"La Vie Hospitalière"

mardi 31 mars 2020

Coronavirus : Près de 500 morts supplémentaires en France. Philippe Douste-Blazy s'exprime


499 patients sont décédés « en milieu hospitalier » en France ces dernières 24 heures après avoir été contaminés par le coronavirus


Il s’agit du plus lourd bilan dans le pays en 24 heures, depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Le nouveau bilan officiel est de 3.523 morts.

Par ailleurs, 5.565 personnes se trouvent actuellement dans un état grave, en réanimation ( + 458 ). 
34% d’entre eux ont moins de 60 ans. Au total, 22.957 patients sont actuellement hospitalisés.

7.578 cas de plus en 24 heures

De plus, 9.944 personnes ont été guéries jusqu’ici ( + 2021 ). 
52.128 cas ont été détectés en France par tests PCR, dans 167 établissements de santé en France, depuis le début de l’épidémie selon les chiffres de Santé publique France, soit 7.578 cas de plus que lundi.


Source : actu17.fr
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La Grande Interview : Philippe Douste-Blazy, ancien 
ministre de la Santé, s'exprime face à la pandémie







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Le Professeur Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, s'exprime ce jour

L’hydroxychloroquine peut être efficace uniquement en début de traitement face au Covid-19, avant l’apparition des lésions dans l’organisme du malade, confirme le professeur Didier Raoult dans une vidéo


"...Ne vous inquiétez pas trop pour les gens qui médisent de moi je suis enthousiaste pour ce qu'on fait. Avec une chose que j'espère : c'est que la loi européenne qui nous interdit de travailler plus de quarante huit heures par semaine ne va pas s'appliquer à nous car les gens qui sont ici travaillent beaucoup.


La deuxième chose c'est sur le plan du travail, écoutez le traitement qu'on a mis en place fonctionne bien, on a testé 50.000 personnes ici maintenant donc ce qui nous a permis de détecter 2.400 personnes infectées ici à qui on a proposées des thérapeutiques. Nous avons maintenant du recul sur à peu près un millier de personnes qui ont reçu le traitement hydroxychloroquine plus azithromycine les choses se sont très bien passées, nous avons eu à déplorer un décès qui est un homme de 84 ans c'est tout pour l'instant, donc après trois jours de traitement ce qui nous permet de commencer à voir une véritable évaluation, donc on est très satisfait; et faites attention ne vous auto-prescrivez pas ça, en particulier, il faut qu'il y ait un médecin qui vous prescrit il faut que vous ayiez un électrocardiogramme, qu'on dose le potassium dans votre sang.

Il faut pas improviser ce sont quand même des médicaments, et donc il faut y faire attention, mais globalement les résultats qu'on a sont très satisfaisants, et je suis très content que l'équipe chinoise vient de publier une étude comparative entre l'hydroxychloroquine et pas de traitement et qui montre qu'effectivement dans notre cible des gens qui sont modérément malades, diagnostiqués au début, l'hydroxychloroquine a un succès important.
Iil faut faire attention quand il est trop tard, il est trop tard, c'est à dire au moment où les gens sont en réanimation, quand ils ont des syndromes de détresse respiratoire quand on est obligé de les intuber, en réalité ce n'est plus l'heure des anti-viraux on sait  ça pour la grippe, par exemple, les médicaments qui marchent pour la grippe marchent pour les deux premiers jours de la grippe.

Là, ça marche un peu plus longtemps mais c'est au début qu'il faut lutter. Une fois que les lésions sont faites elles sont un peu irréversibles et on arrive plus à les arrêter. 
Donc, nous on continue à avoir des données, comme les chinois, qui montrent  que quand on détecte les gens, quand on les soigne au début de la maladie on a des résultats qui évitent une évolution défavorable, et on est content que les choses aillent dans ce sens là. 
Donc, c'est ce que nous avons maintenant, et ce dont nous sommes contents en terme de résultats, bien entendu on communique ces résultats quotidiennement au Ministère de la Santé, à nos autorités de Santé de manière à ce qu'eux  ils en tiennent compte pour les décisions qu'ils ont à prendre."






Pour voir la vidéo (à la fin de la vidéo le Professeur Didier Raoult présente son équipe)

Une jeune fille de 12 ans est décédée en Belgique où le bilan passe à 705 morts


La situation s’est aggravée ces dernières heures en Belgique qui fait elle aussi face à une épidémie de coronavirus. Le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19, le virologue Emmanuel André, a annoncé ce mardi le décès d’une jeune fille de 12 ans lors d’une conférence de presse

Le dernier bilan officiel du coronavirus en Belgique fait état de 705 personnes décédées au total : 98 décès sur les 24 dernières heures et 94 décès liés aux jours précédents. Parmi les victimes qui ont perdu la vie après avoir été contaminées, une jeune fille de 12 ans.


