"La Vie Hospitalière"

jeudi 31 janvier 2019

Comment va la santé en France ?


Quelle est vraiment la réalité du système médical français ? 
Afin d'y voir plus clair, ce numéro analyse l'état du système. Sont abordés notamment : la structure de financement de la santé, les conditions de travail des professionnels, la prévention contre les maladies, les droits du malade et le marché du médicament.
Également dans ce numéro, un focus sur la loi Pacte, un débat sur les racines chrétiennes de l'Europe et un point sur le « délit de solidarité ».



Cahiers français
N°408 - Janvier-février 2019

mercredi 30 janvier 2019

Lettre d'une infirmière de Saint-Malo aux patients


Alors que les urgences de Saint-Malo sont en grève depuis le 14 janvier, une infirmière a rédigé une lettre ouverte adressé à son "cher patient", dans laquelle elle pointe son épuisement professionnel et la dégradation du service.

Cette lettre a été lue publiquement, mardi 29 janvier, devant l’entrée des urgences de Saint-Malo.
"Mon Cher Patient,
Le jour où tu te présenteras au service des urgences de Saint- Malo,
tu seras reçu par moi, l’infirmière d’accueil et d’orientation.
J’arriverais à bien t’orienter, mais pour ce qui est de bien t’accueillir, c’est là que tout se complique…
On sera interrompu un certain nombre de fois par la sonnerie aigue du téléphone, et sans parler du ballet incessant des ambulances arrivant sirènes hurlantes.
Et oui, on est seul à accueillir en moyenne 110 patients/jour. Et la nuit, on fait même les entrées administratives.
Après avoir attendu un temps conséquent en salle d’attente, mon collègue t’installera dans une salle d’examen vétuste, éclairée à la seule lumière d’un néon, où il fait une chaleur étouffante.
Le manque de matériel l’obligera à sortir plusieurs fois à la recherche d’une couverture usée ou d’un tabouret bancal.
Déjà 5 heures de présence, et pas l’ombre d’un médecin. Désolé, ils n’ont que le pouvoir de soigner, pas encore celui de se dédoubler.
Enfin, un médecin arrivera pour t’ausculter et déjà on t’expliquera qu’on a besoin de libérer la pièce.
Avec plus de 40.000 passages annuels et des locaux conçus pour 20.000, pas d’autres choix que de t’installer dans le couloir. Nous ne pourrons même pas t’accorder le réconfort d’avoir tes proches avec toi faute de place. Tu te sentiras résolument seul malgré l’agitation environnante.
Il sera préférable que tu n’aies besoin de rien, parce que tu ne trouveras pas facilement quelqu’un de disponible. Mes collègues aides-soignants devant assurer des missions de coursier, assistant de radiologie et brancardier plutôt que de prendre soin de toi et rester à tes côtés.
Mais tu ne pourras pas te plaindre, la dame âgée derrière toi qui crie "à l’aide", cela fait 17 heures qu’elle attend son lit, et on ne sait toujours pas où elle va passer la nuit.
Voilà, cette journée se terminera et je rentrerai chez moi avec le sentiment de ne pas avoir pris soin de toi, ni des autres d’ailleurs…
Je reviendrai demain, je te retrouverai assis sur cette chaise noire inconfortable au milieu du couloir.
A 14 heures, il n’y aura déjà plus de places où "stationner" les brancards.
27 longues heures de patience, mon cher patient…
Tu auras l’air tellement fatigué, mais tu auras surtout l’impression d’avoir été oublié.
Par mesure d’économie, on ferme des lits d’hospitalisation, on réduit le personnel et on allonge le temps d’attente aux urgences.
Alors s’il te plaît, ne m’en veux pas mais je n’y arrive plus, je suis à deux doigts de baisser les bras.
Depuis longtemps je souffre intérieurement, mais depuis quelques temps mes larmes coulent dans l’indifférence.
Mon cher patient, sincèrement pardonne-moi, mais on ne nous donne plus les moyens de prendre soin de toi.
Même si ta santé n’a pas de prix, aujourd’hui malheureusement elle a surtout un coût.
Nathalie, une infirmière épuisée"

Après la lecture de la lettre le personnel en grève est ensuite allé défiler sur le rond-point situé devant l’hôpital, en portant un cercueil symbolisant la mort annoncée de son service des urgences.
Source Egora.fr

La réanimation à l’ère numérique au CHRU de Nancy



Dès le second trimestre 2019, le CHRU de Nancy déploiera un dossier spécifique informatisé pour la réanimation et les soins continus basé sur le système d’information ICCA (IntelliSpace Critical Care and Anesthesia) de Philips Healthcare.
La prise en charge des patients dans les unités de soins intensifs, de réanimation ou de soins continus génère une quantité considérable de données dû à la complexité des traitements et la situation unique de chaque patient (âge, morphologie, pathologies...). Or, l’accès à des informations patient exhaustives est un élément essentiel du processus de prise de décision clinique. 



