"La Vie Hospitalière"

samedi 29 février 2020

Coronavirus en France : ça s'aggrave, 73 cas recensés et d'importantes mesures prises

Au total, 73 cas de coronavirus de Wuhan ont été recensés sur l'ensemble du territoire, samedi 29 février. 59 personnes sont actuellement hospitalisées. Suite au passage de la France en stade 2.


Fin du Conseil de défense et du Conseil des ministres. 
Prise de parole du ministre de la Santé Olivier Véran:
"73 cas ont été recensés, ce qui représente 69 patients hospitalisés", déclare le ministre. Cela représente 16 nouveaux cas confirmés samedi.

"Le virus commence à circuler dans certaines parties du territoire. Le premier cluster se situe dans l'Oise. Le second se situe en Haute-Savoie. Dans ce stade 2, l'objectif est de retarder aussi longtemps que possible le passage au stade 3. Nous ne sommes pas sûrs d'y arriver, mais nous faisons tout pour réussir."

"Nous décidons de mesures plus contraignantes. Dans l'Oise, tous les rassemblements collectifs vont être interdits jusqu'à nouvel ordre. Dans les cinq communes concernées (Creil, Crépy-en-Valois, Lamorlaye, Vaumoise et Lagny-le-Sec), les établissements scolaires ne rouvriront pas lundi. Nous recommandons aux habitants de limiter leurs déplacements". 

"Les mêmes mesures sont applicables dans la commune de La Balme, en Haute-Savoie"

"Sur le reste du territoire, tous les rassemblements de plus de 5.000 personnes en milieu confiné seront annulés"






Note de "La Vie Hospitalière"

Pour ceux qui sont français, "cluster" est un mot anglais qui  signifie  "bloc" en français.Ce mot est usité surtout en informatique (clusters d'un disque dur, groupe d'unités centrales...).
Si l'on veut être clair, on commence par utiliser des mots français, des mots simples et précis.
La langue française se doit d'être respectée d'autant plus par des représentants du gouvernement.



Mise à jour du 29 février 2020 à 21 heures 10

Coronavirus : 100 cas confirmés en France...

Premiers cas en Irlande et au Luxembourg. Dublin précise que son premier ressortissant contaminé avait récemment voyagé en Italie.

Officiellement, Téhéran a fait état de 43 décès et de 593 cas. Mais selon des experts internationaux, ces chiffres pourraient être largement minorés. Certaines estimations vont même jusqu'à calculer que l'Iran pourrait avoir plus de 18.000 cas sur son sol. Le vice-président Mike Pence a d'ores et déjà annoncé durcir les restrictions pour les voyageurs en provenance de l'Iran.

Premier mort aux Etats-Unis. Une patiente d'une cinquantaine d'années est décédée dans l'Etat de Washington après avoir contracté le coronavirus. Il s'agit du premier décès lié à l'épidémie sur le territoire américain.

Un premier cas en Équateur. Une septuagénaire équatorienne qui revenait d'Espagne a été contaminée. « Son état est jugé critique et son diagnostic réservé », ont commenté les autorités équatoriennes.


Quant au soldat de la base aérienne de Creil (Oise), les incertitudes demeurent. Il n'y a pas de lien entre cet homme et le convoi de rapatriés de Wuhan, a confirmé ce samedi le colonel Bruno Cunot, responsable de la base, lors d'une conférence de presse organisée par la préfecture de l'Oise. On ignore donc toujours comment le virus est arrivé jusqu'à ce patient. Ce cas rappelle l'instituteur de Crépy-en-Valois (Oise)  qui est décédé, on a pas encore déterminé comment il a été contaminé...

En Italie il y a plus de mille personnes infectées...et 29 morts. Aucune information actualisée sur le site du Ministère de la Santé en Italie.

Coronavirus : 3 soignants de l’hôpital Tenon à Paris détectés positifs

Trois soignants de l’hôpital Tenon situé dans le XXème arrondissement de Paris ont été testés positifs au coronavirus. 


Le coronavirus de Wuhan

Leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude présentement
L’hôpital Tenon abrite une personne infectée gravement par le coronavirus depuis le vendredi 21 février dernier. L’AP-HP a annoncé que trois membres du personnel soignant ont été testés positifs et admis à la Pitié-Salpêtrière.
« Nous avons 3 personnels de soins qui sont positifs, trois personnels paramédicaux. Ils vont bien, ils ont été mis en unité spécialisée du fait des précautions. Il y a d’autres personnes en attente de tests », a annoncé Gilles Pialoux, chef du service maladies infectieuses et tropicales, ce samedi matin.

Coronavirus: 3 personnels de santé de l’hôpital Tenon à Paris affectés par le virus pic.twitter.com/cTBGUuglDO
— BFMTV (@BFMTV) February 29, 2020

Des patients asymptomatiques
« Les autres professionnels ayant été en contact » avec le patient gravement atteint et « qui présentent des symptômes de la maladie (toux, fièvre, rhume) ont été immédiatement placés en éviction professionnelle et prélevés », a précisé l’AP-HP.
Les trois soignants de l’hôpital Tenon atteints par le coronavirus « ne présentant aucun symptôme pour lesquels le risque d’exposition a été jugé élevé, ont été placés en éviction professionnelle pour éviter tout risque de propagation. […] L’impact sur le fonctionnement des services au sein desquels exercent les professionnels concernés est en cours d’évaluation, en lien avec les autorités sanitaires », a conclu l’AP-HP.


Source : actu17.fr
Pour plus d'informations


vendredi 28 février 2020

57 cas confirmés de coronavirus en France, 19 de plus que jeudi

Le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué vendredi soir 28 février que la France recensait désormais 57 cas confirmés de coronavirus depuis fin janvier, soit 19 supplémentaires que jeudi.

Il a détaillé les différents cas groupés actuellement ainsi que les cas isolés :

- 6 cas à Annecy.

- 6 cas de retour d’un voyage d’Egypte.

- 2 cas à Montpellier.

- 18 cas dans l’Oise, soit 6 de plus que jeudi.

- 12 cas isolés en cours d’investigations.


« Une nouvelle étape de l’épidémie est franchie », a déclaré le ministre, en visite à Crépy-en-Valois (Oise), où enseignait le premier Français décédé des suites de l’infection.
Le ministre de la Santé a, par ailleurs, rappelé les gestes de précaution à suivre et a notamment recommandé « d’éviter la poignée de mains ».