Illustration. (Alexandros Michailidis / Shutterstock)


« C’est un événement très rare mais qui nous bouleverse », a déclaré le virologue Emmanuel André, au bord des larmes au moment d’annoncer cette triste nouvelle. L’état de la jeune fille, qui avait été testée positive au Covid-19, s’est détérioré après trois jours de fièvre, a précisé le virologue Steven Van Gucht.

« Nous allons arriver à un point qui sera proche de la saturation de nos hôpitaux », a prévenu Emmanuel André. « Au moment où ne seront proches du pic, le travail sera très intense », a-t-il poursuivi.

1.021 patients dans un état grave

4.920 patients sont hospitalisés dans le pays à ce stade, dont 1.021 en soins intensifs ( + 94 ). 
786 personnes se trouvent sous assistance respiratoire. 12.775 cas ont été confirmés en Belgique à ce stade : 7.531 cas ( 59% ) en Flandre, 3.554 ( 28% ) cas en Wallonie, et 1.452 (11%) cas à Bruxelles.


Source : actu17.fr
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lundi 30 mars 2020

Coronavirus : qui était le médecin du CHR Metz-Thionville décédé en Moselle ?


Un médecin de 50 ans a perdu la vie après avoir été hospitalisé dans un état grave. Positif au Covid-19, il présentait également les symptômes d'une autre maladie

Un médecin de l’hôpital de Mercy, au sud de Metz (Moselle), est décédé après avoir contracté le coronavirus, conjugué à une autre maladie. Il était âgé de 50 ans.

Plusieurs sources concordantes ont confirmé l’information auprès de Lorraine Actu après une annonce de Marie-Odile Saillard, directrice du centre hospitalier régional (CHR) Metz-Thionville, lors d’un point presse donné ce lundi 30 mars 2020. La direction n’avait pas communiqué sur l’identité du médecin.

Il n’était pas au contact direct des patients infectés

À ce jour, il n’est pas encore possible de déterminer si le coronavirus est directement lié au décès du médecin hospitalier, atteint par une autre maladie dont la nature n’a pas été dévoilée. Il n’est donc pas encore officiellement le sixième praticien décédé en France des suites du coronavirus.
Il faisait partie d’un groupe de quelques professionnels de santé pris en charge dans un état grave au sein du CHR. Son décès a été constaté à l’hôpital Belle-Isle de Metz.
Selon plusieurs sources, le médecin hospitalier n’était pas « au front », c’est-à-dire qu’il n’exerçait pas à proximité immédiate des patients malades à l’hôpital, contrairement à des infirmiers qui s’occupent tous les jours de personnes infectées.



Source : actu.fr
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Fin de l’épidémie de coronavirus en Chine



Une grande victoire qui ouvre de nouvelles perspectives pour le monde

La bataille de Wuhan livrée depuis le mois de janvier par la Chine contre le virus a bien été décisive. Parce que le coronavirus a été circonscrit par une politique efficace, cela a permis au pays au départ le plus durement touché au départ d’être le premier à mettre fin à l’épidémie de COVID-19. 

La Chine a pris le leadership de la lutte mondiale contre le coronavirus, et vole au secours de l’Europe notamment, tandis que les USA dont les dirigeants parlaient de « virus chinois » sont aujourd’hui le pays le plus touché depuis le début de la pandémie avec 125.000 cas. La Chine équipe ses aéroports pour éviter l’importation de nouveaux cas venus de pays contaminés par le coronavirus.


Le trafic aérien a repris dans la province du Hubei,
ancien épicentre de l’épidémie de coronavirus.

Le trafic aérien a repris dans la province du Hubei, ancien épicentre de l’épidémie de coronavirus.est aujourd’hui le plus important, à savoir près de 125.000. En France, 40.174 cas ont été confirmés ce 29 mars et 300 nouveaux décès.
Les autorités chinoises ont annoncé dimanche la fin de l’épidémie de Covid-19 dans le pays où le nombre des personnes infectées se situe autour de 3.000.
La Chine, qui compte actuellement près de 3.000 cas de coronavirus, a réussi à arrêter la propagation du Covid-19 sur le territoire national, a annoncé dimanche 29 mars le représentant du Comité d’État chinois pour la santé publique, Mi Feng.
Selon les données officielles chinoises au 29 mars, la Chine compte actuellement 3.509 cas de coronavirus dont 693 cas importés de l’étranger. Le nombre total des personnes infectées dans ce pays depuis le début de l’épidémie a atteint 82.421.
Près de 75.500 personnes ont guéri et 3.300 sont décédées des suites de Covid-19.
Selon l’université Johns-Hopkins, les États-Unis sont le pays où le nombre des patients atteints du coronavirus est aujourd’hui le plus important, à savoir près de 125.000. En France, 40.174 cas ont été confirmés ce 29 mars et 300 nouveaux décès.