La solution ICCA recueille les informations des équipements de chevet, ainsi que les données issues des logiciels du SIH comme les prescriptions faites dans DxCare afin d’optimiser la prise en charge du patient. Le logiciel est une aide à la prescription, il fournit au professionnel de santé les informations dont il a besoin pour prescrire correctement les médicaments, notamment en ce qui concerne leurs éventuelles contre-indications, les interactions entre les différents médicaments et les posologies excessives. Le médecin bénéficie ainsi de la bonne information au bon moment, ce qui lui permet de personnaliser et d’adapter les soins dispensés. La prescription informatisée permet ainsi la réduction des risques (surdosages, interactions médicamenteuses, erreur de lecture…) ce qui améliore la précision et la lisibilité des dossiers. 


Pour les professionnels du service, c’est une évolution des pratiques. Le dispositif permet la mise en place de protocoles harmonisés, une meilleure planification des soins et un gain de temps par l’automatisation du recueil d’indicateurs de qualité, de scores de gravité pour analyser l’activités mais également pour le codage des actes réalisés. Les systèmes d’informations cliniques hospitaliers sont reliés aux dispositifs médicaux afin de fournir aux cliniciens des informations exploitables, où qu’ils se trouvent. Ce qui facilite également la formation des futurs soignants. 
Le déploiement se fera sur l’année 2019 et concerne les services de réanimation, de réanimation médicale, les unités de soins continus de chirurgie soit au total 132 lits. 

Source : DSHI

vendredi 25 janvier 2019

La DGCS juge que l'effort consenti pour les Ehpad "n'est pas suffisant"


"Sujet intensément sociétal", la prise en charge de la dépendance irradie jusque dans les doléances des gilets jaunes. Alors que se construisent les pistes de nouvelles réformes, DGCS et fédérations appellent les professionnels à nourrir le débat.

Alors même que la France s'enlise dans une grande crise sociale, représentants de l'État et du secteur médico-social ont profité, le 22 janvier, du salon Âge 3 et handicap de Paris pour faire le point sur les grands enjeux et les espoirs que font naître la concertation grand âge et le grand débat national lancés par l'exécutif.

"Au travers du mouvement des gilets jaunes, on a pu observer que la participation des personnes âgées est très forte et que l'inquiétude porte aussi sur la perte d'autonomie. La question de la qualité de prise en charge dans les Ehpad et au domicile se retrouve fortement dans les cahiers de doléances, c'est un sujet intensément sociétal", observe Jean-Philippe Vinquant, directeur général de la cohésion sociale (DGCS). À ce titre, "l'amélioration de la prise en charge de la perte d'autonomie sera aussi vue à l'aune des moyens qui sont octroyés aux établissements, aux gestionnaires de services". Quant à l'insatisfaction qui règne au regard des moyens alloués au secteur, "je la comprends", assure le responsable. Enveloppe d'urgence pour les Ehpad, travaux sur la tarification des services à domicile,..."Des travaux ont été engagés", a-t-il souligné.

La qualité de vie au travail améliorée dans 830 Ehpad

Exemple est donné avec les 13 millions d'euros de crédits ARS dévolus en 2018 aux actions de formation d'accompagnement des professionnels pour améliorer la qualité de vie au travail. 830 Ehpad ont ainsi pu en bénéficier pour former le personnel, assurer les remplacements, adapter des chambres, ou encore mettre en place des astreintes infirmières de nuit... "Toutes ces actions sont déployées actuellement pour faire en sorte que les grandes difficultés qui nous sont remontées par les associations, par les fédérations dans le court terme puissent trouver des améliorations et un appui des politiques publiques."

"J'exige d'Emmanuel Macron qu'il applique les promesses de Nicolas Sarkozy et de François Hollande".
Pascal Champvert, président de l'AD-PA.