Source : nouvelobs.com
Pour plus d'informations



Points de situation, questions-réponses, interviews d'experts... tout savoir sur l' infection au nouveau coronavirus  (santepubliquefrance.fr)









Mise à jour du 29 février 2020 à 3 heures 08

Voir : Olivier Véran en direct de Crépy-en-Valois, le 28 février 2020 



Le coronavirus de Wuhan a fait 85.153 victimes avec 2.923 morts à ce jour.



L’épidémie sera maîtrisée en Chine d’ici la fin avril selon un expert chinois.

La Chine est convaincue que l’épidémie de maladie à nouveau coronavirus (COVID-19) sera maîtrisée d'ici la fin avril, a affirmé jeudi Zhong Nanshan, chef de l'équipe d'experts de haut niveau du pays étudiant l’épidémie, lors d'une conférence de presse à Guangzhou. Il a précisé que « maîtrisée » signifie que tout sera rentré en ordre à ce moment-là.

L'expert a également avancé que le virus n'était peut-être pas originaire de Chine.
L'équipe de M. Zhong avait précédemment prévu que le pic de l'épidémie en Chine surviendrait entre la mi-février et fin février. Il a déclaré que, comme prévu, le nombre de personnes infectées avait diminué. « Et nous sommes convaincus que l’épidémie sera largement contenue (en Chine) d'ici fin avril », a-t-il indiqué.
 Au début de l'épidémie, une étude publiée dans la revue médicale The Lancet avait prédit que le nombre d’infectés en Chine atteindrait 160 000 début février sur la base d'un modèle de recherche traditionnel, et que la situation pourrait être maîtrisée d’ici fin mai, a noté M. Zhong.
Il a souligné que cette prédiction n’avait pas pris en compte les puissantes mesures de prévention et de contrôle qui seraient mises en œuvre par le gouvernement chinois.
Il a déclaré que son estimation était basée sur le modèle scientifique et incorporait deux facteurs d'influence puissants : les mesures vigoureuses prises par la Chine et le possible pic de voyage après les vacances de la fête du Printemps.
Le virus ne serait peut-être pas originaire de Chine
Bien que le premier cas de coronavirus ait été confirmé en Chine, le virus pourrait ne pas être originaire de Chine, car de nombreux autres pays signalent également des cas, a avancé M. Zhong.
Il a indiqué que son équipe avait effectué des prévisions basées sur la situation uniquement en Chine. Maintenant, les développements dans d'autres pays doivent être pris en considération séparément, a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que la source du virus ainsi que le fait de savoir si ce virus avait existé auparavant restait incertain, ajoutant que le pangolin pourrait ne pas être son seul hôte intermédiaire.


Zhong Nanshan

La Chine partagera son expérience avec d'autres pays
M. Zhong a fait savoir qu'il ferait une présentation vidéo à la Société européenne des maladies respiratoires (ERS) ce weekend à leur invitation pour présenter l'expérience de la Chine.
« C'est une maladie humaine, pas d'un pays », a souligné M. Zhong. « Nous avons besoin de plus de coopération internationale ».
« Ce matin, j'ai découvert que le nombre de nouveaux cas en Chine était inférieur à celui de l'étranger », a déclaré M. Zhong. « La Corée du Sud, l'Iran et l'Italie sont confrontés à une augmentation rapide du nombre de nouveaux cas confirmés. Les mesures que la Chine a prises pourraient leur donner une certaine inspiration ».
Dans le cadre d'un mécanisme strict de prévention et de contrôle de masse, la Chine a constaté une diminution rapide du nombre de nouveaux cas de coronavirus. Ce mécanisme est rare, et les pays enregistrant une propagation rapide du virus pourraient se référer à l'approche chinoise, a suggéré l’expert. Cela pourrait être crucial pour assurer une détection précoce et la mise en quarantaine des cas infectés.

Un patient peut en infecter deux à trois autres
 En moyenne, un patient atteint par le COVID-19 peut généralement infecter deux à trois autres personnes, ce qui signifie que le virus se propage très rapidement, a fait savoir M. Zhong.
Cependant, il n'y a pas eu d'épidémie à grande échelle dans d'autres villes de Chine en dehors de Wuhan et de la province du Hubei, grâce aux mesures de prévention et de contrôle strictes mise en œuvre en temps opportun, a-t-il noté.
 Quant aux nouveaux médicaments, M. Zhong a déclaré qu'il était impossible de développer de nouveaux médicaments pour traiter l'épidémie en seulement un mois, car cela nécessite des recherches scientifiques continues.

Source : french.china.org.cn
Pour plus d'informations

jeudi 27 février 2020

Coronavirus : 38 cas confirmés en France, «une augmentation significative»

Plusieurs nouveaux cas de coronavirus viennent d’être détectés ce jeudi en France. 38 cas sont actuellement confirmés, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a indiqué que la France faisait face à « une augmentation significative » du nombre de personnes porteuses du coronavirus.

Plusieurs investigations sont actuellement en cours, et ce bilan peut évoluer dans les prochaines heures. « Ce soir nous restons au stade d’information qui consiste à freiner, ralentir, retarder, limiter la diffusion du virus en France », a ajouté Olivier Véran.
Parmi les 20 nouveaux cas, 12 se trouvent dans l’Oise
Douze cas sont « reliés aux malades de l’Oise, reliés entre eux par une chaîne de contamination », a-t-il précisé. Trois d’entre eux ont été « diagnostiqués sur une base militaire ». La recherche de personnes ayant pu être en contact avec eux se poursuit, a ajouté le ministre de la Santé. Une équipe d’infectiologues, d’urgentistes et d’épidémiologistes se rendra sur place dès demain.
Le renforcement de détection chez des personnes hospitalisées pour des troubles respiratoires a permis de recenser trois autres cas : deux personnes âgées, ayant participé à un voyage organisé en Egypte qui sont en réanimation « dans un état grave », l’un à Brest, l’autre à Dijon. Une autre personne est en réanimation dans la région lyonnaise.
Un cas a été détecté à Montpellier (Hérault). Il s’agit d’un homme résidant à Montpellier d’origine italienne, qui revenait d’Italie. Il se trouve actuellement hospitalisé au CHU de la ville.