Train de médicaments pour l’Europe

Ce week-end, plusieurs décisions ont découlé de cette grande avancée en Chine. Tout d’abord samedi, un train de marchandises Chine-Europe transportant des fournitures médicales entre autres, est parti samedi de Wuhan, capitale de la province chinoise du Hubei (centre). Le train a quitté la gare ferroviaire centrale des conteneurs Wujiashan à Wuhan samedi à 10h00, à destination de l’Allemagne, marquant la reprise des services de trains de marchandises Chine-Europe à Wuhan, autrefois épicentre de l’épidémie de COVID-19.
Ensuite, dimanche, le trafic aérien a été relancé dans la province du Hubei. Selon l’Administration de l’aviation civile de Chine, à l’exception de l’Aéroport international Tianhe à Wuhan, capitale du Hubei, tous les vols de passagers et de fret sur les routes aériennes nationales via les aéroports au Hubei ont repris dimanche.

Aéroport équipés pour détecter les cas importés

L’aéroport a nouvellement installé des équipements d’imagerie thermique pour le contrôle de la température corporelle des personnes dans les halls de départ et d’arrivée. Des zones d’isolement ont été également préparées pour placer en quarantaine les personnes manifestant de la fièvre.
La province, gravement touchée par l’épidémie de COVID-19, a levé, le 25 mars, les restrictions sur les voyages sortants par autoroute dans toutes les régions à l’exception de Wuhan, avec tous les points de contrôle sur les sorties d’autoroutes, les routes nationales et provinciales rouverts en deux jours, alors que la propagation du virus continue à ralentir.





Source : temoignages.re
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Coronavirus : 418 morts supplémentaires en France en 24h, le bilan franchit la barre des 3.000 décès



418 patients contaminés par le coronavirus sont décédés ces dernières 24 heures en France, le bilan passe à 3.024 décès.
Le bilan de Covid-19 en France vient de dépasser la barre des 3.000 morts. 
418 patients ont perdue la vie ces dernières heures, il s’agit du plus lourd bilan en une journée, depuis le début de l’épidémie.
Par ailleurs, 5.056 patients dans un état grave se trouvent en réanimation (+424). 
Au total, près de 21.000 personnes sont hospitalisées ( + 1.592 ).
7.923 personnes ont également été soignées ( + 792 ). 
44.550 cas ont été détectés jusqu’ici selon les chiffres de Santé publique France.

Source : actu17.fr


Mise à jour du 30 mars 2020 à 23 heures 30


Rappel de la situation de la France le 15 mars 2020 à  23 heures 30
5.444 victimes dont 127 personnes décédées
Taux de létalité =  2,33 % 
Situation de la France au 30 mars 2020 à  23 heures 30
45.550 victimes dont 3.024 personnes décédées
Taux de létalité =  6,63 % 
Soit une augmentation du taux de létalité en milieu hospitalier sur 15 jours de  4,3 %.
Ce taux ne prend pas en compte les données des territoires et départements d'Outre Mer.
 Pour Saint-Pierre et Miquelon ( avec Wallis et Futuna) l'archipel reste l'un des deux seuls territoires français qui ne compte pas de cas de personnes atteintes du COVID-19.


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COVID-19 : Dyson a conçu un respirateur en 10 jours et en fabrique actuellement 15.000


Dyson a reçu une commande du gouvernement britannique pour concevoir et fabriquer 10.000 respirateurs artificiels, afin de soutenir les efforts du National Health Service pour traiter les patients atteints par le coronavirus, responsable de la maladie COVID-19, qui a déjà touché plus de 500.000 personnes à travers le monde.

Les respirateurs artificiels (ou ventilateurs) sont absolument indispensables pour combattre la pandémie de coronavirus, susceptible de provoquer d’importants problèmes respiratoires en s’attaquant aux bronches et aux poumons. Plusieurs multinationales ont décidé de venir en renfort au corps médical du monde entier et se lancent dans la production de respirateurs, alors qu’il ne s’agit pas de leur domaine.


Le respirateur artificiel CoVent, mis au point par Dyson. 

James Dyson, écrivain scientifique, inventeur, designer industriel et fondateur de l’entreprise Dyson, a confirmé la commande mercredi. « Un respirateur artificiel prend en charge un patient qui n’est plus en mesure de respirer naturellement, et malheureusement il y a actuellement une pénurie importante, à la fois au Royaume-Uni ainsi que dans les autres pays du monde », explique Dyson.
Dyson a déclaré que l’entreprise avait conçu et fabriqué un tout nouveau respirateur artificiel, appelé « CoVent », depuis que l’entreprise a reçu (il y a de cela 10 jours) un appel du Premier ministre britannique, Boris Johnson. « Ce nouveau dispositif peut être fabriqué rapidement, de manière efficace et en grand nombre », a ajouté Dyson, affirmant que l’appareil a été conçu pour « répondre aux besoins spécifiques » des patients gravement atteints par SARS-CoV-2.

