"La Vie Hospitalière"

dimanche 28 avril 2019

Julien Lauprêtre, le président du Secours populaire est décédé hier


Le Secrétariat national du Secours populaire et la famille ont l’immense tristesse d’annoncer le décès de Julien Lauprêtre, Président du Secours populaire français, survenu à 93 ans, dans un hôpital parisien des suites d’une chute pour laquelle il avait été hospitalisé.

Plus qu’un Président, c’est un ami que tous les membres du Secours populaire ont perdu aujourd’hui. Julien se présentait toujours comme « bénévole à Paris ». C’est vrai qu’il n’était pas un Président ordinaire. Sa porte et son écoute étaient ouvertes à tous, sans distinction, à n’importe quel moment de la journée. Une humanité, une simplicité et une sincérité qui allaient droit au coeur des 80 000 bénévoles de l’Association.
Julien aimait répéter : « La solidarité ne règle pas tout, mais pour celles et ceux qui la reçoivent, elle est irremplaçable. » Et il ajoutait aussitôt cette phrase d’Henri Barbusse : « La solidarité, ce ne sont pas des mots, mais des actes. ».

Toute sa vie, Julien a refusé l’inacceptable, la pauvreté, l’injustice. Toute sa vie a été orientée vers les autres. Il a fait de la solidarité son combat quotidien, et du Secours populaire, un grand mouvement de solidarité populaire.

Dès son arrivée en 1954, Julien et un petit groupe d’hommes et de femmes vont faire du Secours populaire, l’une des plus importantes associations de solidarité de notre pays. Très vite, il a compris que l’association avait tout à gagner à se recentrer sur son rôle d’association de solidarité plutôt que d’intervenir sur le champ politique. Il en a fait une association rassemblant toutes les bonnes volontés pour que se développe une solidarité populaire indépendante des pouvoirs établis, qu’ils soient publics ou privés, philosophiques, confessionnels, politiques ou syndicaux.

Au Secours populaire, nous sommes quotidiennement les témoins de ceux qui vivent un véritable parcours du combattant pour régler leurs factures, faire trois repas décents par jour, se soigner… Nous sommes aussi les témoins, avec nos partenaires dans le Monde, des situations des enfants, des femmes, des hommes qui luttent pour survivre. La pauvreté est là. Elle ne recule pas. Elle s’aggrave.
Avec une ténacité incroyable, Julien a fait front pour ne pas laisser la désespérance prospérer. Il a sillonné le monde, fait le tour de notre pays pour mobiliser les bénévoles à agir sans relâche pour les personnes dans la précarité, et sensibilisé les dirigeants à la lutte contre la pauvreté en France, en Europe et dans le Monde.
Il avait aussi à coeur d’offrir aux enfants l’opportunité de prendre la parole, d’agir, de s’organiser. C’est ainsi qu’est né en 1992 le mouvement d’enfants bénévoles au Secours populaire, les « copains du Monde ». Il a consacré sa vie pour que celles et ceux qui n’ont rien, ou si peu, relèvent la tête et soient plus forts pour s’en sortir grâce à la solidarité, dans une démarche d’égal à égal entre celui et donne et celui qui reçoit.
Aujourd’hui, les membres du Secours populaire sont plus que résolus à continuer son combat pour faire triompher l’entraide et la solidarité et faire reculer la pauvreté et l’exclusion.

Source : Secours Populaire Français (communiqué du 26 avril 2019)



"La Vie Hospitalière" adresse ses sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches.

samedi 27 avril 2019

Une patiente filme des souris dans une chambre de l'hôpital Tenon à Paris



L’AP-HP assure avoir mis en place plusieurs actions pour éradiquer les rongeurs...

La vidéo, postée sur les réseaux sociaux,  est rapidement devenue virale. Une patiente de l’hôpital Tenon, situé dans le 20 ème arrondissement de Paris, a filmé le 15 avril des souris en train de courir dans sa chambre. " La veille, j’avais déjà entendu des bruits suspects. (…) mais là, elles étaient trois à se balader tranquillement dans la chambre. J’étais horrifiée : j’ai une phobie des souris ", a confié la jeune femme au Parisien,  après avoir posté une vidéo de la scène sur Facebook.
" J’ai fait cette vidéo pour que les choses bougent. Une telle situation est scandaleuse en 2019, en France, dans un hôpital qui doit être irréprochable sur le plan de l'hygiène", a expliqué la jeune femme, atteinte de drépanocytose.

La patiente a aussitôt demandé à quitter l’établissement, avant d’être admise de nouveau quelques jours plus tard, mais dans un autre service.
Ce phénomène est connu en interne, puisqu’un syndicaliste a expliqué au Parisien que la présence de rongeurs a déjà fait l’objet de plusieurs alertes au CHSCT . " Ce n’est pas nouveau et cela concerne tout l’hôpital : c’est un problème récurrent depuis la construction d’un bâtiment neuf en 2013. Il y a eu plusieurs alertes en comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), mais on n’arrive pas à les éradiquer ".
Des contrôles par une société extérieure
L' AP-HP assure avoir fait appel à une société extérieure pour suivre l’évolution de la situation et effectuer des interventions en cas de signalement. " Des consignes à respecter pour les personnels sont affichées pour rappel, notamment au sein des offices alimentaires afin d’éviter la survenue de nuisibles. Le personnel est également encouragé à signaler leur présence ", a notamment expliqué l’AP-HP.
De son côté, la jeune femme qui a tourné la scène prévoit d’écrire à la direction pour faire part de son mécontentement. 
" Pas question pour moi de retourner dans ce service ", a-t-elle déclaré.


Source : 20 minutes.fr

jeudi 25 avril 2019

Meaux : les parents d’Ilyas ont déposé plainte contre l’hôpital pour homicide involontaire


Le garçon, qui allait avoir 12 ans, est décédé le 26 octobre 2017 au service pédiatrie. Ses parents estiment que la prise en charge de leur enfant était insuffisante, au regard de sa pathologie.
Leïla et Amine veulent comprendre. Et surtout, ils veulent rendre justice à leur fils Ilyas, décédé à l'hôpital de Meaux le 26 octobre 2017, où il avait été transporté en urgence. Ilyas, qui allait avoir 12 ans, était atteint d'une maladie neuromusculaire, l'amyotrophie spinale infantile, qui retentit sur les capacités motrices et respiratoires. Selon ses parents, le personnel médical aurait appliqué une prise en charge standardisée, pas adaptée à la pathologie d'Ilyas. Ils dénoncent des « manquements », dénonçant même une « désorganisation » du service.
Une enquête préliminaire confiée à la Police judiciaire
Raison pour laquelle ils ont déposé plainte, en février dernier, pour « homicide involontaire, à l'encontre du Grand Hôpital de l'Est francilien - site Meaux (GHEF), ainsi qu'à l'encontre du personnel médical », auprès du procureur de Meaux, par le biais de leur avocate Me Natacha Haleblian. Le couple a été auditionné le 11 avril par la Police judiciaire de Meaux. 
De son côté, le GHEF se refuse au moindre commentaire : « Le dossier faisant actuellement l'objet d'une enquête préliminaire, nous ne sommes pas en mesure de répondre aux questions, au risque d'entraver le bon déroulement de l'enquête en cours ».
Ilyas avait été admis aux urgences dans la nuit du 24 au 25 octobre 2017 : il toussotait mais surtout, ses parents avaient constaté - grâce à leur oxymètre - une importante baisse de la saturation (NDLR : quantité d'oxygène dans le sang). Ils avaient demandé aux pompiers que leur enfant soit transporté directement à l'hôpital Necker, à Paris. Et ce, pour la bonne raison que ce centre de référence en maladie neuromusculaire, où Ilyas devait être opéré d'une scoliose deux jours plus tard, connaissait bien sa pathologie. « Les pompiers ont refusé car Meaux était l'hôpital de secteur », indique Leïla, capable de raconter les 33 dernières heures de vie de son fils, minute par minute.
Ilyas avait ensuite intégré le service pédiatrie. « Nous avons redemandé le transfert à Necker mais c'était toujours non. Notre fils a vu un kiné une seule fois par jour. Le personnel ne connaissait pas les machines d'aide à la toux », décrit la maman. « Il fallait passer la main à Necker et héliporter notre fils là-bas. Je n'avais jamais vu l'état de santé de mon fils se dégrader aussi vite, nous leur avons dit. Ce n'est pas une seule erreur qu'il y a eue, mais une succession d'erreurs. C'était de l'hyperconfiance. Le principe de précaution aurait dû être une vigilance extrême », estime Amine.
La cause probable du décès d'Ilyas, écrite dans le compte rendu d'hospitalisation, est un « probable obstructeur bronchique sur bouchon muqueux ». Sa mort résulterait donc d'un problème mécanique et non d'une pneumopathie. « Le personnel médical n'est pas parvenu à faire le bon diagnostic. Ilyas est resté sans surveillance particulière. Son état de détresse respiratoire a été sous-estimé. Il s'est épuisé », estime Me Natacha Haleblian.
Article de Guénaèle Calant
Source : leparisien.fr

