enfants et aux jeunes jusqu'à 18 ans, aux étudiants jusqu'à 25 ans, aux demandeurs d’emploi,
aux personnes à mobilité réduite et aux bénéficiaires du RSA.

"Profession infirmière en danger"


Elles sont des « héroïnes du quotidien » selon le président de la République, Nicolas Sarkozy... Qui sont donc ces femmes qui font preuve d'un grand courage, qui tiennent un rôle principal dans une histoire selon la définition du mot « héroïne » ? Les infirmières, bien sûr, (et infirmiers...) et leur quotidien a fait l'objet d'une soirée - en prime time - sur France 5 mardi 9 novembre 2011. Intitulé « Profession infirmière en danger » le programme a rassemblé un million de téléspectateurs devant un documentaire « réaliste » sur la profession « Les blues des infirmières » et un débat mené par Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse un peu terne et convenu.

Comme toujours, les portraits se sont croisés : hospitaliers, libéraux, aux urgences ou en services de soins... On aurait d'ailleurs aimé découvrir d'autres terrains d'exercice comme la gérontologie ou la psychiatrie... Les témoignages de chacune et chacun se sont succédés et les mêmes mots sont revenus, souvent paradoxaux : dureté du métier, fatigue, manque de reconnaissance, conditions de travail en déliquescence, souffrance, envie d'abandon mais aussi amour du métier, désir d'aider son prochain, conscience professionnelle aiguë, acceptation, voire impuissance, incapacité à savoir dire « non »...
Alors oui, on le sait, la santé va mal et au-delà des contraintes budgétaires, sécuritaires et qualitatives de « l'hôpital-entreprise », les institutions de soins sont bien souvent en difficulté pour garantir à leurs personnels de bonnes conditions de travail : cadre favorisant le respect des uns et des autres, exécution des meilleures pratiques, prise en charge optimale des patients... Cela paraît inéluctable, la profession infirmière est aujourd'hui à un « point de rupture », elle « va mal » et chacun s'accorde à le reconnaître, à l'exprimer... Oui, durant cette soirée qui leur était consacrée, les infirmières et infirmiers ont pu dire leur malaise, avec des mots simples et authentiques et le nombre de SMS reçus par la chaîne, quelques 6 000, un record, en attestent. On ne leur donne pas souvent la parole, alors quand l'occasion se présente... Les patients et autres usagers n'ont pas été en reste, eux aussi ont adressé de nombreux messages de soutien aux infirmières montrant ainsi qu'ils sont sensibles à leur mal-être.
Le débat en plateau - et en direct - n'a pas vraiment convaincu, trop de questions et de problématiques à aborder, temps de parole de chacun - un médecin, une infirmière hospitalière, un infirmier libéral, une infirmière « coordinatrice » d'un SSIAD - compté et une représentante du ministère de la santé, directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Annie Podeur, au langage trop souvent formaté et technocratique, donc inadapté car ce langage « passe mal » chez les soignants, et qu'on aurait aimé voir plus bienveillante et empathique, notamment en deuxième partie de débat sur les questions de pénurie, de salaires, d'horaires de nuit, de conditions de travail en général...
Que retenir de tout ce qui a été montré, vu, entendu et compris ? Plébiscitées par les Français, incomprises, voire négligées par les pouvoirs publics, la profession infirmière doit-elle se résoudre encore longtemps à souffrir en silence, à tout accepter sous prétexte de son amour inconditionnel de son métier ? La réalité est sans appel : de très nombreuses infirmières se demandent jusqu'à quand elles pourront tenir ainsi, beaucoup ne font plus carrière, d'autres s'installent en secteur libéral (pas nécessairement plus facile, mais une autonomie retrouvée), le chiffre, 75 000 aujourd'hui, a d'ailleurs doublé en 10 ans, la pénurie s'installe, les « vocations » se raréfient...