Baptisé CoVent, le dispositif portable développé par Dyson
peut être monté sur le lit du patient si nécessaire. Crédits : Dyson

Le nouveau respirateur artificiel de Dyson, en plus d’être sûr, efficace et performant dans le stockage de l’oxygène, devrait également être facile à transporter et à utiliser et également être indépendant d’une alimentation en air fixe. Un porte-parole de la société, qui est surtout connue pour ses aspirateurs et ses sèche-mains, a déclaré que les appareils seraient prêts pour le début du mois d’avril.

Dyson a également stipulé qu’il offrirait 5.000 de ses respirateurs à l’international. « Le principal défi était de savoir comment concevoir et livrer un nouveau produit médical sophistiqué, en grande quantité et dans un délai extrêmement court. La course est maintenant lancée pour le mettre en production », a-t-il ajouté.

Article de Stéphanie Schmidt



Source : trustmyscience.com
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Déclaration du Pr Christian Perronne, professeur des Universités


Pour que tous les patients sans exception soient soignés et reçoivent les meilleurs soins. Déclaration publique à Émmanuel Hirsch



DÉCLARATION PUBLIQUE                    Paris, le 27 mars 2020 

Á Monsieur Émmanuel Hirsch, Professeur d’éthique médicale à la faculté de médecine de l'université Paris-Saclay,


Monsieur Émmanuel Hirsch, nous voulons assumer notre responsabilité de traiter chaque malade qui nous accorde sa confiance au mieux des connaissances médicales les plus récentes. Aucun médecin ne peut accepter de traiter un patient qui lui accorde sa confiance selon des normes étrangères à sa seule conscience.
Nous récusons vos propos délivrés dans une interview donnée dans le journal le '' Quotidien du médecin'' en date du 19 mars courant, intitulée : « Emmanuel Hirsch : Face au Covid-19, les soignants ne peuvent endosser seuls des choix vitaux ». 
Une phrase tombe, brutale et froide : « La hiérarchisation des choix doit être faite selon des protocoles. Cela permet de neutraliser la responsabilité : le soignant a ainsi moins le sentiment d'assumer personnellement une décision à impact vital ».
Non Monsieur Émmanuel Hirsch, nous médecins ne pouvons choisir de soigner ou d'abandonner les malades selon des normes administratives qui nous imposeraient un tel tri, afin de « neutraliser notre responsabilité» comme vous osez l’écrire.
Monsieur Émmanuel Hirsch, nous voulons assumer notre responsabilité de traiter chaque malade qui nous accorde sa confiance au mieux des connaissances médicales les plus récentes. Aucun médecin ne peut accepter de traiter un patient qui lui accorde sa confiance selon des normes étrangères à sa seule conscience.
De même il n'est pas possible de nous interdire l'utilisation de médicaments potentiellement efficaces dans un contexte d'urgence absolue.

''Neutraliser notre responsabilité?


La responsabilité est au centre de nos pratiques médicales, nous ne pouvons passer outre le principe fondamental de notre déontologie qui nous fait obligation de délivrer des soins consciencieux et conformes aux données acquises de la connaissance. C'est en conscience que nous agissons et pensons nos actes. Cette conscience est la nôtre, elle ne peut être déléguée. Notre responsabilité est de ce fait individuelle. Nous ne pouvons accepter -sous aucun prétexte- de nous faire voler cette responsabilité, d’accepter que notre conscience soit subordonnée à des injonctions de nature économiques ou politiques.

C'est aux médecins de décider.   


C'est bien pour cela que l'autre grand principe de notre déontologie est l'indépendance professionnelle des médecins telle que l'affirme l'article 5 de notre code de déontologie.
''Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit''.
Sans cette indépendance il ne peut y avoir d'acte consciencieux et conforme aux données de la science.
Monsieur Émmanuel Hirsch, accepter votre conception serait s'en remettre à la raison d 'État. C'est l’État qui déciderait que tel traitement serait fait, ou ne serait pas fait, que tel malade serait laissé sans soins ...C'est ce qu' inévitablement Monsieur vous êtes amené à dire quand vous affirmez : ''Ces décisions doivent être assumées par le politique. Les héros, les soignants, ne peuvent être seuls. D'autant que leurs choix ont des conséquences sociales. Ils les endosseront, plus facilement si les arbitrages qu'ils prennent sont sous-tendus par une position politique''.
Non les médecins n'attendent pas d'être traités de héros. Ils demandent simplement que l'on respecte leur travail et surtout les malades. Ils veulent que l'on satisfasse les demandes de moyens en personnels, en lits, en matériels, qui manquent cruellement dans cette situation de pénurie dont ils ne sont nullement responsables. Ils demandent de pouvoir utiliser des médicaments potentiellement efficaces et sans danger en l'absence de tout autre traitement connu.
Les médecins refusent d'être des robots obéissant à des directives gouvernementales guidées par des considérations économiques et politiques.
Voilà les principes que vous foulez aux pieds, ceux de notre Déontologie médicale,
L'indépendance professionnelle des médecins ne peut être aliénée sous quelque forme que ce soit.
La responsabilité médicale est assurée par le médecin, elle ne se délègue pas.