Semaine de la vaccination et vaccins contestés...


Hier a débuté la Semaine de la vaccination, créée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et, avec elle, un cortège de «messages de bon sens» incitant les personnes à se faire vacciner en masse, en urgence et contre le plus de pathologies possible. 
Au nom de la santé publique, tous ceux qui s’aviseront d’émettre la moindre réserve sur l’utilité, l’innocuité et l’obligation de tel ou tel vaccin seront stigmatisés, traités d’irrationnels, d’irresponsables ou d’égoïstes. 
Le débat sur la question est confisqué, les positions sont devenues totalement binaires: on est un citoyen obéissant qui se fait piquer sans ciller, ou un anti-vaccin complotiste et dangereux qu’il faut faire taire. Difficile, dans ces conditions, d’envisager sereinement les choses.


Dans les faits, il devient de plus en plus délicat de s’écarter du prêt-à-penser en matière de santé et de proposer de l’information critique et nuancée sans être sanctionné. Ainsi, à la demande de l’OMS, Google a modifié depuis mars les algorithmes de son moteur de recherches d’une façon qui pénalise les sites internet parlant de médecine non conventionnelle. YouTube et Facebook ont annoncé, au même moment, la mise en place de mesures réduisant la visibilité des contenus sur la santé alternative, au nom de la lutte contre les fake news. Toujours le mois dernier, la plateforme Amazon, sous la pression de CNN et du député californien Adam Bennett Schiff, a retiré de son catalogue de vidéos en streaming le documentaire critique (et controversé) sur les vaccins intitulé Vaxxed: from Cover-Up to Catastrophe. Le message est clair: restez dans le droit chemin ou vous serez bâillonné.


Parce que nous ne cédons pas à l’intimidation et persistons à croire que tout peut (et doit) être discuté en démocratie, nous vous proposons donc cette semaine un article sur la rougeole qui tempère quelque peu l’hystérie et les raccourcis actuels sur le sujet


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Prenez-soin de vous, 
Article d'Alternative Santé

mardi 23 avril 2019

Santé publique et environnement : Lancement d’un portail internet pour recueillir les alertes du public


Mediator, amiante, sang contaminé… Pour faciliter le dépôt des alertes relatives aux atteintes à la santé publique et à l’environnement, la Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé publique et d’environnement (cnDAspe) a lancé, le 09 avril dernier, un portail en ligne sécurisé, via le site www.alerte-sante-environnement-deontologie.fr.

Créée par la loi n°2013-316 du 16 avril 2013 relative à l'indépendance de l'expertise en matière de santé et d'environnement et à la protection des lanceurs d'alerte, suite au scandale du Mediator, cette instance indépendante composée de 22 membres bénévoles nommés par arrêté (parlementaires, membres du Conseil d’État, personnalités qualifiées), prend enfin son envol.

La cnDAsp a notamment pour mission de faciliter la remontée des signalements issus de la société civile sur les menaces et les dégâts sanitaires ou environnementaux, d’en suivre l’instruction et de transmettre les cas « plausibles » et « documentés » aux ministères compétents, tout en garantissant une confidentialité permettant de protéger les lanceurs d’alerte. Cette commission peut également s’auto-saisir et remonter son signalement auprès des autorités compétentes. 

Quels types d’alertes sont concernés ? 

Il s’agit de toutes les atteintes, qu’elles soient constatées ou suspectées, à la santé publique ou à l’environnement, car l’objectif est bien celui d’éviter des drames et crises sanitaires ou environnementales graves.

Sur le site internet de la cnDAsp, il est précisé que l’évènement indésirable doit être lié à l’un des produits suivants :  

    * produit à usage médical ;
    * un acte médical ou un examen ;
    * d’autres produits (produit cosmétique, de tatouage, complément alimentaire, produit ou substance psychoactive, produit ou substance de la vie courante).

Qui peut déposer les alertes ? 

Consommateurs, usagers, salariés, associations, syndicats ou entreprises… Tous peuvent faire remonter des signalements en matière de santé publique et d'environnement.

Les lanceurs d’alertes individuels doivent toutefois respecter une procédure strictement encadrée, dont tous les détails (conditions à remplir pour déposer une alerte, constitution du dossier, suivi du signalement, etc.) sont précisés sur le portail en ligne. 

Il est ainsi spécifié que tout lanceur d’alerte doit au préalable prévenir, selon sa situation, son employeur, l’autorité administrative ou l’ordre professionnel compétent, de l’atteinte sanitaire ou environnementale. En l’absence de réponse de sa part dans un délai de trois mois, il peut déposer son alerte sur le site de la cnDAspe. 

En cas d’urgence, c’est-à-dire dans l’hypothèse d’ « un danger grave et imminent ou en présence d’un risque de dommages irréversibles pour les milieux de vie ou la santé de personnes », le signalement peut être directement transmis à la cnDAspe, au Défendeur des droits, à l’autorité judiciaire, à l’administration compétente ou à l’ordre professionnel concerné.

Depuis sa création, la cnDAspe n’a reçu que cinq signalements. Ce faible nombre s’explique probablement par le fait que, jusqu’alors, elle ne pouvait être saisie que par voie postale. Tous espèrent que la mise en place de cette plateforme facilitera le dépôt des prochains signalements, tout en encadrant strictement la procédure pour éviter les alertes fantaisistes. 

Reste à suivre le lancement de ce portail avec attention, et nous jugerons s’il aura pour effet de stimuler la réactivité des autorités compétentes sur les atteintes sanitaires et environnementales relayées par la société civile.

Article de Maître Noémie Mandin
SELARL YAHIA Avocats
www.yahia-avocats.fr 


Source : DSIH

dimanche 21 avril 2019

Le point sur l'épidémie de grippe



Circulation quasi-exclusive des virus grippaux de type A, avec co-circulation des virus A(H3N2) et A(H1N1 pdm09).
Sur 8 semaines d’épidémie, 1,8 millions de consultations pour syndrome grippal ont été réalisées.
Environ 6. 600 passages aux urgences pour état grippal dont près de 11.000 hospitalisations (16%) durant l’épidémie...



1.877 cas graves admis en réanimation signalés dont 289 décès durant la période de surveillance.
13.100 décès toutes causes et tous âges confondus en excès, dont 9.900 attribuables aux virus de la grippe durant la période de surveillance.
La couverture vaccinale est actuellement de 47,2% chez les personnes à risque.