"Pas suffisant", rétorque l'AD-PA. Pour son président Pascal Champvert, l'heure est aux mesures de grande ampleur. "Nous ne pourrons plus accepter les discours qui diront que l'on règle le problème dans 8% des établissement et que dans les autres, il faudra s'habituer à fonctionner comme avant." L'analyse n'a pas échappé à la DGCS. "L'effort qui a déjà été fait, qui était nécessaire, n'est pas suffisant, reprend à ce titre Jean-Philippe Vinquant. Il doit être prolongé par une démarche beaucoup plus globale. [...] C'est pour cela qu'un engagement très fort a été pris par le président de la République [Emmanuel Macron] et par la ministre [des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn]." Cet engagement, matérialisé par la concertation grand âge et autonomie, et censé se traduire par une grande loi, dixit le chef de l'État devra cependant survivre à l'étape de l'annonce. "Cela fait trente ans que ça bouge à peine, rétorque le représentant des directeurs d'Ehpad et de services à domicile. C'est pourquoi je veux dire à Emmanuel Macron que j'exige de lui qu'il applique les promesses de Nicolas Sarkozy et de François Hollande."

De l'urgence de répondre au grand débat national

Reste au secteur lui-même de prendre le sujet à bras-le-corps. "La crise des gilets a démontré que le problème actuel est un problème de dialogue avec les corps intermédiaires", a estimé Jean-Christian Sovrano, directeur de l'autonomie et de la coordination des parcours de vie de la Fehap. Devant la nécessité de faire émerger plus d'horizontalité et de coconstruction pour engager l'évolution et le pilotage des établissements et services médico-sociaux, le responsable appelle donc à se saisir de la concertation grand âge et autonomie comme du grand débat national pour reprendre la main sur la construction de la politique du grand âge. Et Pascal Champvert d'appeler lui aussi les acteurs de terrain à prendre leur part de responsabilité. "Le secteur n'a jamais été prioritaire. [...] Si l'on veut que les choses bougent enfin, ça dépend de vous, a lancé le président de l'AD-PA à l'auditoire. Directeurs, infirmiers, aides-soignants, médecins, animateurs, psychologues... c'est à vous de participer dans les débats pour dire les choses."

En attendant le 15 mars, date de clôture du grand débat national, le secteur n'en restera pas là. Le 29 janvier prochain, l'intersyndicale du secteur de l'aide aux personnes âgées se réunira à nouveau avec l'AD-PA pour "obtenir l’ouverture d’une véritable négociation sur les revendications" en matière de renforcement des effectifs et d'augmentation des salaires. Une demande sur laquelle plane le spectre d'une nouvelle grève nationale.

Article d' Agathe Moret (Source : HOSPIMEDIA)

lundi 21 janvier 2019

Pas de vaccination ROR sur les enfants sans consentement parental, ordonne la Haute Cour de Delhi



La Haute Cour a établi que la vaccination ne peut être administrée qu’après le consentement informé des parents ou des gardiens.