Pr Christian Perronne Professeur des Universités, ancien Chef du service des maladies infectieuses Hôpital Raymond Poincaré Garches
Pr Marie-Thérèse Cousin Professeur honoraire des Universités- Anesthesiste-Réanimateur des Hôpitaux de Paris,
Pr Jean-Claude Roujeau Professeur honoraire des Universités Dermatologue Hôpital Henri Mondor
Dr Jean- Louis Chabernaud Pédiatre réanimateur, Hôpital Antoine Béclère AP-HP Université Paris-Saclay.
Dr François Paraire Médecin honoraire des Hôpitaux de Paris. Médecin légiste Hôpital Raymond Poincaré Garches.







La partie continentale de la Chine signale 45 nouveaux cas confirmés de COVID-19


Les autorités sanitaires chinoises ont annoncé dimanche avoir reçu des informations faisant état de 45 nouveaux cas confirmés de COVID-19 samedi sur la partie continentale de la Chine, dont 44 sont des cas importé

Un nouveau cas local a été recensé dans la province chinoise du Henan, selon la Commission nationale de la santé.
Parmi les cas importés,
 huit étaient dans la province du Guangdong, sept respectivement à Shanghai et à Tianjin, quatre à Beijing. Les provinces du Liaoning, du Jiangsu et du Zhejiang ont chacune rapporté trois cas, la province du Sichuan a recensé deux cas. Chongqing, la région autonome de Mongolie intérieure et les provinces du Shanxi, du Jilin, du Fujian, du Jiangxi et du Guizhou, ont chacun dénombré un cas, selon la commission.
Selon le bilan dressé samedi, 693 cas importés ont été signalés sur la partie continentale, selon la commission.
Samedi, cinq décès et 28 nouveaux cas suspectés ont été enregistrés sur la partie continentale, avec tous les décès provenant du Hubei.
Le même jour, 477 personnes sont sorties de l'hôpital après leur rétablissement, alors que le nombre de cas graves a baissé de 179 à 742.
Le nombre total de cas confirmés sur la partie continentale a atteint 81.439 samedi en fin de journée, dont 2.691 patients toujours hospitalisés, 75.448 sortis de l'hôpital après la guérison et 3.300 morts de la maladie.
Selon la commission, 174 personnes étaient suspectées d'être infectées par le virus.
Un total de 18.581 personnes qui avaient eu des contacts étroits avec les patients confirmés étaient encore placées en observation médicale. Samedi, 1.097 personnes ont pu sortir d'observation médicale.
Selon le bilan établi samedi en fin de journée, 582 cas confirmés, dont quatre décès, ont été signalés dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, 37 cas confirmés dans la RAS de Macao et 283 à Taiwan, dont deux décès.
Au total, 112 patients à Hong Kong, dix à Macao et 30 à Taiwan sont sortis de l'hôpital après leur rétablissement.


Source : french.xinhuanet.com
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dimanche 29 mars 2020

Coronavirus : 292 morts supplémentaires en France en 24 heures soit un nouveau bilan de 2.606 décès


Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a fait un nouveau point sur la progression du coronavirus en France ce dimanche soir
Le bilan du Covid-19 en France s’est alourdi ces dernières 24 heures puisque 292 patients ont perdu la vie « en milieu hospitalier », portant le bilan à 2.606 morts.
En outre, 4.632 personnes sont actuellement dans un état grave, en réanimation ( + 359 ). 34% des ces patients ont moins de 60 ans.
Au total, 19.354 personnes sont actuellement hospitalisées en France. La progression est de l’ordre de 10% en 24 heures a indiqué Jérôme Salomon. Dans le même temps, 508 patients ont été guéris soit 7.132 depuis le début de l’épidémie.