Cancer pancréatique : un accroissement inquiétant


Les gastro-entérologues restent assez démunis face à l’accroissement du nombre de cancers pancréatiques, qui pourrait être favorisé par l’alimentation industrielle et les pesticides.

Les données épidémiologiques ne sont guère rassurantes concernant le cancer du pancréas, "dont le nombre de nouveaux cas annuels est passé de 6.000 en France en 2006 à 14.000 actuellement", a rappelé le Pr Vinciane Rebours (Hôpital Beaujon, Clichy-la-Garenne, 92). Compte tenu de la relative pauvreté des résultats thérapeutiques, le cancer pancréatique pourrait donc devenir rapidement une importante cause de mortalité. "Parmi les hypothèses évoquées pour expliquer cette flambée de cancers pancréatiques depuis 20 ans, figurent les modifications du mode de vie observées depuis le début des années 1980, car l’accroissement de ces tumeurs se voit surtout dans les pays occidentaux." L’utilisation plus fréquente d’aliments industriels pourrait aussi, en stimulant l’activité des îlots de Langerhans, favoriser une inflammation du tissu exocrine pancréatique environnant, puis l’apparition de cancers. Enfin, la pollution pourrait entrer en jeu, notamment celle liée à l’utilisation de pesticides, "car on observe des clusters de cancers pancréatiques, dans certaines régions agricoles, en particulier vinicoles, où ces produits sont employés", a expliqué le Pr Rebours. Cependant, des facteurs de risque plus classiques comme le tabac, l’obésité, le diabète ou plus, rarement, des paramètres génétiques, sont également impliqués.

Les progrès thérapeutiques sont limités car une minorité de tumeurs est résécable, 50 % de ces cancers étant diagnostiqués à un stade métastatique, et 30 % à un stade avancé avec envahissement vasculaire. De plus, malheureusement, certaines nouvelles voies thérapeutiques source d’espoir dans d’autres tumeurs, comme l’immunothérapie, ont échoué à démontrer un quelconque effet dans le cancer pancréatique. "Ce qui pourrait être lié au fait que son développement s’accompagne de peu de mutations", a indiqué le Pr Rebours.

Survie doublée avec le protocole Folfirinox

Une avancée récente a toutefois été représentée par l’utilisation du protocole de chimiothérapie Folfirinox modifié (oxaliplatine, acide folinique, irinotécan, 5-fluorouracile) à la place de la gemcitabine, qui représentait auparavant le traitement de référence en situation adjuvante. L’étude de phase 3 franco-canadienne Prodige 24, entreprise chez 493 patients, opérés d’un adénocarcinome pancréatique localisé, a mis en évidence une survie sans progression doublée avec 12 cycles de chimothérapie mFOLFORINOX en comparaison de 6 cycles de gemcitabine (21,6 mois contre 12,8 mois, p < 0,0001) et une survie globale médiane nettement améliorée à 3 ans (63 % contre 49 %). Les effets secondaires de grade 3 et 4 (neutropénies, diarrhées…) ont été plus nombreux sous mFOLFORINOX que sous gemcitabine (76 % contre 53 %). "Mais ils sont gérables et ne remettent pas en question le meilleur rapport bénéfices-risques de cette combinaison", a indiqué le Pr Jean-Baptiste Bachet (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris). "Une chimiothérapie de type FOLFORINOX peut aussi être proposée dans les cancers localement avancés, n’ayant pu bénéficier d’un geste chirurgical, et en première ligne des cancers métastatiques lorsque les patients conservent un bon état général, une alternative étant représentée par la combinaison gemcitabine-nabpaclitaxel", a ajouté le Pr Sauvanet (Hôpital Beaujon, Clichy-la-Garenne, 92).

Article de Corinne Tutin ( Egora.fr)

Sources : 
D’après les communications de V. Rebours et A. Sauvanet (Clichy-la-Garenne), et J.-B. Bachet (Paris), lors des Journées francophones d’hépatologie-gastroentérologie et d’oncologie digestive (JFHOD, Paris, 21- 24 mars 2019).

samedi 20 avril 2019

Gilets jaunes les manifestants blessés seraient fichés ?


Les personnes qui ont été blessées lors des manifestations de « gilets jaunes » ont-elles fait l’objet d’un « fichage » par les personnels des services d’urgences, via un dispositif d’identification – appelé Si-Vic – créé après les attentats de 2015 pour gérer les « situations sanitaires exceptionnelles » ?
Si les autorités compétentes ont toujours reconnu avoir ponctuellement recours à ce système d’information afin de « consolider le nombre de victimes prises en charge », elles ont également toujours démenti toute possibilité d’un usage abusif, garantissant notamment que le ministère de l’intérieur n’avait accès ni aux données ni à l’outil, sauf en situation d’attentat. Le dispositif ne « comporte pas de données médicales », assurent-elles.
« Jamais je ne demanderai aux soignants de ficher leurs malades », avait tweeté la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn en février. « Connaître le nombre de personnes hospitalisées qui seraient soit des “gilets jaunes”, soit des forces de l’ordre, ça n’est pas comme ça que fonctionnent les hôpitaux, et heureusement ! », avait-elle lancé sur Europe 1. "Le Canard Enchaîné" concluait dans son article du 17 avril : "En effet, ce ne serait vraiment pas civique..."


« Saisir les identités »

Il y a quelques jours, c’était au tour de Martin Hirsch, le patron de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), de certifier que cette procédure permettait de « répondre au mieux aux enjeux sanitaires, pas de violer le secret ». Ildénonçait une « agitation de mauvaise foi » après la publication par le Canard enchaîné le 17 avril d’un message interne au groupe hospitalier demandant aux personnels de « saisir les identités » des blessés.
Des propos qui n’ont visiblement pas suffi à rassurer le Conseil national de l’Ordre des médecins. « Alerté par des médecins, notamment responsables de départements d’information médicale ou de services d’urgences », l’Ordre a annoncé, vendredi 19 avril, avoir saisi la direction générale de la santé (DGS), au ministère de la santé, pour qu’elle lui apporte « toutes précisions utiles » au sujet du déploiement du dispositif.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a également été saisie « afin de recueillir son avis sur l’extension du système qu’elle avait autorisé pour faire face à des situations sanitaires exceptionnelles, dans un contexte qui paraît être bien différent ».
Le même jour, une plainte a été déposée au tribunal de grande instance de Paris par une personne blessée à la main par un tir de grenades lors d’une manifestation de « gilets jaunes » le 9 février et soignée à l’hôpital européen Georges-Pompidou (15e arrondissement de Paris). Au motif, notamment, de « collecte illicite de données à caractère personnel » et « violation du secret professionnel ». Arié Alimi, son avocat, dénonce un « fichage discriminatoire à raison de l’appartenance politique ».

« Les patients n’étaient pas informés »

A la DGS, on assure que Si-Vic a déjà été activé « plus d’une centaine de fois » depuis sa création, lors d’attentats ou lors d’événements avec de nombreuses victimes. Selon la DGS, le système n’a par ailleurs été activé lors des manifestations de « gilets jaunes » sur l’ensemble du territoire national « que les 8 et 15 décembre 2018. Il a ensuite été activé ponctuellement selon la situation locale par les agences régionales de santé ou les SAMU ».