La Haute Cour de Delhi a suspendue hier la campagne de vaccination du gouvernement de Delhi contre la rougeole et la rubéole, qui prévoyait la vaccination obligatoire des enfants,   même sans le consentement de leurs parents ou tuteurs. L’ordonnance a été adoptée à la suite d’une pétition de parents de six enfants qui contestaient l’instruction donnée par le gouvernement de Delhi, le 19 décembre et qui concernait toutes les écoles de Delhi, comme celles de la région de la capitale nationale qui avait mis en œuvre un programme de vaccination obligatoire des enfants âgés de 9 mois à 15 ans, ayant débuté le 16 janvier 2019.
Selon les pétitionnaires, les instructions du gouvernement de Delhi sont contraires aux instructions du Ministère de la Santé et du Bien-être de la Famille de l’Union, selon lesquelles le vaccin ne serait pas injecté de force aux enfants sans en informer les parents en vue d’un possible consentement. Le juge Vibhu Bakhru a suspendu les instructions après avoir constaté que le dossier des requérants était fondé. La Haute Cour a donc estimé que la vaccination ne pouvait être administrée qu’avec le consentement éclairé des parents ou des tuteurs. Il a également enjoint le gouvernement de diffuser des informations (annonces) par divers moyens, y compris les quotidiens nationaux, expliquant le vaccin et ses avantages, afin de permettre aux personnes de donner leur consentement en connaissance de cause.
L’avocat des requérants, Abhinav Mukherjee, a affirmé que la vaccination forcée sans consentement éclairé violait « l’autonomie corporelle » et la « confidentialité des informations », qui sont considérées comme des facettes du droit fondamental à la vie privée, et ce, en vertu de l’article 21 de la loi, conformément à la décision du CS dans l’affaire Puttaswamy.
« C’est ce principe bien établi que le choix d’un individu, même en cas de traitement médical vital, constitue un élément indissociable de la dignité humaine qui doit être protégé ;…
La loi et la procédure, autorisant toute forme d’atteinte à la liberté individuelle, au droit et au respect de la vie privée, doit également être juste, équitable et non pas arbitraire, fantaisiste et oppressante», a précisé la pétition. Elle a également mis en exergue les reportages sur les décès d’enfants au Gujarat, au Punjab, au Maharashtra, ainsi qu’en UP en 2018 après l’administration d’un nouveau vaccin MR.
Après de tels rapports, la Food and Drug Administration (FDA) a enjoint aux responsables d’arrêter immédiatement certains lots de vaccins. Le nouveau vaccin MR s’ajoute au vaccin déjà répandu contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (ROR), administré depuis plusieurs années.  Les pétitionnaires n’ont pas fourni d’informations sur la nécessité d’une « dose supplémentaire » de vaccin.
Dans ce contexte, les étudiants ont affirmé qu’une information adéquate sur les essais cliniques et les effets indésirables du nouveau vaccin devrait être fournie pour apaiser les craintes légitimes concernant sa sécurité et son efficacité.
Manu Sebastian, 16 janvier 2019
Source : Livelaw.in

samedi 19 janvier 2019

Une infirmière sauvagement agressée


Une infirmière du Smur de l' hôpital de Juvisy sur Orge (Essonne) a été sauvagement agressée à la sortie du service des urgences dans la nuit de mercredi à jeudi, c'est un acte odieux et tout autant lâche.
L'agresseur de l’infirmière a pris la fuite grâce à l’intervention de jeunes passants.

Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) scandalisé par autant de violence gratuite a ouvert  une cagnotte Leetchi sans plus tarder pour cette infirmière qui se retrouve avec des dents cassées et une fracture du plancher de l’orbite !



Pour La Vie Hospitalière la violence dans les milieux hospitaliers est particulièrement grave et hélas en augmentation.Il ne faut pas se voiler la face il y a un manque évident de sécurisation des lieux publics, dans certains établissements de santé, il faut des agents de sécurité en nombre (surtout la nuit) et tout autant des rondes autant que possible des services de police particulièrement aux heures d'entrées et de sorties des personnels.
Si nous voulons mettre un  terme à toutes ces violences il faut bien évidemment des moyens adéquats, qu'en pense Madame Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé ?

vendredi 18 janvier 2019

Le 22 janvier se tiendra à Paris le salon Âge 3 et handicap




Les Conférences du salon Âge 3 et handicap

La personne âgée en Europe : ouverture prospective
Alors que s'ouvrent en France les débats sur le financement de la perte d'autonomie, quel regard portons-nous réellement sur l'accompagnement des plus âgés ? Prenons-nous objectivement le chemin d'un accompagnement de qualité ?
Pourtant en Europe, certains pays, dont les Pays-Bas ou la Belgique, ont déjà amorcé un changement de paradigme. Ils développent des approches modernes, ambitieuses, désinstitutionnalisées, valorisant la qualité de vie par l'innovation sociale, organisationnelle et technique.
Intervenants : Dr Freek Lapré (Pays-Bas), Didier Sapy (France), Jean-Christophe Vanderhaegen (Belgique)
Modérateur : Juliette Viatte, rédactrice en chef de Géroscopie

Quelles réponses aux besoins et attentes des personnes âgées en établissement
Nos modèles d'accompagnement et de soins doivent aujourd'hui s'adapter pour répondre aux besoins et attentes des futures générations d'âgés. Comment ne pas sur médicaliser la vieillesse ? Comment reconnaître le déclin cognitif comme partie intégrante de la vie, proposer des alternatives d'accompagnement global, et répondre aux attentes d'une nouvelle génération diplômée, revendicative, maîtresse de sa vie et de son vieillissement ?
Intervenants : Professeur Olivier Saint-Jean, Directeur du service gériatrique Hôpital Pompidou - Jean-Marc Blanc, Directeur de la Fondation i2ml, Institut méditerranéen des Métiers de la Longévité - Living Lab d'Adaptation de la société au vieillissement, Nîmes/Toulouse Métropole.
Modérateur : Serge Guérin, Sociologue - Professeur à l'INSEEC, responsable du diplôme « Directeur des établissements de santé »