Source : actu17.fr





À Marseille dans l'institut de Didier Raoult : "Les gens qui nous critiquent ne savent pas de quoi ils parlent"


À la tête d’un institut high-tech, l’iconoclaste professeur Didier Raoult pratique un dépistage en masse de patients positifs au coronavirus


Sur le parvis de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection, le repaire de la nouvelle icône marseillaise Didier Raoult, la file des malades masqués s’est disciplinée. Les marins-pompiers veillent au respect du mètre de rigueur et régulent l’entrée dans le bâtiment. À l’intérieur, un même ordre règne : d’un côté, le groupe des tousseux et autres fiévreux est reçu par un professionnel de santé avant plusieurs examens ; de l’autre, les inquiets, peu ou pas atteints, introduisent eux-mêmes un bâtonnet dans leurs narines. Plus tard, le prélèvement est envoyé à l’"usine", laboratoire de biologie moléculaire où sont faits à la chaîne 2.500 tests chaque jour.

Au cœur d’une controverse sur l’efficacité d’un traitement précoce à base du vieil antipaludéen chloroquine, relancée vendredi par la publication de nouvelles données sur Internet, le professeur de microbiologie de 68 ans bouscule aussi un dogme français : il a mis en place un dépistage massif du Covid-19 quand les autorités sanitaires défendent toujours une lutte ciblée (malades, soignants, personnes fragiles). "On teste les gens, on les isole, décrit-il. Dans les maladies contagieuses, il faut trier. En vase clos, le risque est trop important. C’est pour ça que c’est la catastrophe dans certaines familles, comme dans les Ehpad."

Il a toujours vécu "au milieu des épidémies"


Ainsi fait qu’il questionne tout, et surtout l’autorité, Raoult défend la "quarantaine biologique" depuis deux mois. Fin janvier, quand les premiers rapatriés de Chine sont arrivés dans les Bouches-du-Rhône, il pestait déjà contre leur confinement en centre de vacances, proposant de les tester deux fois avant de "les laisser filer" si tout allait bien. "Pourquoi 14 jours? fulminait-il. Et pas 12 ou 17?" Pourquoi des tests pour tous à Marseille et pas (encore) ailleurs? Parce que l’IHU, centre d’excellence imaginé par le stratège Raoult, a été conçu pour faire face à une crise sanitaire d’ampleur.
"À Shanghai, j’ai réalisé que la Chine fonçait à une vitesse folle contre les maladies infectieuses. On ne pouvait pas rester avec ce niveau d’équipement ridicule"
"J’ai toujours vécu au milieu des épidémies, confie le natif du Sénégal, qui chasse encore le virus en Afrique. C’est ma vie." Dès le début des années 2000, ce fils de médecin militaire plaidait pour l’édification d’une ceinture Vauban de forteresses antiépidémies ; une seule a vu le jour en France, la sienne. "À Shanghai, j’ai réalisé que la Chine fonçait à une vitesse folle contre les maladies infectieuses, raconte ce compétiteur-né, qui énumère ses publications dans les revues scientifiques comme les champions leurs médailles au JO, et se compare à un Mbappé de la biologie. On ne pouvait pas rester avec ce niveau d’équipement ridicule."

Grâce à l’aide de fonds publics, un bâtiment de 27.000 mètres carrés abritant de nombreux chercheurs, civils et militaires ouvre ses portes fin 2016, à côté de l’hôpital de la Timone et de la faculté de médecine. L’architecture des 75 chambres d’hospitalisation a été pensée pour réduire le risque infectieux. "Il a compris qu’il fallait regrouper le dépistage, le soin, l’hospitalisation et la recherche, salue Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, médecin et ami de longue date. Il a été visionnaire, ça fait sa force aujourd’hui."

Un chef charismatique qui aime tout contrôler

"Stoïcien", en bon lecteur de Sénèque, face aux critiques méthodologiques qui agitent la communauté médicale, Raoult confie avoir été fasciné, à partir de 1968, par l’université expérimentale de Vincennes. Quand il évoque cette "collection de types géniaux", ces Foucault, Deleuze, Baudrillard, "des anarchistes qui ne respectaient plus rien" et qui, dans leur coin, ont fabriqué "la pensée la plus puissante qui soit", l’autoportrait de groupe n’est pas très loin.

"On bosse ensemble depuis trente ans, on est une famille et un commando"

En chef charismatique aimant tout contrôler, du sourire des vigiles à la qualité des mémoires de master, Raoult s’est entouré d’une armée d’esprits vifs et fidèles. Ceux qui l’ont trouvé trop brutal sont partis, parfois fâchés ; lui a découragé "ceux qui ne pensent pas assez vite". "On bosse ensemble depuis trente ans, on est une famille et un commando", résume le professeur Philippe Parola, responsable du service des maladies infectieuses aiguës et colonel de réserve à la Légion étrangère.