Sous couvert d’anonymat, un médecin urgentiste de l’AP-HP raconte au Monde avoir trouvé « très gênant » la demande de la direction de remplir Si-Vic, notamment parce que « les patients n’étaient pas informés qu’ils étaient inscrits dans ce fichier ». Il explique avoir choisi à titre personnel de ne pas remplir les noms des patients, « sauf en cas d’attentat ».
Interrogée par le Monde sur cette absence de communication aux principaux concernés, la DGS assure que « ce système d’information transitoire sera remplacé dans les prochains mois par un système d’information pérenne qui comprendra une fonctionnalité permettant de délivrer à la personne une information sur ses droits ».

Dans "Le Canard Enchaîné" du 17 avril l'urgentiste Gérald Kierzek (chroniqueur aussi à LCI), a relancé la polémique dans un tweet rageur daté du samedi 13 avril, alors qu'il était de garde à l'Hôtel-Dieu. "Consignes à l'instant d'appeler l'administrateur de garde si patients #Gilets Jaunes aux urgences...Et puis quoi, encore (...) ?".

(à suivre)

Le chômage serait responsable de 10.000 à 14.000 décès par an



Maladies cardiovasculaires, troubles du sommeil, addictions… Perdre son travail et avoir du mal à en retrouver nuit gravement à la santé.

Un rapport de l’association Solidarités nouvelles face au chômage alerte sur l’état de santé des demandeurs d’emploi. Selon les données publiées dans ce rapport, en France, 10.000 à 14.000 décès par an seraient imputables au chômage. Un demandeur d’emploi aurait trois fois plus de risques de décéder qu’un actif. Pr Michel Debout, psychiatre, répond aux questions du Magazine de la santé.

Qu’est-ce qui fragilise la santé des demandeurs d’emploi ?
Pr Michel Debout : "Le moment où l’on perd son emploi, c’est-à-dire un licenciement, un plan social ou un dépôt de bilan pour les artisans ou les commerçants, les agriculteurs qui ferment leur exploitation, est un moment authentiquement traumatique et donc comme les gens qui sont agressés ou blessés, les chômeurs sont exposés au stress post-traumatique. La différence, c’est que pour les autres, on fait quelque chose et que pour les 6 millions de chômeurs, on ne fait rien !"
Le chômage favorise-t-il les addictions ?
Pr Michel Debout : "Malheureusement oui. Surtout quand le chômage s’installe et dure. Si l’addiction existait avant la période de chômage, et qu’elle était maîtrisée, elle peut rebondir. Que ce soit l’alcool ou la drogue… c’est un enfermement de la personne car elle n’a pas d’autres possibilités pour dépasser cette situation difficile. Les demandeurs d’emploi ne sont pas tous fragiles ou malades, mais ils sont tous fragilisés. S’ils sont fragilisés et qu’en plus ils ont des problèmes de santé, la dégradation de leur état peut être très grave."
Est-ce qu’on dénombre davantage de suicides chez les chômeurs ?
Pr Michel Debout : "Dans la population générale, 20% des personnes ont des pensées suicidaires. Chez les chômeurs, cette proportion monte à 30%. Quant au risque de passage à l’acte, il est de 3% dans la population générale et 6% chez les chômeurs. Donc oui, il y a davantage de risques de tentatives de suicides et de morts par suicide chez les chômeurs, dans des situations dramatiques avec parfois des crimes familiaux et le suicide de la personne."
Selon votre rapport, 40% des chômeurs ont déjà renoncé à un soin pour des raisons financières contre 25% des actifs. Est-ce que le plan santé, annoncé par Emmanuel Macron, permet d’apporter des solutions ?
Pr Michel Debout : "Ce qu’a dit le président est très important : il nous a dit qu’il fallait aider les pauvres à sortir de leur pauvreté. Il faudrait aussi que l’on évite aux chômeurs de sombrer dans la pauvreté. Dans la mesure où il y a un risque pour la santé, il faut surtout développer la prévention. Le Premier ministre a expliqué que les morts sur la route étaient sa priorité, c’est très bien, mais pourquoi les morts par chômage ne sont pas sa priorité ?"


Fin de la grève à l'hôpital de Niort


Après 241 jours de conflit, les personnels de l’hôpital de Niort ont repris le travail.

Les organisations syndicales ayant obtenues  des CDI supplémentaires et un accord sur le financement des travaux de rénovation en psychiatrie avec l’ARS.
Le mouvement avait commencé en août dernier pour dénoncer les problèmes de moyens dans la prise en charge des patients en psychiatrie. 
Les grévistes demandaient notamment davantage de postes en personnel soignant pour améliorer les conditions d’accueil des patients.

Comme quoi la persévérance dans les actions revendicatives est porteuse de résultats positifs dans l'intérêt général.

vendredi 19 avril 2019

Non à la prime au mérite au Centre hospitalier de Centre Bretagne Pontivy-Loudéac


Les organisations syndicales appellent les agents du Centre hospitalier de Centre Bretagne Pontivy-Loudéac à débrayer le mercredi 24 avril de 14 heures à 16 heures.

Il est  dénoncé une prime au mérite mise en place par la direction de l’hôpital, situé à Noyal-Pontivy, les organisations syndicales exigent le retrait de cette dite prime.

En 2018 cette prime a été attribuée à 58 personnes , pour un montant total de 10.000 euros, notamment liée à l’assiduité des agents récompensés.

Une pétition circule en ce moment elle a déjà 600 signataires.

L’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science


Docteur Richard Moskowitz, médecin depuis plus de 50 ans: L’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne repose nullement sur la science ; il s’agit de « scientisme », d’une foi quasi religieuse dans les vaccins
(Brian Shilhavy, Health Impact News,  12 mars 2019)




Le Dr Richard Moskowitz est médecin depuis 1967. Il a fait ses études à Harvard en sciences biochimiques et a reçu son diplôme de médecin à l’Université de New-York en 1963. Après avoir fait un graduat en philosophie à l’Université du Colorado, il a effectué un stage à l’hôpital St. Anthony de Denver.

En 2015, lorsque la première hystérie au sujet de la rougeole a éclaté dans les médias, le Dr Moskowitz a eu la gentillesse de nous autoriser à publier son article : The Case against immunizations qui reste l’un de ses écrits les plus brillants sur le sujet que nous ayions jamais publié. Pour réaliser ce travail, le Dr Moskowitz s’est, bien entendu, appuyé sur ses connaissances du sujet comme sur des décennies de pratique de la médecine clinique.
Le Dr Moskowitz vient de rédiger un autre article sur le thème des « Epidémies de rougeole » en 2019, ainsi que sur le récent appel à une vaccination obligatoire.
Il y expose le sophisme selon lequel « la science est bien établie » en matière de rougeole et de vaccins.
« Contrairement à ce que l’on nous a dit, la science est bien loin d’être établie sur l’efficacité des vaccins.

Ces suppositions ne relèvent pas de la science, mais essentiellement du scientisme, d’une foi quasi religieuse caractérisée par son dogmatisme et  par l’étouffement de la pensée critique, du doute, du questionnement par rapport aux vérités prétendument établies.  La véritable science a bien d’autres exigences ! 
Tout ceci fait comprendre pourquoi les médias s’abstiennent de signaler les dommages et les décès dus aux vaccins. »
Ces épidémies de rougeole : des pensées hors saison.




Alliance pour la protection de la Recherche
Par le Dr Richard Moskowitz, M.D.


Extraits :
Avant que l’hystérie actuelle au sujet de la rougeole ne dégénère encore plus, un brin de bon sens pourrait nous aider à réfléchir plus attentivement avant de nous dépêcher de prendre des mesures qui ne fonctionneront pas et feront vraiment des dégâts.
Refuser un traitement médical non souhaité est un droit fondamental que toutes les nations civilisées ont juré de respecter, à la seule exception possible d’une menace grave et imminente pour la santé publique. Les quelques épidémies de rougeole localisées qui ne dépassent souvent pas quelques dizaines ou centaines de cas ne correspondent pas en fait à ce critère.
Toutes ces épidémies sont typiques de celles qui se sont produites depuis l’introduction du vaccin. D’autres épidémies semblables continueront sans doute de se produire, même si la campagne bien financée de l’industrie du médicament parvenait à vacciner tout le monde.