Un autre « cluster » de 2 cas se trouve en Haute-Savoie : il s’agit de la fille et l’ami du couple détecté mardi (un homme de 64 ans de retour de Lombardie) et mercredi (son épouse).
Enfin, deux autres personnes contaminées se trouvent à l’hôpital Bichat à Paris, dont un dans un état grave. L’un de ces deux patients revenait d’Italie.

Coronavirus: désormais 38 cas confirmés en France
 pic.twitter.com/kknsiDsyPL
— BFMTV (@BFMTV) February 27, 2020
Pour sa part, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a précisé que « la gravité augmente très nettement avec l’âge et la présence de pathologiques chroniques ».

Coronavirus: "La gravité augmente très nettement avec l'âge et la présence de pathologies chroniques", explique le Directeur général de la Santé 
pic.twitter.com/uTg53i6jwy
— BFMTV (@BFMTV) February 27, 2020

Plus de nouveaux cas « hors de Chine qu’en Chine »
Jérôme Salomon a indiqué que « le nombre de nouveaux cas est désormais plus important hors de Chine qu’en Chine ».
Selon les chiffres de l’OMS, le nombre de cas confirmés de Covid-19 s’élevait ce jeudi à 82.560 personnes, dont 2.813 décès, dans 50 pays et territoires.


Cela indique que 1.296 nouvelles contaminations ont été recensées ces 24 dernières heures. Sur ces nouveaux cas, 433 se sont déclarés en Chine (hors Hong Kong et Macao), et 863 ailleurs dans le monde.

Des agents hospitaliers de Creil et Compiègne confinés à domicile
Environ 200 agents hospitaliers exerçant dans les hôpitaux de Creil et Compiègne (Oise), où ont séjourné deux patients infectés par le coronavirus cette semaine, sont actuellement confinés chez eux par mesure préventive, a indiqué le maire de Compiègne.


Source : actu17.fr
Pour plus d'informations


Note de "La Vie Hospitalière"
Mise à jour du 27 février  2020 à 22 heures 30
82.679 victimes du coronavirus de Wuhan et 2.814 pzersonnes décédées.

"On est au bout" : un médecin hospitalier interpelle Macron

En visite jeudi à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où est décédé le premier Français victime du coronavirus, Emmanuel Macron a été interpellé par un médecin sur les difficultés de l'hôpital public. "Nous sommes au bout", a expliqué au président de la République le docteur François Salachas, neurologue et membre du collectif inter-hôpitaux.


"Le personnel hospitalier a fait tous les efforts nécessaires. Nous sommes au bout", a dit François Salachas à Emmanuel Macron, lui demandant de "donner les moyens au ministère de la Santé". "Il faut absolument refinancer l'hôpital public", a-t-il encore demandé, dénonçant un an de "déni", dans une vidéo diffusée par BFMTV.

"Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public"

Un neurologue de la Pitié-Salpêtrière interpelle Emmanuel Macron sur la crise dans l'hôpital public  
pic.twitter.com/zjmqtg4I8a
— BFM Paris (@BFMParis) February 27, 2020

Macron assure ne pas être "dans le déni"
Un neurologue de la Pitié-Salpêtrière interpelle Emmanuel Macron sur la crise dans l'hôpital public
"Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public, qui est en train de flamber à la même vitesse que Notre-Dame a failli flamber. Ça s'est joué à rien et là, en ce moment, ça se joue à rien", a ajouté le membre du collectif inter-hôpitaux. 
Et de tacler le président de la République : "Vous pouvez compter sur moi. L'inverse resterà prouver". Revenant sur l'épidémie de Coronavirus, le neurologue a expliqué au chef de l'État que "sans injection de moyens rapides, nous ne pourrons pas faire face à ce type de crise".
De son côté, Emmanuel Macron a assuré ne pas être "dans le déni", mais a confié avoir parfois "le sentiment de payer l'addition de comptes non soldés". "Il y a des mesures d'urgence qui ont été prises à plusieurs reprises", a-t-il rappelé, avant d'ajouter : "Il faut déjà que ces mesures qui ont été annoncées descendent sur le terrain". "On n'est pas resté assis sur sa chaise depuis deux ans et demi", a encore insisté Emmanuel Macron.



Voir :   "On est au bout" : un médecin hospitalier interpelle Macron



Coronavirus : qu'est-ce que le plan blanc, déclenché dans l'Oise ?

Plusieurs établissements de santé ont déclenché leur plan blanc, feuilles de route visant à répondre à un afflux important de malades.


La vague de cas de coronavirus détectés depuis fin février dans de nombreux pays n'a pas épargné la France, où deux cas ont notamment été détectés dans l'Oise, causant un décès dans la nuit de mardi 25 à mercredi 26. Pour faire face à la situation, un plan blanc a été déclenché mardi soir 25 février dans les hôpitaux de Creil et Compiègne. Ces dispositifs de mobilisation maximale prévus depuis 2004 visent à faire face aux situations sanitaires exceptionnelles.

«Chaque établissement de santé est doté d’un dispositif de crise, dénommé plan blanc d’établissement, qui lui permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux de patients, ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle» informe le ministère de la Santé.

D'après l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France, le déclenchement des plans blancs des hôpitaux de Creil et de Compiègne a déjà permis «de rappeler du personnel hospitalier pour la mission de recherche de cas contacts», mais «il n'est pas lié, pour l'heure, à des difficultés de personnels, ni à un afflux massif de patients, ni à une mise en quarantaine».

Un plan blanc permet en outre de déprogrammer des activités non indispensables, d'ouvrir des lits supplémentaires, ou de renforcer ponctuellement les équipes de professionnels de santé dans les établissements en difficulté. Il fixe ainsi les modalités selon lesquelles le personnel nécessaire peut être maintenu sur place et, le cas échéant, rappelé lorsque la situation le justifie, selon les Hôpitaux de Paris (AP-HP). Tous les professionnels d'un établissement, qu'ils soient administratifs, médecins, soignants ou personnels techniques, sont impliqués.
Le plan blanc a déjà été déclenché par le passé à l'occasion d'épidémies de grippe et de gastro-entérite, mais également pour affronter des situations de crise tels que des attentats, comme lors de la fusillade de Strasbourg en décembre 2018.