Le rôle des pouvoirs publics et fédérations dans les mutations à venir ?
Nos modèles d'accompagnement et de soins doivent aujourd'hui s'adapter pour répondre aux besoins et attentes des futures générations d'âgés. Comment ne pas sur médicaliser la vieillesse ? Comment reconnaître le déclin cognitif comme partie intégrante de la vie, proposer des alternatives d'accompagnement global, et répondre aux attentes d'une nouvelle génération diplômée, revendicative, maîtresse de sa vie et de son vieillissement ?
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, vient d'ouvrir en ce début d'année 2019 la concertation nationale sur le financement de la perte d'autonomie. Quelle place dans ces débats pour les associations et fédérations de directeurs ? Qu'espérer des politiques grand âge de notre pays? Comment favoriser les échanges avec les pouvoirs publics pour répondre efficacement aux multiples enjeux des prochaines décennies ?
Intervenants : Jean-Christian Sovrano, Directeur de l'autonomie et de la coordination des parcours de vie à la Fédération des établissements hospitaliers & d'aide à la personne (FEHAP) - Jean-Philippe Vinquant, Directeur général de la DGCS - Pascal Champvert, président de l'AD-PA
Modérateur : Bernard Jouannaud, Conseiller éditorial Géroscopie

Conférence de clôture 
Clôture des échanges de la journée, offrant aux congressistes sa vision engagée et prospective.
Marie-Anne Montchamp, Présidente de la CNSA et ancienne ministre

Retrouvez le programme complet de la journée (conférences, ateliers, exposants) et l'Invitation gratuite sur :

22 janvier 2019 - Paris - Grande de la Villette

jeudi 17 janvier 2019

Opération "La PSY EN SANDWICH" le 22 janvier à Paris





L’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP) soutient l' initiative des Pinel de l’Hôpital d’Amiens.