Pourtant, le Département de la santé de l’Etat de Washington a déclaré une urgence de santé publique sur cette base. Plusieurs autres Etats envisagent de faire la même chose, et les médias se sont associés avec enthousiasme à cette politique comme les éditoriaux du New-York Times, du Boston Globe et autres grands magazines. 

Les stations radio comme les émissions débats sur NPR, toutes bien intentionnées, mais propageant sans cesse des peurs alarmistes et des exagérations, comme s’il s’agissait de vérités bien établies. Ces médias citent souvent des cas d’épidémies modestes comme justification suffisante pour éliminer les exemptions aux vaccinations pour croyance personnelle, et qui ont encore cours dans divers Etats.
Une violation flagrante du Premier amendement et l’exemple le plus récent et le plus inquiétant est la pression exercée par le Congrès sur Facebook et autres médias sociaux pour censurer les publications qui osent susciter des questions ou des doutes sur les vaccins, ainsi que sur l’obligation vaccinale.
D’un autre côté des politiciens et des journalistes n’ont rien fait de plus que de croire les informations que des médecins et des autorités de santé publique leur communiquent.
Malheureusement, ce qui leur est communiqué ne relève pas seulement d’une mauvaise éthique, mais aussi d’une mauvaise science, basée sur des hypothèses totalement contredites par la recherche actuelle, tout en violant les droits de l’homme les plus fondamentaux, ainsi que les valeurs morales qui nous sont chères.

Souvent supposées aller de soi sans même avoir besoin d’être énoncées, encore moins prouvées, leurs hypothèses fondamentales sont en réalité deux postulats qui s’appuient l’un sur l’autre pour les soutenir, à savoir :

1) que ces petites épidémies de rougeole et autres maladies infectieuses contre lesquelles nous vaccinons sont en fait initiées et propagées par des individus non vaccinés.
 2) que les vaccins sont, non seulement miraculeusement sûrs, mais également uniformément efficaces pour immuniser les personnes; de sorte que seules les personnes non vaccinées restent susceptibles et donc capables de transmettre ces maladies à d’autres.

Mais il n’est pas possible d’avoir les deux à la fois. Car si ces postulats étaient tout à fait vrais, si l’immunité conférée par le vaccin antirougeoleux était vraiment comparable à l’immunité absolue et permanente résultant de la maladie et de son rétablissement, les non-vaccinés ne constitueraient une menace pour personne d’autre qu’eux-mêmes, sur la base d’un libre choix de leur part ; de sorte que ceux qui prennent le vaccin n’auraient absolument rien à craindre.
Inversement, si les personnes vaccinées risquent effectivement de contracter la maladie à partir de personnes non vaccinées, c’est que le vaccin est manifestement inefficace au point que tout ce qu’il offre ne peut constituer une immunité réelle ou authentiquement efficace.
Quoi qu’il en soit, il existe de nombreuses preuves scientifiques solides selon lesquelles ces deux hypothèses sont tout simplement fausses.
La grande majorité des cas de rougeole, d'oreillons et d'autres maladies que l’on prétend pouvoir être prévenues par un vaccin, au cours d’épidémies passées ou récentes, ont été, dans 75 à 95% des cas, observées chez des personnes vaccinées. Une étude récente sur la rougeole en Chine, où plus de 99% de la population fut vaccinée en fonction d’une loi rendant cette vaccination obligatoire a néanmoins permis d’observer plus de 700 épidémies localisées, et ce, en une seule année, pour un total de près de 26.000 cas.
Il en va à peu près de même pour les éclosions récentes d'oreillons aux États-Unis, où 95 à 100% des cas ont été trouvés chez des vaccinés.
Ainsi, même si toutes les exemptions non médicales étaient éliminées et que pratiquement tout le monde était vacciné, comme le nécessiteraient les nouvelles lois proposées, des épidémies similaires continueraient sans doute de se produire.
En d’autres termes, la prétendue immunité conférée par les vaccins est une astuce, une contrefaçon de la réalité et «l’immunité collective», objectif justifiant les obligations, généralement lié à un taux de vaccination de 95% ou plus dans le cas de la rougeole, constitue une chimère, des vœux pieux que la vaccination ne peut tout simplement pas atteindre, contrairement à la maladie naturelle. Les experts de la santé publique savent depuis longtemps que les épidémies de grande ampleur ne se produisent plus lorsqu'au moins 80% de la population a été atteinte par la maladie et en a guéri. C’est cela, et seulement cela, qu’est l’immunité de groupe. S’attendre à ce que le vaccin atteigne un niveau encore plus élevé, sans épidémie, est un pur fantasme et contraire de la science pure et dure.
En outre, des scientifiques ont également démontré que les personnes vaccinées à partir de virus vivants, tels que la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle, le rotavirus, la poliomyélite orale et certaines versions de la grippe, les «répandaient» régulièrement dans leur entourage et étaient donc contagieuses  pendant plusieurs semaines.
En ce qui concerne la réapparition de la coqueluche ces dernières années, par exemple, de nombreuses études ont montré que les épidémies de plus en plus importantes et fréquentes de la maladie étaient également transmises par des individus vaccinés, même si la bactérie n’était plus vivante, en partie par sélection naturelle de souches résistantes aux vaccins, comme cela a été documenté dans le cas d’autres vaccins non vivants (HiB, pneumocoques et, éventuellement, poliomyélite injectable).

"En bref, la volonté de vacciner autant de personnes que possible et l'intimidation et la colère contre les parents qui choisissent de ne pas vacciner qui vont de pair, sont non seulement cruels et peu réalistes, mais contribuent également à créer et à propager les maladies que les vaccins ont été conçus pour éradiquer."
Plutôt que de simplement accepter le fait que les vaccins ont, au mieux, une efficacité partielle et limitée, nous permettons au CDC et à l’industrie du médicament de jouer sur nos craintes au point de transformer ces épidémies localisées de rougeole en un semblant redoutable de menace imminente, une urgence de santé publique, constituant une menace sérieuse pour la société, justifiant la vaccination forcée de tous, même contre la volonté des intéressés si nécessaire, et annulant ainsi tous les codes et traités auxquels nous avions souscrit: le Code des droits de l'homme de Nuremberg et la Déclaration d'Helsinki régissant la recherche biomédicale, qui insistent tous deux sur le droit de chaque patient et de chaque sujet de donner son consentement éclairé à toutes les procédures médicales et chirurgicales, en interdisent explicitement leur administration par la force.