Source : lefigaro.fr
Pour plus d'informations


Voir aussi :
Le « plan blanc » a été déclenché à l'hôpital de Creil dans l'Oise ( après la mort d' un homme contaminé par le coronavirus de Wuhan).


Selon le professeur Eric Caumes, chef de service des Maladies Infectieuses et Tropicales : 
« Je vois ça un peu comme la grippe, même si je sais que c’est très différent de la grippe. C’est une maladie qui touche des personnes fragiles, avec des comorbidités, des personnes âgées même s’il est possible que des personnes jeunes soient touchées », reconnaît le soignant. Moins touchée que l’Italie voisine, la France a recensé 18 cas et deux décès, dont un touriste chinois et ce premier mort français qui n’avait pas voyagé dans les zones à risque. 
Une enquête est en cours pour retracer le parcours de cet enseignant de 60 ans d’un collège de Crépy-en-Valois dans l’Oise.


Hommage à Crépy-en-Valois






Mise à jour du 27 février 2020 à 17 heures 15

Le coronavirus de Wuhan a fait 82.456 victimes, et 2.811 morts, "La Vie Hospitalière" tient à signaler que ces nombres proviennent de sources officielles.


Ceci compte tenu de trop nombreuses rumeurs et d'articles ainsi que des vidéos publiés via l'Internet qui ne sont pas fondées  n'apportant pas, en plus,  d'éléments probants et dont les objectifs apparaissent flous mais sont vecteurs,  pour la plupart, d'une sorte de culture plus ou moins paranoïaque?
Nous rappelons que la grippe en France a fait 44 morts et que nous n'avons que 2 décès liés au coronavirus de Wuhan, dont le premier était âgé de 80 ans et avait déjà des problèmes de santé. 
La grippe a fait 16 morts (sur les 44) chez les jeunes enfants et c'est bien là où nous devons nous interpeller réellement, sachant que la vaccination n'est pas toujours la réponse efficace (la preuve est que sur les 44 décès 50 % des personnes étaient vaccinées...) nous préférons que soient utilisés des médicaments qui ont donnés de bons résultats comme la chloroquine (médicament tiré de plante) plus connu sous son appellation commerciale : Nivaquine.







Coronavirus : visite d'Emmanuel Macron à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière

Emmanuel Macron effectuait jeudi matin une visite à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris où est décédé la veille le premier Français victime du coronavirus, a constaté un journaliste de l'AFP. Le président de la République doit ensuite s'envoler pour Naples où il rencontrera le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, à l'occasion d'un sommet franco-italien perturbé par la crise du coronavirus.

Le chef de l'Etat, qui doit s'entretenir avec le personnel de la Pitié-Salpêtrière, était accompagné par le ministre de la Santé Olivier Véran, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon et le directeur général de l'AP-HP Martin Hirsch.
Emmanuel Macron doit "délivrer un message rassurant" et "assurer les Français de la pleine mobilisation des services de santé français qui figurent parmi les plus performants au monde", a expliqué l'Elysée. Il doit notamment visiter le bâtiment Eole, inauguré en septembre 2019, qui s'occupe des maladies respiratoires et qui pourrait accueillir des patients atteints du coronavirus.  

Une "réponse graduée en fonction de l'état de propagation du virus"
Les chefs de partis représentés au Parlement, les présidents de groupes parlementaires et les présidents d'assemblées sont conviés jeudi matin à Matignon autour d'Edouard Philippe afin de faire un point sur la situation liée à l'épidémie.
"Aujourd'hui en France, il y a moins d'une vingtaine de cas" et l'heure est à "construire", "avec beaucoup de rigueur", une "réponse graduée en fonction de l'état de propagation du virus", a souligné la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye sur Europe 1, qui a rappelé que la France n'était pas à l'heure actuelle dans une situation "épidémique".
Une enquête est en cours pour retracer le parcours de ce premier Français décédé, un enseignant de 60 ans qui n'avait pas voyagé dans une zone à risque. Pour l'heure, le bilan de la maladie Covid-19 en France est de deux morts (l'enseignant et un touriste chinois de 80 ans), douze guérisons et quatre malades hospitalisés.

Source : europe1.fr
Pour plus d'informations



mercredi 26 février 2020

Coronavirus : " La chloroquine, traitement contre le paludisme, est la meilleure réponse à l'épidémie"

Selon Didier Raoult, professeur de microbiologie qui exerce à Marseille, la chloroquine, couramment utilisée contre le paludisme, pourrait permettre de traiter efficacement les pneumonies provoquées par le coronavirus Covid-19.


Selon le site américain expertscape , Didier Raoult, qui exerce à Marseille, est le premier expert au monde en matière de maladies infectieuses. Il nous explique pourquoi la chloroquine, un médicament couramment utilisé contre le paludisme, coûtant peu cher et ne présentant pas de danger, pourrait permettre de traiter efficacement les pneumonies provoquées par le coronavirus Covid-19.
À l'appui de ses dires, les résultats d'une étude parue le 19 février dans une revue chinoise. Ils offrent un premier bilan de synthèse d'une quinzaine d'études thérapeutiques engagées par les chercheurs chinois pour tester l' efficacité de ce traitement anti-paludéen sur le coronavirus à l'origine de l'épidémie mondiale.

Vous avez évoqué la solution offerte par la chloroquine avec le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran. Comment a-t-il réagi ?
De façon très positive, car c'est un homme intelligent. Je pense qu'il a pris les mesures nécessaires pour faire descendre l'information à la direction générale de la santé afin que celle-ci se penche enfin sur la question. Cependant, le ministre m'a dit que personne avant moi ne lui avait encore parlé de la chloroquine, ce qui montre qu'il y a un problème, en France - en tout cas à Paris -, sur la  façon dont sont abordées les maladies infectieuses …


Le Professeur Didier Raoult (crédit photo Les Echos)

Vous-même, vous connaissez ce médicament depuis longtemps ?
Très longtemps ! Avec mon équipe à Marseille, nous avons été les premiers, dans les années 1990, à utiliser la chloroquine contre d'autres maladies infectieuses que le paludisme. En particulier, j'ai traité avec elle 4.000 patients atteints de deux infections par bactéries intracellulaires contre lesquelles nous ne disposions pas d'autres traitements : la fièvre Q et la maladie de Whipple.
Par ailleurs, nous savons que la chloroquine peut être efficace contre  différents coronavirus Cette efficacité avait déjà été montrée sur trois d'entre eux, ce qui a naturellement induit les chercheurs chinois à la tester contre Covid-19, d'où la première étude de synthèse parue en ligne le 19 février dans leur revue « Bioscience Trends ».