Cet "enfant des quartiers nord" défend lui aussi une prise en charge made in Marseille, au nom du serment d’Hippocrate. Un cocktail d’hydroxychloroquine accompagné, en cas de pneumonie sévère, d’un antibiotique, mais pas seulement. "On fait le choix de dépister, de traiter si les gens le souhaitent et de les suivre en hôpital de jour, détaille le professeur Parola. Et, si besoin, d’hospitaliser de manière précoce les personnes malades et âgées au lieu de les laisser confinées à la maison en attendant que leur santé se dégrade."

"Que des exemples de désobéissance" dans sa famille

Que répond le chercheur chevronné à ceux qui pointent les faiblesses des récents travaux de l’IHU, et notamment l’absence de comparaison avec des patients non traités par la molécule ancienne? 
En substance : à la guerre comme à la guerre. "Je soigne les malades comme je soignerais mes propres parents en Corse, dit Philippe Parola. Ces médicaments sont connus depuis des années et leurs effets secondaires aussi. C’est la théorie du parachute : on donne ce qu’on pense le meilleur tout en surveillant différents paramètres, grâce à des électrocardiogrammes notamment."

Raoult évoque lui aussi l’image du "parachute". Et le patronage de de Gaulle refusant d’accepter l’armistice de Pétain. Le grand-père et la grand-mère maternels du médecin se sont engagés dans la Résistance. Son père a combattu "mitraillette à la main" au sein de la brigade Alsace-Lorraine de Malraux. "Dans ma famille, il n’y a que des exemples de désobéissance. La question, c’est : être digne de ceux qui nous ont précédés."

"Quand les gens tombent comme des mouches, ce n’est pas le moment de discuter méthodologie"

"Quand les gens tombent comme des mouches, ce n’est pas le moment de discuter méthodologie." Le professeur de microbiologie Bernard La Scola, qui règne, au sein de l’IHU, sur l’immense laboratoire de haute sécurité P3, balaie, lui aussi, la critique. Pourtant, il a d’abord douté en reprenant la piste de la chloroquine, défrichée par des chercheurs chinois. "Quand on met le coronavirus sur les cellules de culture, il se multiplie et les tue. Quand on ajoute les deux molécules, en revanche, les cellules sont en parfaite santé."

Si ses collègues cliniciens ne lui avaient pas assuré que, dans les étages voisins, les malades soumis à ce remède allaient mieux, il n’y aurait pas cru. "C’est dur d’extrapoler sur du vivant à partir de résultats in vitro. Mais là, ça semble cohérent." Aux yeux de La Scola, le débat sur la chloroquine pose une deuxième question de fond : "Le pays n’est pas armé pour faire du dépistage massif. Ici, on peut traiter parce qu’on a les moyens de dépister."

Raoult sait que les "théories ne durent qu’un temps". Lui et ses "colonels" envisagent-ils l’erreur comme un possible? Ces grands scientifiques ne se prennent-ils pas au piège du miracle dont ils rêvent? "Si rien ne peut vous convaincre que votre théorie est fausse, répond le directeur de l’IHU, c’est que c’est devenu une croyance." Douterait-il de la chloroquine?  
Pour lui, le débat n’est pas là. Didier Raoult le théoricien est aussi un clinicien. Il a décidé de tester en masse car il lui semblait impossible de renvoyer les gens chez eux sans les aider. "Peut-on laisser des patients en insuffisance respiratoire sans essayer un traitement qui marche en laboratoire?" Au bout d’un moment, il semble se rendre : "On sait tous qu’il est très difficile d’évaluer des médicaments dans des moments pareils." Et d’évoquer la magie de l’"effet placebo". Avant une nouvelle provocation : "Les gens qui nous critiquent ne savent pas de quoi ils parlent."

Article d'Anne-Laure Barret

Source : lejdd.fr
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Une vidéo à faire connaître au plus grand nombre


Éric Morillot a reçu Valérie Boyer députée LR des Bouches-du-Rhône, atteinte par le #COVID19 et soignée par le traitement du professeur #DidierRaoult 

 Les Incorrectibles ( Sud Radio )




De la maladie à la guérison, ils témoignent


À Beauvais, Montpellier, Chambéry ou Bastia, ils ont été parmi les premiers contaminés par le Covid-19 hospitalisés. Rentrés à domicile, sur la voie de la guérison, des hommes et des femmes racontent


Coralie Bonnefoy (à Marseille), Fanny Magdeleine (à Lille), Ysis Percq (à Montpellier) et Bénévent Tosseri (à Lyon)

Georges : « La norme, c’est de guérir »