La science n'est pas définitivement établie une fois pour toutes.
Contrairement à ce qu’on nous dit, la science est loin d’avoir dit son dernier mot sur l’efficacité des vaccins. Cela serait déjà suffisant pour effacer le mythe selon lequel la vaccination obligatoire serait nécessaire.
Mais ce n’est pas la seule raison, ni même la plus importante.
La sécurité des vaccins est encore très loin d’être établie, pour le dire gentiment et pour de très bonnes raisons.
En premier lieu, de nombreuses études ont montré que les enfants qui contractent des infections fébriles aiguës telles que la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle et la grippe et guérissent dans la suite sont beaucoup moins susceptibles de développer des maladies auto-immunes chroniques et un cancer au cours de leur vie que les enfants simplement vaccinés contre ces maladies.
D’autres études encore relient les risques de décès, d’hospitalisation et d’autres réactions indésirables graves, non pas à un vaccin ou à des vaccins en particulier, mais plutôt au nombre total de vaccins administrés, à la fois simultanément ou au cours de la vie du patient.
En d'autres termes, ces terribles résultats ne peuvent pas simplement être considérés comme des bizarreries individuelles, qui ne seraient spécifiques qu'à certains individus hypersensibles, mais semblent plutôt être liés à la nature même du processus de vaccination.
Ces résultats sont déjà plus que suffisants pour remettre en question, voire discréditer, le respect presque universel accordé au concept de vaccination, sans parler du chèque en blanc qui permet et même incite l’industrie pharmaceutique à développer, commercialiser et finalement imposer de plus en plus de vaccins, partant du principe que les vaccins sont sans danger et efficaces dans tous les domaines, qu’ils économisent d’énormes sommes d’argent grâce à la non-prise en charge des patients atteints de ces maladies, et qu’il est donc correct, voire souhaitable, d’empiler autant de doses de nombreux vaccins différents qu’il est possible de commercialiser, souvent sans autre raison que celle de disposer de la capacité technique pour les fabriquer.
C’est la même hypothèse qui permet à l’industrie pharmaceutique d’organiser ses propres études d’innocuité sans véritable contrôle placebo des individus non vaccinés. Cette façon de procéder limite les effets indésirables à ceux qui sont examinés quelques heures ou quelques jours après la vaccination, excluant ainsi automatiquement les maladies chroniques qui pourraient survenir dans la suite; cela donne à l'enquêteur principal le pouvoir illimité de déterminer si une réaction indésirable rapportée est liée ou non à un vaccin, selon des critères jamais spécifiés; et cela permet au CDC d'insister sur le fait que les vaccins sont uniformément sûrs et efficaces sans mener leurs propres études indépendantes, même si le Congrès a légiféré et la Cour suprême a confirmé que les vaccins sont «inévitablement dangereux», afin de protéger les fabricants de toute responsabilité par rapport aux décès et aux dommages qu'ils provoquent, une « faveur » gratuite jamais accordée à aucune autre industrie.
En bref, ces hypothèses ne relèvent pas de la science, mais simplement du scientisme, une religion qui prétend parler au nom de la science et qui se caractérise par un dogmatisme, qui étouffe l'esprit critique, le questionnement et le doute par rapport à des vérités prétendument établies. La véritable science est en droit d’exiger beaucoup plus. Tout ceci explique pourquoi les médias s'abstiennent de signaler les décès ou les dommages dus aux vaccins sans avoir à s’interroger, et pourquoi la plupart des médecins offrent à leurs enfants les mêmes vaccins que ceux qu'ils administrent à leurs patients.
Ce qui m'amène à mon dernier point, à savoir que si la vaccination et les vaccins étaient effectivement sûrs et efficaces dans leur ensemble, alors les milliers de parents qui croient sincèrement que leurs enfants sont décédés après avoir été vaccinés ou ont eu la santé endommagée par les vaccins et doivent vivre chaque jour de leur vie avec cette terrible réalité, sont soit de fieffés menteurs, ignorants ou stupides, et méritent donc peut-être même que leurs histoires soient ignorées et rejetées d'emblée par la communauté médicale, les médias et le grand public !
Pourtant, leurs souffrances, quelle qu'en soit la cause, appellent à tout le moins à de la prudence, de la retenue et à une simple compassion pour le point de vue de ceux dont l'expérience vécue est si tragiquement différente de celle de tous ceux qui ont le privilège d'ignorer ou de se montrer insensibles à  tous ces drames.
En tant que médecin de famille qui a soigné bon nombre de ces enfants au fil des ans, je peux affirmer avec une certitude absolue que la grande majorité de ces parents ne sont en aucun cas des «anti-vaccins» ignorants, crédules ou hostiles à la science.
Bien au contraire, ils sont souvent bien éduqués, bien informés et ont généralement consacré leur vie à percer le mystère de ce qui est vraiment arrivé à leurs enfants et ne demandent plus qu’une seule chose, c’est que les vaccins soient rendus aussi sûrs que possible, sur la base d'une enquête minutieuse menée par des scientifiques indépendants de l'industrie du médicament.
Après plus de cinquante ans passés « dans les tranchées », je puis également attester que le sens instinctif et pratique de parents attentionnés est souvent un guide beaucoup plus précis et plus fiable sur les causes des tragédies qu’ils ont subies que des déclarations savantes qui les prémuniraient contre le besoin de prendre réellement en compte les détails de leur expérience vécue.
Enfin, le respect généralisé et presque universel accordé à la vaccination, fondé sur le catéchisme selon lequel les vaccins sont non seulement sûrs et efficaces, mais également parmi les réalisations suprêmes de la médecine moderne, m’a poussé à écrire. J’étais animé d’un réel pressentiment, comme du sens de l’urgence, à un moment critique de notre histoire, alors que les droits des patients de refuser un traitement médical non souhaité ont depuis toujours été considérés comme sacrés. Il en va de même pour le droit des parents de pouvoir prendre des décisions au nom de leurs enfants. Ces droits sont aujourd’hui, comme jamais, remis en question !
Je me sentirais bien récompensé si mes paroles, mon raisonnement, la tristesse, la peur et l’indignation que je ressens depuis longtemps à ce sujet pouvaient favoriser un débat sain et permettraient de faire davantage avancer le travail scientifique rigoureux qui reste à faire.


Sources: 



Voir aussi:


jeudi 18 avril 2019

Grève prévue le 25 avril au Centre hospitalier Ouest Réunion (CHOR)



Le  CHOR, après quelque semaines de fonctionnement, seulement, va essuyer sa première grève...

Les revendications des personnels portent  sur le respect des horaires quotidiens et des plannings des week-ends, l'augmentation du nombre de brancardiers et d’agents de nettoyage, ainsi que le réajustement des effectifs dans les services ayant des difficultés…  

mercredi 17 avril 2019

Grève des services d'urgences de l'AP-HP : Des solutions s'imposent !...


Patrick Pelloux , Président de l'Association des Médecins Urgentistes de France (AMUF),  dénonce le fait, dans un article passé dans Le Figaro du 16 avril, que : "Le peuple est devenu violent, il n'y a plus de respect de l'autre, plus de politesse, certains exigent de n'être soignés que par des hommes ou que par des femmes. Le personnel n'en peut plus de se faire insulter et tabasser."  
Tout est dit dans les propos tenus par Patrick Pelloux.

Le mouvement de grève s'intensifie

Lundi 15 avril,  dans la soirée,  alors que le taux de grévistes a dépassé les 30 % ( dans la journée) les hôpitaux de Cochin, Bicètre, George-Pompidou et Robert-Debré ont rejoint le mouvement. de grève illimitée des services d'urgences.

Pour "La Vie Hospitalière" : les personnels sont épuisés, ils n'en peuvent plus de travailler  dans des conditions de plus en plus difficiles, avec un manque de sécurité de plus en plus flagrant et préoccupant.
Il n'y a pas de secret la seule solution ne peut se trouver que dans une augmentation des effectifs claire et nette, et ceci dans les meilleurs délais possibles.

Source :  Le Figaro

mardi 16 avril 2019

Le malaise est grandissant à l'AP-HP


Un préavis de grève appelant l’ensemble du personnel à se mobiliser pour le week-end de Pâques, a été déposé par huit organisations syndicales

Ce préavis couvre la période du jeudi 18 avril à 21 heures au samedi 20 avril à 7 heures. Les syndicats réclament «l’arrêt des fermetures de services (...), des plans d’économies et des suppressions d’emplois». Ils demandent également «la titularisation des contractuels», une «revalorisation» des salaires et un budget «à la hauteur des besoins de la population». 
Pour tous ces sujets, ils espèrent l’ouverture de «véritables négociations» avec la direction. Cette dernière, qui se dit «très attentive au dialogue social», propose d’ores et déjà la mise en place de 45 emplois supplémentaires à répartir «en fonction des besoins» et se dit prête à donner une «réponse tangible» sur les rémunérations. 
Les patients sont accueillis par les soignants grévistes, obligés d’assurer la continuité des soins, mais ces derniers portent un brassard.