Que dit cette étude ?
Au moment de sa parution, les Chinois avaient déjà engagé une quinzaine d'essais thérapeutiques sur la chloroquine appliquée à Covid-19. Et ce ne sont pas de simples tests in vitro, comme cela a été dit un peu légèrement par quelques étourdis qui n'y connaissent rien !
La publication dans « Bioscience Trends » s'appuie au total sur plus de 100 patients. Les résultats montrent l'efficacité de la chloroquine pour contenir l'évolution de la pneumonie provoquée par le coronavirus, pour améliorer l'état des poumons des malades et pour leur permettre de redevenir négatifs au virus. La chloroquine est la meilleure réponse à l'épidémie. Il n'y a plus qu'à l'appliquer.

N'a-t-elle pas des effets secondaires ? On évoque parfois à son sujet des atteintes rétiniennes…
La chloroquine est l'un des médicaments les plus sûrs qui existent. C'est d'ailleurs aussi, sous son nom commercial de Nivaquine, l'un des plus prescrits au monde avec l'aspirine : des milliards de gens en ont absorbé quotidiennement dans les pays tropicaux dans le cadre de la prévention contre le paludisme. Quant aux atteintes rétiniennes que vous évoquez, je ne les ai moi-même jamais constatées, alors même qu'il m'est arrivé de prescrire de fortes doses sur de longues durées, 600 milligrammes par jour pendant 2 ans, par exemple.

Quelle serait la dose efficace dans le cas de Covid-19 ?
Les Chinois, dans leur étude, parlent de 500 milligrammes deux fois par jour, pendant dix jours. Ce qui est une dose assez conséquente. A Marseille, où nous avons toute l'expertise nécessaire pour ce faire, nous sommes en train de réfléchir à la dose la plus adéquate.

Comment agit la chloroquine dans le cas du coronavirus ?
Le virus se loge dans un petit sac à l'intérieur de la cellule que l'on nomme la vacuole. L'organisme se défend alors en augmentant l'acidité à l'intérieur de cette vacuole, mais les virus pathogènes, loin d'en être affectés, en tirent bénéfice. La chloroquine, elle, fait diminuer ce niveau d'acidité : le pH remonte d'un point. Cette alcalinisation - l'alcalinité est le contraire de l'acidité - fait que le virus n'arrive plus à activer son système enzymatique et donc à sortir de la vacuole pour infecter la cellule.

Si l'efficacité de la chloroquine est aussi patente que vous le dites, on a du mal à comprendre le relatif silence qui a entouré la publication chinoise… Cela aurait-il été différent si cette étude était sortie dans une grande revue internationale comme « Nature » ou « Science » ?
Les Chinois ont voulu sortir leurs résultats le plus vite possible, raison pour laquelle ils ont privilégié la publication en ligne dans l'une de leurs « revues maison » plutôt que de passer sous les fourches caudines des grandes revues internationales, ce qui prend un temps fou. Cette volonté d'aller vite répond à une exigence éthique, alors même que l'épidémie s'étend et provoque toujours plus de morts.
Cela dit, je suis bien d'accord avec vous pour dire qu'il y a un problème dans notre façon de penser et de gérer les maladies infectieuses. Il faut - comme le ministre actuel le fait - s'appuyer sur les compétences de tout le pays, compétences qui ne sont pas automatiquement localisées à Paris…

Article de Yann Verdo


Source : lesechos.fr
Pour plus d'informations





Lire aussi :
La chloroquine, un remède miracle contre le coronavirus?

Coronavirus: un banal traitement à la chloroquine, utilisé contre le paludisme, montre des signes d’efficacité

Extrait : « Nous savions déjà que la chloroquine était efficace in vitro contre ce nouveau coronavirus et l’évaluation clinique faite en Chine l’a confirmé », explique le professeur Didier Raoult, spécialiste renommé des maladies infectieuses, en commentant la première publication sur cette étude clinique de trois chercheurs chinois dans la revue BioScience Trends.
Les capacités antivirales et anti-inflammatoires de la chloroquine pourraient jouer dans son efficacité potentielle à traiter des patients atteints de pneumonies provoquées par le Covid-19 , poursuit l’article sur l’étude menée par les professeurs Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, de l’université de Qingdao et de l’hôpital de Qingdao.
Une nouvelle d’autant plus intéressante que « la chloroquine est un médicament peu cher et sans danger, utilisé depuis plus de 70 ans », insiste l’article.
Selon les chercheurs chinois, un traitement de 500 mg de chloroquine par jour pendant dix jours serait suffisant.

Voir  tout autant :
Coronavirus : un traitement contre le paludisme pourrait suffire...




Mise à jour du 28 février 2020 à 18 heures 24

Le Professeur Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
donne, de nouveau, son avis :
Chloroquine : pourquoi les Chinois se tromperaient-ils ?



mardi 25 février 2020

Le Président Xi Jinping appelle à une coopération plus étroite en matière de santé publique

Le président Xi Jinping a déclaré mardi que la Chine maintient la vision d’une communauté ayant un avenir commun pour l’humanité dans sa lutte contre la nouvelle épidémie de coronavirus et s’efforce de contribuer à la protection de la santé publique mondiale tout en protégeant la sécurité et la santé du peuple chinois.


Xi a fait cette remarque lors d’une conversation téléphonique avec le cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abou Dhabi aux Émirats arabes unis.
La Chine, ouverte, transparente et responsable, a divulgué des informations relatives à l’épidémie en temps opportun, elle a répondu activement aux préoccupations des diverses parties et renforcé la coopération internationale, a déclaré M. Xi.


Une patiente donne un geste amical au personnel soignant
 de l’hôpital de Zhongnan de l’université de Wuhan.