dimanche 13 janvier 2019

UN VACCIN CONTRE LA FIEVRE JAUNE TUE UN CELEBRE CANCEROLOGUE EN QUELQUES MINUTES


Le docteur Martin Gore, un célèbre cancérologue reconnu pour avoir «sauvé des milliers de vies», est décédé des suites d’une «défaillance totale d’un organe» quelques minutes seulement après avoir reçu un vaccin hier. Le Dr Gore était professeur de cancérologie à l’ Institut du cancer, basé à Londres. Il « est décédé subitement hier après une vaccination systématique contre la fièvre jaune », rapporte le Times (Royaume-Uni) .
«Son décès met en évidence les risques accrus associés au vaccin pour le nombre croissant de voyageurs âgés se rendant dans des destinations exotiques», explique le journal.
Jusqu’à présent, les médias américains ont complètement obscurci l’histoire dans un effort supplémentaire visant à faire taire toute vérité sur les dangers mortels des vaccins. Il n’y a pas un seul établissement d’information aux États-Unis qui ait rapporté avec précision le décès soudain d’un cancérologue provoqué par un vaccin. En vérité, les vaccins tuent des gens , mais les médias américains dirigés par les CDC prétendent que personne ne meurt des vaccins dans le but d’induire délibérément le public en erreur, ce qui ferait encore plus de victimes par suite de blessures causées par les vaccins .
La BBC ment sur le décès du médecin, affirmant que «la cause du décès est inconnue» et élimine le mot «vaccin» de son titre.
La BBC a également tenté de cacher la vérité sur cette fatalité provoquée par un vaccin en éliminant tout mot de «vaccin» dans le titre de l’histoire annonçant sa mort. «Martin Gore, grand spécialiste du cancer chez Royal Marsden, meurt», déclare BBC News , délibérément en trompant les lecteurs, car la BBC est, bien entendu, une fausse nouvelle gérée par l’État.
La BBC affirme même à tort que «la cause de son décès n’est pas connue». Nous nous demandons ce que penserait le Dr Gore s’il savait que la BBC profite de sa mort pour promouvoir davantage de vaccins qui tueront plus de personnes tout en les enterrant. la vérité sur les risques graves associés aux vaccins.
Le quotidien britannique Daily Mail a relaté l’histoire avec une plus grande précision: «Martin Gore, âgé de 67 ans, est décédé des suites d’une défaillance totale d’un organe peu de temps après l’injection, ce qui est recommandé à quiconque se rend en Afrique subsaharienne, en Amérique du Sud et centrale et dans les Caraïbes. … »Le Daily Mail cite même une étude qui décrit certains des effets secondaires graves du vaccin contre la fièvre jaune:
Les effets indésirables graves enregistrés dans l’étude comprenaient l’hospitalisation, une maladie potentiellement mortelle, une invalidité permanente et le décès. Cinq personnes sont décédées des suites de cette attaque au cours de cette période.
Le Dr Martin Gore faisait partie d’une équipe d’examinateurs qui a exposé des fautes professionnelles commises au sein du Royal Marsden.
Ajoutant à l’intrigue de l’histoire, le Dr Gore a mené en 2013 une enquête qui révélait les fautes professionnelles commises par d’autres médecins du cancer travaillant à Royal Marsden. « Un grand cancérologue a admis que des erreurs avaient été commises dans les soins d’un enfant en bas âge décédé après que les médecins eurent omis de détecter son état cérébral fatal à temps pour la sauver. », Rapporte le UK Mirror . « Le professeur Martin Gore, directeur médical du Royal Marsden, qui a mené une enquête sur les soins d’Alice à l’hôpital et à l’hôpital de Kingston après sa mort, a constaté plus d’une douzaine d’échecs de la part du personnel médical. »
Le Royal Marsden est le même hôpital qui a tenté de détruire la carrière d’un chirurgien spécialisé dans le cancer, Joseph Meirion Thomas, qui a dénoncé les fraudes médicales commises à l’hôpital. Comme Natural News l’a signalé le 29 août 2015 :
Une campagne de haine vicieuse a été menée contre un chirurgien du cancer de renommée internationale, Joseph Meirion Thomas. Au début, ses supérieurs dans le système médical ont essayé de le faire taire, mais maintenant ils ont eu recours à son licenciement.
Le courageux chirurgien âgé de 69 ans a été renvoyé de l’hôpital Royal Marsden de Londres parce qu’il avait commencé à dire la vérité sur les fautes du National Health Service (NHS) au Royaume-Uni tout en remettant en question la qualité des soins fournis par les médecins généralistes.

Par Mike Adams



samedi 12 janvier 2019

Manifester en masse pour faire céder le gouvernement


L’Union syndicale Solidaires appelle à manifester sur l’ensemble du territoire avec ou sans gilet, ce samedi 12 janvier lors de l’acte 9 des gilets jaunes et lors des manifestations des samedis qui suivront.
Solidaires met à disposition cet appel ainsi qu’un préavis pour la fonction publique afin de permettre, dans le privé comme dans le public, à toutes celles et tous ceux qui travaillent de se mettre en grève en ces occasions.
A un mouvement massif, déterminé et qui ne se satisfait pas de miettes, le gouvernement répond : « grand débat » et répression brutale.
Si le grand débat est hypothétique, la répression est bien là. Depuis de début du mouvement, 5.339 personnes ont déjà été placées en garde à vue. On compte des centaines de manifestant(e)s blessé(e)s par les forces de l’ordre qui utilisent toutes les armes à leur disposition (grenades lacrymogènes, grenades de désencerclement, tirs de flash-ball à hauteur de visage…).
Les annonces de Macron, Phillipe, les prises de paroles des ministres, des député(e)s et autres soutiens pro-gouvernementaux n’ont convaincu personne, le mouvement continue et le gouvernement est affaibli. 
Les questions de répartition des richesses sont au cœur des revendications.
Nous appelons à manifester pour de vraies victoires à la hauteur de nos exigences : justice sociale, justice fiscale, égalité des droits.
Cela veut dire :
- être plus nombreux et nombreuses dans les manifestations;
- débattre ensemble de nos revendications et des moyens de les faire avancer;
- agir ensemble dans nos entreprises, nos services, nos administrations pour faire avancer nos salaires, notre pouvoir d’achat.
L’Union syndicale Solidaires est disponible pour travailler à cela avec les gilets jaunes et avec les organisations syndicales qui le souhaiteront, dans les lieux de travail, les assemblées et dans la rue.

(Communiqué de l'Union syndicale Solidaires)