Les problèmes mis en avant pas le personnel de l’AP-HP ne sont pas propres aux hôpitaux franciliens. Tous les hôpitaux publics de France sont en difficultés, comme le rappelle régulièrement la Fédération des hôpitaux de France (FHF). Étranglés financièrement, les centres hospitaliers font face à un déficit de plus en plus important. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui se dit consciente de ces enjeux, a fait un geste en mars en débloquant 300 millions d’euros. Elle espère également que son plan, baptisé Ma Santé 2022, va permettre de répondre aux difficultés des hôpitaux publics. En attendant, la FHF rappelle l’urgence de la situation et l’inquiétude des Français à ce sujet. Un sondage mené durant le Grand débat national indiquait que 94% d’entre eux attendent une augmentation des moyens financiers pour l’hôpital public français, 88% d’entre eux estimant qu’il était «en danger».

Source :  Le Figaro.fr
(d'après un article d'Hayat GAZZANE)


lundi 15 avril 2019

Hôpital : « Ecoutons les soignants avant que la résignation ne l’emporte »


Dans le cadre du grand débat national, médecins, infirmiers et autres salariés des hôpitaux parisiens (AP-HP) se sont réunis à sept reprises ces dernières semaines. La restitution a lieu lundi. Ils demandent des « conditions de travail sereines et décentes ».

Le grand débat national, où les questions de santé ont souvent été évoquées, a aussi eu lieu à l’hôpital : médecins, infirmiers et autres salariés des hôpitaux parisiens (AP-HP) se sont réunis à sept reprises ces dernières semaines. 
La restitution de ces discussions aura lieu lundi. Dans une tribune intitulée « Ecoutons les soignants avant que la résignation ne l’emporte » et publiée par le JDD.fr, les organisateurs lancent un appel à « un changement général » alors que débute aujourd’hui un mouvement de grève dans quatre services d’urgence parisiens. « Le premier constat unanimement partagé est le manque de temps et de personnels menant à la déshumanisation, écrivent-ils, les actes techniques sont valorisés mais le temps d’échange auprès ou autour du patient disparaît. »

La tribune :

« L’hôpital public, ignoré dans les questions du grand débat national, a été évoqué largement lors des réunions publiques. A l’initiative du personnel, 7 débats ont été organisés dans 7 sites de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris*, accompagnés par quatre garants d’origines diverses**. Soignants, médecins, administratifs, patients et citoyens ont pu s’exprimer et apporter des propositions. Au total, 614 personnes ont participé. La restitution de ces débats aura lieu le 15 avril, et bien que la ministre de la Santé ait décliné notre invitation, il nous semble important de faire connaitre les conclusions de ces réunions.
Sans surprise, il est apparu que l’hôpital est une communauté, où on ne vient pas travailler par hasard : toutes et tous ont manifesté avec force l’attachement à leur métier et au service public. Mais de l’aide-soignante au chef de pôle, du brancardier à la diététicienne, du kiné à l’infirmière, tous ont exprimé les mêmes constats, le même désarroi, et la même inquiétude pour l’avenir. L’aspiration au changement est générale.

Les sous-effectifs en personnel entraînent une dégradation de la qualité de vie au travail et en conséquence, de la qualité et sécurité des soins

Le premier constat unanimement partagé est le manque de temps et de personnels menant à la déshumanisation. Les actes techniques sont valorisés mais le temps d’échange auprès ou autour du patient disparait. Les sous-effectifs en personnel dans les services cliniques et techniques (radiologie, laboratoires…) entraînent une dégradation de la qualité de vie au travail et en conséquence, de la qualité et sécurité des soins. ‘Pour bien faire son travail, il faut du temps et le temps c’est des humains.’ L’intensification du travail, la course à l’activité pour être ‘rentable’, conduit à une perte de sens : ‘Nous considérons que la médecine publique ne doit pas forcément être rentable, ce qui ne veut pas dire qu’elle doit perdre de l’argent, mais elle doit rendre service au public.’ Les soignants n’en peuvent plus de faire les frais des restrictions budgétaires, de constater, année après année, que des postes sont supprimés. ‘Des économies ne pourraient-elles pas être faites ailleurs que sur le dos des équipes?’. Les personnels des hôpitaux, soignants ou administratifs, ne veulent plus s’entendre dire qu’il suffirait de mieux s’organiser et que leur malaise n’est pas lié au manque de moyens humains ou matériels…
Les soignants (médecins ou paramédicaux) de même que les personnels administratifs, constatent l’absence de prise en compte des difficultés rencontrées au quotidien (‘faire toujours plus avec de moins en moins’) et regrettent l’absence de concertation et que leurs propositions d’amélioration ne soient pas entendues. A l’hôpital, ‘ceux qui font’ ne discutent pas de l’organisation de leur travail avec ‘ceux qui prennent les décisions’. Quel meilleur expert du travail que celui qui le réalise? Ainsi la transition numérique, qui devait dégager du temps, s’est accompagnée d’un glissement de tâches administratives vers les soignants, intensifiant davantage un travail déjà soumis à des contraintes d’activité toujours croissante.

Le trop faible niveau de rémunération des paramédicaux, et la précarité pour certains métiers ne sont plus tolérables

Le trop faible niveau de rémunération des paramédicaux, et la précarité pour certains métiers ne sont plus tolérables. ‘Le salaire d’une infirmière est passé en 20 ans de 1,7 fois le SMIC à 1,3 fois le SMIC avec des loyers qui ont explosés durant la même période, comment voulez-vous qu’on s’en sorte?’
Des pistes d’amélioration et propositions ont été avancées. Les soignants veulent participer aux décisions qui les concernent. Ils veulent retrouver leur fonction première : soigner et préserver la qualité des soins qu’ils prodiguent, mais ils veulent le faire avec des conditions de travail sereines et décentes. Il faut renforcer les moyens en personnels, afin d’éviter les remplacements de personnels sans tenir compte des spécificités de chaque service. Une revalorisation salariale globale des soignants paramédicaux est indispensable. Elle doit être spécifique pour les personnels ayant acquis de nouvelles compétences telles que les pratiques avancées. La richesse des échanges au cours de ces débats a été unanimement appréciée. Il faut recommencer, réunir régulièrement les professionnels de l’hôpital et les citoyens usagers pour améliorer l’organisation du travail.
Redonnons aux soignants et aux administratifs le plaisir de travailler ensemble. Faisons-le avant que la résignation ou l’abandon ne l’emporte. »

Les Organisateurs des débats publics à l’AP-HP : S Crozier Médecin, Hôpital La Pitié, N De Castro Médecin, Hôpital Saint Louis, A Gervais Médecin, Hôpital Louis Mourier, O Hentic Médecin, Hôpital Beaujon, T Morvan Infirmière, Hôpital Saint Louis, N Muller Médecin, Hôpital Beaujon, I Nègre Médecin, Hôpital Kremlin Bicêtre, P Pelloux Médecin, Hôpital Necker, R Salomon Médecin Necker, C Trivalle Médecin, Hôpital Paul Brousse.