(Photo de Gao Xiang pour China Daily)

La Chine continuera de prendre des mesures concrètes pour protéger la santé et la vie des étrangers dans le pays, y compris ceux des Émirats arabes unis, et est prête à communiquer étroitement avec les Émirats arabes unis sur le développement de la contagion et de partager les expériences de lutte contre les épidémies avec elle, a t-il ajouté.
En ce qui concerne les liens bilatéraux, M. Xi a déclaré que la Chine était prête à s’associer aux Émirats arabes unis pour renforcer la confiance mutuelle politique et à renforcer la coopération bilatérale pragmatique dans des domaines tels que l’énergie, la construction d’infrastructures, le financement, l’investissement et la production industrielle.

Le prince héritier a très apprécié les mesures fortes que la Chine a prise pour contrôler la maladie, et a déclaré que son pays est fermement avec la Chine pour surmonter les défis.
S’exprimant avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali par téléphone mardi, M. Xi a évoqué l’aide de la Chine à l’Afrique en 2014 dans la lutte contre le virus Ebola et le soutien des pays africains à la Chine dans la lutte contre le nouveau coronavirus.
Il a dit que ces événements démontrent la fraternité entre la Chine et l’Afrique, qui s’entraident lorsqu’ils rencontrent des difficultés.

La Chine est prête à renforcer la coopération avec les pays africains dans des domaines tels que la fourniture de fournitures médicales - y compris des trousses de test - faisant progresser la construction d’un centre africain de lutte contre les maladies et un partenariat dans le domaine de la santé publique et de la lutte contre les maladies, a déclaré M. Xi.
Il a ajouté que la Chine fera tout pour protéger les étudiants étrangers qui étudient dans le pays, y compris ceux de l’Éthiopie.

Notant que la lutte en cours contre l’épidémie est la priorité absolue du gouvernement chinois, Xi a déclaré que la Chine a pris les mesures les plus complètes, approfondies et rigoureuses pour prévenir et contrôler la maladie, qui ont produit des résultats positifs.
Il a déclaré que l’épidémie ne sapera pas les fondements de la stabilité et du développement à long terme du pays et que la Chine a la confiance et la capacité de gagner la bataille contre le virus, et de réduire l’impact de l’épidémie sur l’économie chinoise à un minimum et d’atteindre les objectifs socio-économiques comme prévu.

Abiy a déclaré que la Chine a fait de grandes contributions pour empêcher la contagion de se propager à l’échelle mondiale. Il a déclaré que la communauté internationale a été témoin du leadership fort de Xi en dirigeant la Chine pour répondre à l’épidémie ainsi que la forte capacité de la Chine à se mobiliser et à agir.
L’Éthiopie a la foi que la Chine gagnera la bataille contre l’épidémie à une date précoce, a-t-il ajouté.

Article de Cao Desheng


Source : global.chinadaily.com.cn
Pour plus d'informations






Docteurs en chômage : Crevons l’abcès

L’animatrice de l’émission Forum qui passe tous les jours sur les ondes de Mosaïque fm. a consacré le numéro d’aujourd’hui aux titulaires de doctorat qui sont au chômage. C’est un sujet d’une grande importance.

Par-delà le dysfonctionnement structurel qui existe entre le diplôme de doctorat et le marché du travail, par-delà le fait que le mot « doctorat » est une absurdité en soi dans un pays comme le nôtre, car nous vivons dans une société faite d’activités rudimentaires, pauvres en connaissance et sans investissement dans le savoir, il ne faut pas hésiter à nommer les choses par leur nom.
En effet (attention, je vais employer des mots durs), la plupart des docteurs n’ont de docteur que le titre. L’ensemble de la société maintient une illusion qu’il faut absolument dénoncer : que vaut intellectuellement un docteur tunisien aujourd’hui ? 
La société continue à nourrir les doctorants et les docteurs d’illusions et de fausses promesses. L’État dépense des fortunes, depuis des décennies, pour délivrer des diplômes universitaires à des quasi-analphabètes.




En réalité, le tri doit se faire très tôt, soit dès le lycée, au baccalauréat et aux premières années de l’université. Car, une fois le diplôme universitaire en poche, les diplômés se mettent à croire à leur avenir dans des fonctions supérieures, lesquelles sont limitées, notamment celle d’enseignant universitaire pour les docteurs.
On persiste à tromper les jeunes en les laissant croire qu’en ayant un diplôme aussi prestigieux que le doctorat de troisième cycle, ils vont pouvoir accéder à un métier rémunérateur et flatteur, comme c’était le cas le siècle dernier. Les parents rêvent de voir leurs enfants exercer un métier prestigieux, mais les places sont chères et s’obtiennent par une sélection de fait ; cette sélection ne s’opère plus lors des études primaires et secondaires (sixième et bac) et à l’université, mais se fait désormais beaucoup plus tard dans le monde professionnel.
Les diplômés universitaires passent alors des concours qui ne sélectionnent que les plus qualifiés et les plus pistonnés. Les diplômés en question, a fortiori les docteurs, se rendent compte qu’ils auront ainsi perdu cinq, huit, dix années de leur vie, voire plus, et, par conséquent, auront le sentiment d’avoir été dupés, trahis. Le malaise intérieur devient de plus en plus profond, on devient aigri, le désenchantement est grand et peut même mener à des problèmes psychologiques.
Depuis vingt ans, l’Université tunisienne reçoit chaque année des jeunes incultes et quasi-illettrés et les envoie une année après l’autre tels quels, purs, vierges de toute culture et de tout savoir, aux cycles suivants. Depuis plusieurs années, les enseignants se retrouvent dans le supérieur face à de véritables ignares incapables de rédiger correctement un commentaire Facebook et avec des diplômes n’attestant que des mensonges qui se cachent derrière des titres pompeux comme licence, maîtrise, master, doctorat… D’ailleurs, la plupart des mémoires et des thèses qui paraissent chaque année sont des plagiats, des « copier-coller » comme on dit.
Au lieu d’encourager les jeunes diplômés à s’atteler à une thèse de doctorat pour prolonger indéfiniment la durée de leur scolarisation et retarder de la sorte leur accès au marché du travail, l’État tunisien ne doit donner son aval à une thèse que si les débouchés sont sûrs. Ainsi les étudiants qui ont du souffle n’iront pas, quelques années plus tard, grossir le rang des revendicateurs désabusés et aigris. Et l’État, en mettant d’emblée les choses au clair, ne devient pas une machine à produire de futurs dépressifs.