Garantes de la continuité des soins mais aussi de la continuité des liens, les infirmières occupent donc bien un rôle principal comme la définition du mot « héroïne » le souligne... 
Aujourd'hui, il serait bon de rappeler à Nicolas Sarkozy et à bien d'autres que les « héros sont fatigués », ce qui pourrait signer la fin de l'histoire... Place donc à deux SMS choisis pour la circonstance en conclusion : celui d'une infirmière : « Patients, aidez-nous ! » et celui d'un usager des soins : « Infirmières, révoltez-vous ! »... 2012 verra-t-il s'épanouir « le printemps des infirmières », comme 2011 l'a vu pour d'autres printemps de révolte ? 

Retrouvez cette émission en ligne


jeudi 10 novembre 2011

Semaine de la sécurité des patients du 21 au 25 novembre 2011

Une campagne annuelle de sensibilisation est lancée par le Ministère de la Santé afin que les professionnels et usagers, prennent mieux conscience de leur rôle dans le domaine de la sécurité des soins. 

La semaine de la sécurité des patients s’inscrit dans le droit fil des manifestations et des messages de l’opération « 2011, année des patients et de leurs droits » : elle crée une dynamique associant patients et professionnels, pour une meilleure communication autour des soins et de leur sécurité.

La sécurité des soins est un objectif stratégique pour l’ensemble des acteurs du système de santé. 

Du 21 au 25 novembre 2011, la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) avec l’appui de la Délégation de l’Information et de la communication (DICOM)) organise la 1ère campagne de la "Semaine de la sécurité des patients".



"Cette manifestation, organisée sur le modèle d’autres pays, intervient un an après la diffusion des résultats de l’enquête nationale sur les évènements indésirables graves associés aux soins en établissements de santé. Cette enquête, dite ENEIS 2 met notamment en évidence une proportion élevée d’événements indésirables graves évitables.
La semaine de la sécurité des patients doit inciter à ce que la sécurité des soins soit un élément clé d’une culture partagée entre tous : professionnels de santé, patients et usagers.
Elle doit contribuer à renforcer la transparence et le retour sur expérience. Son but est d’inciter patients et soignants à s’informer et à communiquer ensemble."


Les outils (affiches etc) sont directement disponibles en téléchargement

Accès des établissements hospitaliers aux crédits bancaires

Dans un communiqué daté de ce jour la Fédération Hospitalière de France (FHF) lance un appel urgent aux établissements qui souhaiteraient bénéficier de crédits bancaires, suite à l'ouverture d'une enveloppe de  3 milliards d'euros.
"A la suite de son intervention auprès du Ministre de la Santé, la Fédération Hospitalière de France a obtenu l'éligibilité des hôpitaux publics à l'enveloppe de 3 milliards d'euros, débloquée dans un premier temps pour financer des prêts aux collectivités locales.

Ce jour, à l'occasion d'un échange technique sur la mise en œuvre concrète de ce dispositif, le Ministère de la Santé a précisé à la FHF que la Caisse des Dépôts assurerait le déblocage de ces fonds. Ainsi, chaque région va se voir attribuer une enveloppe financière, qui sera répartie entre les hôpitaux et les collectivités locales par le directeur régional de la Caisse des dépôts, sur la base de critères pour l'heure non connus de la FHF.
Concrètement, les hôpitaux ayant des besoins de financement doivent contacter sans délai, au plus tard sous une semaine, l'antenne régionale de la Caisse des Dépôts pour déposer leur demande.

Bien entendu, la FHF suivra avec attention la mise en œuvre de ce dispositif et invite les établissements à lui faire part des éventuelles difficultés rencontrées. La FHF veillera à ce que les besoins des établissements de santé puissent être satisfaits, en demandant au besoin l'élargissement de cette enveloppe."

Une nouvelle intersyndicale de praticiens hospitaliers s'est créée

A partir du 18 novembre commenceront les élections professionnelles, pour élire les représentants aux Commissions Statutaires Nationales et Conseils de Discipline.

"Nous ne présentons pas nos candidats sous la bannière INPH cette année, mais sous une autre union dont nous sommes au coeur : "AVENIR HOSPITALIER"


En effet, notre stratégie d'élargissement et notre renforcement ont été très mal vécus à l'INPH, et depuis un an nous subissons une exclusion de fait de tous les moments stratégiques, jusqu'à un procès avec vote contre nous d'une "motion de réserve" nous enjoignant à être moins remuants !
Notre demande de pouvoir présenter des candidats dans d'autres listes que l'anesthésie réanimation n'ayant pas été jugée recevable, nous avons décidé de continuer à aller de l'avant, de ne pas se laisser amputer.