* Hôpital Beaujon le 15/2/2019 ; Hôpital Paul Brousse le 18/2/2019 ; Hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 19/02/2019 ; Hôpital Louis Mourier le 20/02/2019 ; Hôpital Saint-Louis le 20/02/ 2019 ; Hôpital du Kremlin-Bicêtre le 25/02/2019 ; Hôpital Necker-Enfants Malades le 28/02/2019.
** Jacques Archimbaud, ancien vice-président de la commission nationale du débat public, Marie Citrini représentante des usagers au conseil de surveillance de l’APHP, Béatrice Crickx, PUPH de dermatologie retraitée, ancienne présidente de CCM de Bichat, Claire Hédon présidente d’ATQ quart monde, journaliste.

Source : Le Journal du Dimanche

samedi 13 avril 2019

Plusieurs services d'urgences se mettent en grève illimitée, dans la capitale.


Les infirmier(e)s et aides-soignant(e)s demandent une amélioration de leurs conditions de travail et une augmentation de leurs salaires.

Grève illimitée,  à compter du dimanche 14 avril

Les infirmier(e)s et aides-soignant(e)s de quatre services d'urgence parisiens (Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis et Tenon) vont rejoindre leurs collègues de Saint-Antoine pour une grève illimitée, rapporte Le Monde, les personnels demandent une amélioration de leurs conditions de travail et des augmentations de salaires.

L'Hôpital St. Louis (photo d'archives de "La Vie Hospitalière")

La grève a reçu le soutien des syndicats CGT et SUD. Les organisateurs espèrent que le mouvement sera suivi par les vingt autres services d'accueil d'urgence (SAU) du groupe et assurent que le mouvement ne devrait pas affecter la prise en charge des patients. 

Une fréquentation en hausse de 3% par an

Parmi les revendications des soignants : le manque d'effectifs et la dégradation des conditions de travail. 
Alors que la fréquentation des services de l'AP-HP a augmenté d'environ 3% par an ces dernières années, le nombre de soignants lui n'a pas augmenté. Le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsh, a promis, dans une lettre envoyée aux syndicats le 9 avril, qu'un groupe travaillerait à établir un ratio entre le nombre de patients et le nombre de paramédicaux. Quarante-cinq "emplois supplémentaires" ont aussi été promis, à répartir entre les 25 services.

(à suivre)



Le CHU de Nantes s’appuie sur Ergotron pour optimiser la qualité des environnements de travail des personnels


Pour faciliter et optimiser l’utilisation des équipements informatiques et permettre leur utilisation dans les meilleures conditions, l’établissement a décidé d’opter pour des chariots ergonomiques. 
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes est un établissement offrant des prestations médicales et chirurgicales courantes et hautement spécialisées, l’accueil des malades en urgence 24 heures / 24 et des alternatives à l’hospitalisation complète (activités ­ambulatoires, télé-médecine, activités en réseaux avec les hôpitaux de la région, les cliniques et la médecine de ville). 
  
En prenant en charge les affections les plus graves et en délivrant les traitements les plus complexes, le CHU de Nantes constitue un pôle d’excellence, de recours et de référence aux plans régional et inter-régional tout en délivrant des soins courants et de proximité au ­profit des 800 000 habitants de la métropole Nantes/Saint-Nazaire. 
  
Le besoin du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes

Dans le cadre du déploiement d’un nouveau logiciel de dossier patient informatisé, le CHU de Nantes devait mettre à disposition de ses utilisateurs des écrans de grande taille, idéalement de 22 pouces. Les équipements précédemment en place et comptant principalement des ordinateurs portables équipés d’écrans de 15 pouces ne convenaient plus pour afficher l’ensemble des informations nécessaires à l’activité des agents. Les écrans de petite taille impliquent en effet des défilements de pages plus fréquents pour visualiser les informations. 
  
Toutefois ce changement de matériels informatiques, nécessitait de revoir l’installation afin de pouvoir accueillir au mieux ces nouveaux écrans dans un environnement qui soit ergonomique afin que les personnels puissent en profiter pleinement. Ce point était essentiel pour que les personnels s’approprient les nouveaux matériels et les utilisent sereinement. 
  
Pour cette raison, la direction de l’établissement a envisagé de s’équiper de chariots alimentés qui semblaient alors pouvoir répondre parfaitement à cette problématique. 
  
L’Ergonomie en quelques mots 

La science appliquée de l’ergonomie se concentre sur la conception et la disposition d’objets physiques liés aux technologies de l’information dans le secteur de la santé pour permettre aux utilisateurs d’interagir plus efficacement et de façon plus sûre. En contexte hospitalier, l’ergonomie impact deux mesures essentielles du succès : l’implication des infirmières et l’expérience des patients. 
  
Si elle n’est pas intégrée efficacement dans le design d’un hôpital sans attention particulière à l’ergonomie, la technologie peut avoir un impact négatif sur l’expérience des patients, la sécurité des médecins et en fin de compte, sur les résultats financiers de l’établissement. 
  
Trouver le fournisseur idéal 

Afin de trouver la meilleure solution pour répondre à son besoin, le CHU a lancé une consultation dans le cadre du contrat cadre CAIH* et doter l’établissement d’appareils ergonomiques.  

C’est lors de cette consultation qu’Ergotron, référencé dans le catalogue, s’est retrouvé en lice pour fournir le CHU. L’un de ses modèles de chariot, le Ergotron StyleView pour écran, alimenté LIFE a ainsi pu être intégré à l’un des services de l’hôpital afin que le personnel donne son avis sur les apports du chariot en situation réelle. Les retours des utilisateurs furent très bons et les personnes ayant testé le produit sont finalement celles qui l’ont adopté.
« Aujourd’hui l’ensemble des services a des besoins forts en mobilité et utilise les chariots. On essaye justement de voir avec eux les atouts et les inconvénients des produits, et on a de très bons retours », déclare Alban Castaldi de la Direction des Services Numériques du CHU de Nantes. 
  
La phase de test s’étant révélée satisfaisante, l’établissement a donc décidé de s’équiper d’une centaine de chariots Ergotron StyleView. 



La solution concrète mise en place par le chariot Ergotron 

La conception vraiment ergonomique des chariots Ergotron StyleView permet aux soignants de toutes tailles de l’utiliser. Pensé pour travailler assis ou debout, avec un ajustement sans effort d’un simple mouvement, il permet à ces derniers de travailler confortablement, tout en restant productifs. Le mouvement panoramique horizontal du clavier permet d’être plus près du dispositif et d’interagir avec les patients en même temps. 
  
Idéal pour les espaces restreints grâce à son faible encombrement, ce chariot se déplace facilement sur les planchers durs ou à moquette grâce à ses roulettes. 
  
Autre point fort du chariot Ergotron Style View, ses batteries LiFe longue durée qui réduisent le temps et les coûts de maintenance et de remplacement. Leur recharge ultra rapide favorise une plus grande disponibilité du personnel soignant et du chariot ce qui permet de consacrer davantage de temps aux soins. Le système d’alimentation LiFe s’associe à la capacité de réglage ergonomique StyleView pour réduire la fatigue du personnel soignant tout en augmentant le bien-être général et la productivité 
  
« Le principal atout du chariot Ergotron est son évolutivité et son adaptabilité à de nombreux matériels », déclare Alban Castaldi (chef de projets au CHU). « Des panels PC autoalimentés avaient autrefois été déployés sur des chariots Ergotron non-alimentés, mais cette solution – néanmoins appréciée – s’avérait à l’époque être trop couteuse en termes d’achat et de maintenance. Les chariots non-alimentés sont toujours utilisés mais réservés à des cas d’usage spécifiques. La nouvelle solution d’Ergotron, plus économique, a permis d’obtenir une baisse des coûts des positions de travail tout en répondant au besoin de mobilité. »  

Source : Hospitalia

Pour plus d'informations : www.ergotron.com