Article de Pierrot LeFou

P.-S. : J’ai employé des mots durs envers les étudiants et les docteurs, non pas par animosité contre eux, mais contre un système et une politique qui durent depuis plusieurs décennies. Je comprends parfaitement la situation des docteurs qui sont au chômage et qui crient leur détresse dans les médias. Je les prie de croire à toute ma compassion.



Source : 1001infos.net
Pour plus d'informations


Plusieurs cas suspects de coronavirus en France

« Il n’y a actuellement plus aucun malade du coronavirus hospitalisé en France », a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran le lundi 24 février lors d’un point presse. 

Mais face à la hausse du nombre de cas en Italie voisine, la prudence reste de mise. Et les contrôles renforcés. A Ajaccio, à Bourges ou encore dans l’Indre, plusieurs personnes ont été signalées comme possiblement atteintes du coronavirus, et hospitalisées, rien que pour la date du lundi 24 février.

Si aucun des patients hospitalisés n’a été confirmé positif au nouveau coronavirus, le risque de la propagation du Covid-19 plane sur le territoire français.
Dans l’Indre, un homme revenu d’Italie avec fièvre et toux
Dans l’Indre, un premier cas suspect a été détecté selon les informations de France Bleu Berry. Un homme d’une soixantaine d’années, résident de la commune de Mézières-en-Brenne, revenait d’un voyage au carnaval de Venise.
Il s’est rendu vendredi dernier au centre hospitalier de Châteauroux en présentant « des symptômes, une forte fièvre et de la toux » selon le docteur Chérif Mansour, responsable des urgences du centre hospitalier de Châteauroux pour France Bleu Berry. L’homme a été directement transmis au CHU de Tours, en attente des résultats.



Une nouvelle patiente au centre hospitalier de Bourges
Au centre hospitalier de Bourges, une habitante du département, également de retour d’un voyage en Italie, s’est présentée à la préfecture du Cher en partageant « sa suspicion de contamination par le coronavirus » rapporte « le Journal du Centre ». La patiente a été transférée au centre hospitalier « pour des tests complémentaires par principe de précaution » selon le journal.

Une hospitalisation à Ajaccio
Dans le Sud de la France, un patient a été pris en charge au centrehospitalier d’Ajaccio, en raison d’une suspicion de contamination au coronavirus selon France Bleu Corse-du-Sud.
L’Agence régionale de Santé de Corse a confirmé sur Twitter « l’hospitalisation d’un cas “possible” au Centre hospitalier d’Ajaccio, dans l’attente des résultats des prélèvements ».

L’ @ARSCORSE1 confirme l’hospitalisation d’un cas « possible » au Centre Hospitalier d’Ajaccio, dans l’attente des… https://t.co/QSW0Qwh0XQ
—ARSCORSE1(@ARS.CORSE)

Source : nouvelobs.com
Pour plus d'informations


Coronavirus : deux nouveaux cas confirmés en France

Alors que l'épidémie de coronavirus se répand rapidement en Italie depuis ce week-end, deux nouveaux cas de contamination ont été confirmés en France, a annoncé mardi le numéro deux du ministère de la Santé, le professeur Jérôme Salomon, précisant que l'état de santé de ces personnes n'inspirait aucune inquiétude.

Une jeune femme revenue de Chine, et un Français de Lombardie
Il s'agit d'"une jeune femme chinoise revenue de chine le 7 février, qui est hospitalisée à Paris" pour "surveillance" et qui "va très bien", a précisé le directeur général de la Santé. Cette jeune femme a été testée négative au nouveau coronavirus mais était porteuse de "traces de guérison", a-t-il précisé.
Le 14ème cas est "un homme Français qui rentre d'un séjour en Lombardie, en Italie, et qui est actuellement hospitalisé en Auvergne-Rhône Alpes", a ajouté le Jérôme Salomon. Ces annonces portent à 14 le nombre total de cas enregistrés en France depuis le début de la crise du nouveau coronavirus : ils s'ajoutent aux 11 patients qui ont été déclarés guéris et ne sont plus hospitalisés, et à un Chinois âgé de 80 ans qui est décédé mi-février à Paris.

Source : europe1.fr
Pour plus d'informations 




Lire aussi :
La Croatie annonce à son tour son premier cas de coronavirus

Le marché de fruits de mer de Wuhan n’est pas la source du coronavirus

Une étude menée récemment par un groupe de scientifiques chinois a découvert des indices génomiques supplémentaires prouvant que le marché de fruits de mer de Wuhan n’est pas la source du nouveau coronavirus, une affirmation qui était apparue en premier lieu dans un article publié par The Lancet.


Une étude, dirigée par des chercheurs du Jardin botanique tropical du Xishuangbanna affilié à l’Académie des sciences de Chine (ASC), l’Université agricole de la Chine du Sud et l’Institut de Chine pour la recherche sur le cerveau, a été publiée samedi dernier sur ChinaXiv dans une version préliminaire sans examen par des pairs.
D’après cette étude, les données génétiques suggèrent que le virus a été introduit de l’extérieur et avait déjà largement circulé au sein de la population à Wuhan avant décembre 2019, commençant probablement entre le milieu et la fin du mois de novembre.
La densité de population au marché de fruits de mer a facilité la transmission du virus aux acheteurs, ainsi que sa propagation à l’ensemble de la ville sur une grande échelle au début du mois de décembre 2019, correspondant à la période d’expansion démographique estimée.
Les chercheurs ont recueilli les données génomiques de 93 nouveaux échantillons de coronavirus partagés sur GISAID EpiFlu (une base de données internationale qui stocke les informations sur le virus de la grippe), afin d’étudier l’évolution du virus et sa transmission interhumaine au cours des deux derniers mois.
Sur les 93 échantillons prélevés dans 12 pays sur 4 continents, 54 l’ont été en Chine avant le 22 janvier et les 39 autres l’ont été en Australie, en France, au Japon et aux Etats-Unis après cette date.
De plus, deux expansions démographiques soudaines du nouveau coronavirus ont été découvertes avant le 12 février, avec la dernière au 6 janvier, alors que le Centre national de contrôle et de prévention des maladies émettait une mesure d’urgence de deuxième niveau.
Des chercheurs ont indiqué que cette mesure avait simplement servi d’avertissement mais n’était pas parvenue à attirer une large attention de la population. Si tel avait été le cas, le nombre de cas au niveau national et mondial entre le milieu et la fin du mois de janvier aurait été plus faible.