Nous avons donc le plaisir et la fierté de présenter, avec le SYNGOF et le SMH, des listes dans 4 disciplines : anesthésie réanimation, médecine, biologie et chirurgie/obstétrique.
Plaisir et fierté, car ces listes sont représentatives à la fois de la diversité et de l'unité de nos métiers.
Plaisir et fierté de pouvoir continuer à faire entendre notre voix de défense de l'hôpital et de ses acteurs, en dehors de tout conflit d'intérêt, de toute ambition personnelle.
Plaisir et fierté de défendre nos valeurs de solidarité, de démocratie, de collectif, de professionnalisme et d'humanisme médical.
Nous savons que chacun attend un renouveau syndical, le SNPHAR-E s'y emploie activement. Nous savons pouvoir compter sur chacun de vous.

A travers le succès de son élargissement aux autres spécialités médicales, le SNPHAR-E a démontré que la stratégie du renouveau syndical, sans corporatisme, mais autour de valeurs propres aux médecins du service public hospitalier, est une nécessité face aux attaques que subissent l’hôpital et ses acteurs.

L’union intersyndicale "AVENIR HOSPITALIER "  représente une avancée majeure qui porte la ferme ambition de défendre un syndicalisme représentatif, démocratique, combatif et indépendant."

jeudi 3 novembre 2011

Non à la taxe sur les mutuelles !

Les mutuelles adhérentes à la Mutualité Française ont lancée une pétition pour obtenir du gouvernement le retrait de la taxe sur les contrats santé solidaires et responsables. Ce nouvel impôt est purement injuste et il contribue à dégrader une fois de plus l’accès aux soins et la protection sociale des Français!

Non à la dégradation de l’accès aux soins.

Le gouvernement a décidé de doubler la taxe sur les contrats santé solidaires et responsables ! Les mutuelles sont des organismes à but non lucratif. Tout l’argent des cotisations de leurs adhérents est consacré à l’organisation de leur protection sociale. Elles ne versent pas de dividendes à des actionnaires.

Taxer les mutuelles, c’est taxer 38 millions de Français, c’est créer un nouvel impôt sur la santé.

C’est dangereux : de plus en plus de nos concitoyens renoncent aux soins pour des raisons financières. Ce nouvel impôt a pour effet implacable de dégrader ou d’empêcher l’accès aux soins.

C’est injuste : alors que le taux de remboursement par la Sécurité sociale des soins de ville (médecine générale, optique, dentaire...) est descendu à 55%, avoir une mutuelle  ce n'est pas un luxe c'est aujourd’hui essentiel.
Une mutuelle n’est ni un privilège, ni un signe extérieur de richesse.

Les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de renoncer à affaiblir encore une fois la protection sociale en France et de renoncer à l’impôt sur la santé.

Signer la pétition

Cette pétition est destinée à interpeller les pouvoirs publics pour protester contre l’augmentation de la taxe sur les mutuelles.

Le service de Chirurgie cardiaque d'Henri-Mondor est maintenu

Monsieur Xavier Bertrand, ministre du Travail de l'Emploi et de la Santé, a annoncé lors des questions au gouvernement suite à l'interpellation faite par un député du Val-de-Marne, que  le service de chirurgie cardiaque de l'Hôpital Henri-Mondor de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ne se verrait pas fermé. 

Le ministre a reconnu qu'il y a eu des problèmes d'organisation par le passé au sein de ce service mais qu'ils ne devaient en rien, pénaliser le fonctionnement du service de chirurgie cardiaque (dont la raison d'être n'est plus à démontrer selon "La Vie Hospitalière").

Estimant des plus satisfaisants la qualité des soins rendus et des actes réalisés. Monsieur Xavier Bertrand   a repris certains passages du rapport réalisé par l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), qu'il avait missionné en mai dernier pour statuer sur le devenir de la filière cardiologique en Ile-de-france.