Le mystère sur cette source du nouveau coronavirus a engendré une division au sein de la communauté scientifique internationale.
Avec le nombre total de cas confirmés au niveau mondial ayant dépassé les 77.000, trouver la source de l’épidémie est devenu une tâche des plus urgentes et cruciales pour prévenir et contrôler les futures épidémies.
D’après l’Organisation mondiale de la Santé, l’origine du nouveau coronavirus reste inconnue, mais celui-ci provient très probablement d’un réservoir animal.

Source : french.china.org.cn
Pour plus d'informations



(Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.)

Note de "La Vie Hospitalière"
Petit rappel concernant cette étude au moins trois itinéraires de transmission du virus ont été découverts au cours de l’examen des 59 haplotypes (1) issus des 93 échantillons. 
Selon l’étude, ces groupes d’allèles peuvent être divisés en cinq groupes dont trois représentent de vieux agents contaminateurs, par exemple, H1, H3 et H13, alors que deux autres sont nouveaux (H56 et mv2).
Pour nous il n'est pas impossible non plus que ce coronavirus soit échappé d'un laboratoire P4... il y en a une vingtaine dans le monde, dont un seul en France, à Lyon (sic) et un à Wuhan... épicentre de l'épidémie...

1) Fraction du génome.

Coronavirus : il n'y a plus aucun malade en France, selon Olivier Véran

Selon le ministre de la Santé, il n'y a pas de "circulation du virus ce soir sur le territoire national"


Le gouvernement rassure. La France ne comptait ce lundi soir plus aucun malade infecté par le coronavirus mais reste vigilante pour éviter des contaminations venues d'Italie, pays frontalier qui est le plus touché d'Europe.

"Ce soir, il n'y a plus aucun malade hospitalisé en France, le dernier hospitalisé à Lyon est guéri, il n'est plus contagieux et a pu rentrer chez lui", a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors de la conférence de presse quotidienne au ministère. Ce dernier patient est l'un des six Britanniques (dont un enfant) contaminés par un compatriote de retour de Singapour, qu'ils avaient côtoyé dans un chalet des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie) fin janvier. "Il n'y a pas de malade identifié" ni de "circulation du virus ce soir sur le territoire national", a poursuivi Olivier Véran.
Jusqu'à présent, douze cas d'infection au nouveau coronavirus ont été avérés en France depuis fin janvier. Cela s'est soldé par onze guérisons et un décès, celui d'un touriste chinois de 80 ans qui est mort le 14 février. La stratégie des autorités pour empêcher la propagation du virus est toutefois "adaptable et révisable à tout moment", a précisé le ministre.
Dans le cadre de cette stratégie, la France a émis des recommandations pour les personnes de retour de Lombardie et de Vénétie, les régions d'Italie du Nord concernées par le nouveau virus. Ces recommandations ont été alignées sur celles déjà en vigueur pour la Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), berceau de l'épidémie. Elles portent sur les 14 jours suivant le retour (durée jugée suffisante pour couvrir la période d'incubation du virus), et concernent également Singapour et la Corée du Sud.

Des recommandations visant les enfants
La plus marquante de ces recommandations concerne les enfants. S'ils reviennent de ces endroits, ils "ne doivent pas être envoyés à la crèche, à l'école, au collège ou au lycée", selon le texte mis en ligne sur le site du gouvernement (gouvernement.fr). Actuellement, deux des trois zones scolaires sont en vacances et la troisième (académies de Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles) a repris les cours lundi.
Ces recommandations visant les enfants ont été prises "pour des raisons toutes simples de pratique" car il est "très difficile de faire appliquer par un enfant" les consignes destinées aux adultes, a expliqué le numéro deux du Ministère de la Santé, Jérôme Salomon.
"Demander à un enfant de ne pas être en contact avec un de ses camarades fragiles, de garder son masque ou de se laver les mains régulièrement est très compliqué", a-t-il dit.

Pour autant, "il n'y a pas de forme grave ni de décès rapporté dans le monde chez les moins de 15 ans", a-t-il rassuré, en soulignant que "la gravité augmente avec l'âge et en présence de pathologies chroniques".
De leur côté, les adultes de retour des endroits concernés doivent éviter "toute sortie non indispensable (grands rassemblements, restaurants, cinéma...)", selon les recommandations. Il leur est demandé "dans la mesure du possible", de privilégier "le télétravail" et d'éviter "les contacts proches (réunions, ascenseurs, cantine...)".

Contacter le 15 en cas de symptômes
Ces personnes doivent prendre leur température deux fois par jour, surveiller "l'apparition de symptômes d'infection respiratoire (toux, difficultés à respirer...)" et porter un masque chirurgical lorsqu'elles sont en face d'une autre personne et lorsqu'elles doivent sortir.
En cas de symptômes, elles doivent contacter le 15 (Samu) et ne surtout pas se rendre chez leur médecin traitant ou aux urgences, "pour éviter toute potentielle contamination".
L'Italie, passée de six à 219 cas en quatre jours et qui compte cinq morts, est le pays le plus touché en Europe et le troisième dans le monde après la Chine et la Corée du Sud. C'est aussi le premier pays d'Europe à avoir mis en place un cordon sanitaire autour d'une dizaine de villes du Nord.
Cela a conduit des responsables politiques français de droite et d'extrême droite à réclamer des contrôles aux frontières avec l'Italie. Mais la Commission européenne a rappelé que cette éventualité à l'intérieur de l'UE devait répondre à des conditions strictes. De plus, les mesures de précaution ne concernent pas toute l'Italie, mais seulement la Lombardie et la Vénétie : "Si vous rentrez de Rome, il n'y a aucune recommandation particulière", a insisté Olivier Véran.



Source : lexpress.fr
Pour plus d'informations


Lire aussi :
Coronavirus : selon Olivier Véran, "l'épidémie est à nos portes" (parismatch.com)



Mise à jour du 25 février  2020 à  19 heures 30

Malheureusement deux nouveaux cas sont à prendre en considération, en France.

En ce qui concerne le coronavirus de Wuhan à 19 heures 30 les nombres de 80.382 victimes et 2.710 personnes décédées étaient rapportés officiellement au niveau mondial.