Dans la nuit du 16 au 17 février, Georges fait une chute. Impossible de se relever. À 86 ans, le vieil homme est pris en charge par le Samu qui diagnostique d’abord une bronchite, avant de l’hospitaliser dans une chambre avec une autre personne. « Comme un malade lambda », souligne-t-il.
Ce que l’on ignore alors, c’est que le coronavirus est en train de se répandre à une vitesse foudroyante dans le département de l’Oise. Georges habite Crépy-en-Valois, l’un des foyers de la contamination. Très vite, le diagnostic du Covid-19 est posé. Georges évoque le « branle-bas de combat » qui suit et sa mise en confinement total.
Georges est l’un des premiers malades du coronavirus en France. Hospitalisé quinze jours au CHU de Compiègne, l’octogénaire va par chance être tiré d’affaire. « Aujourd’hui, je fais partie des privilégiés qui peuvent vivre normalement », témoigne celui qui a pu, depuis, regagner son domicile. On lui a diagnostiqué des problèmes cardiaques mais le rendez-vous avec le cardiologue attendra des jours meilleurs.
 «Je suis assailli par les médias mais vouloir faire de moi un miraculé, c’est absurde ! » s’emporte Georges, qui s’en tient à une forme de sagesse. « Il faut se préparer à attraper la maladie mais continuer de croire que la norme, c’est de guérir ! 
De toute façon, je ne crains pas la mort. Elle n’est pas la fin de l’existence », assure l’homme qui, en rentrant chez lui, s’est d’abord soucié de ses proches. « L’agence régionale de santé m’a assuré que je n’étais plus contagieux. On reste prudent mais normalement, ma femme ne court aucun risque. »

Claudia : « On avance au jour le jour »


Depuis dix jours, Claudia vit seule dans un appartement du Cap Corse, à l’écart de ses proches. Cette quadragénaire, secrétaire de mairie d’une petite commune de Haute-Corse, était en vacances avec une vingtaine de personnes de sa famille dans un village de Lombardie, fin février, quand l’épidémie a commencé à toucher massivement la population italienne. Dès son retour sur l’Île de Beauté, le 1er mars, le groupe s’impose la quarantaine. Rapidement, cinq de ses membres sont testés positifs, dont Claudia : « Trois ne présentaient pas de symptômes, l’un de nous toussait et moi, j’avais le nez qui coulait et une petite toux. Aucun d’entre nous n’avait de fièvre. » Ce sont les cinq premiers cas recensés en Corse.

La secrétaire de mairie est hospitalisée le samedi 7 mars, à l’hôpital de Bastia, à l’isolement : « Il s’agissait surtout de surveiller l’évolution de la maladie. » Son état est heureusement stationnaire, sans gravité. À sa sortie, une semaine plus tard, Claudia se confine en solitaire pour ne pas contaminer ses deux enfants de 17 et 23 ans ni son compagnon, tous testés négatifs. « Il y a des moments où le moral descend un peu… Heureusement, mes proches et des amis me livrent tout ce dont j’ai besoin ! »

Claudia va bien. L’hôpital l’appelle tous les deux jours. « Avec les soignants, les médecins, on avance ensemble, au jour le jour », analyse celle qui ne suit aucun traitement. « On sent bien qu’ils n’ont pas de recul, notamment sur le temps nécessaire pour éliminer le virus. Pour l’instant, je suis encore positive. »
Beaucoup de patients se demandent de fait s’ils sont vraiment guéris. Le professeur Pierre Albaladejo, chef du service d’anesthésie-réanimation du CHU Grenoble Alpes, confirme l’absence de certitude. « Il est difficile de dire si leur état peut connaître une nouvelle aggravation à cause du Covid. Les données ne sont pas claires pour le moment », note-t-il.

En revanche, ce médecin, secrétaire général du syndicat SFAR, prévient qu’une nouvelle aggravation n’est jamais exclue. « Le Covid provoque à lui seul une grave atteinte des poumons mais chez certains patients, la situation est encore plus critique à cause d’une surinfection. Celle-ci provoque parfois, comme dans le cas de la grippe, une rechute. »

Mauro : « Nous avons séparé l’appartement en deux »


Le 24 février, presque au même moment que Claudia, Mauro, informaticien de 31 ans, rentre lui aussi d’un séjour en Italie avec sa femme, ses deux enfants et sa belle-mère. Ils ne présentent aucun symptôme mais ils reviennent de Bergame, l’un des foyers les plus touchés. « À notre retour à Montpellier, nous nous sommes signalés au 15 et avons été placés en quarantaine. Dès le lendemain j’avais de la fièvre, je toussais », témoigne le père de famille, qui est alors hospitalisé au CHU de Montpellier.
Sa femme, 29 ans, qui allaite le petit dernier, et son fils de quatre ans ont également été testés positifs et admis dans un autre service, en pédiatrie, durant sept jours. « Le personnel soignant nous a beaucoup aidés pour garder une communication régulière », tient à rendre hommage Mauro, dont la situation médicale s’est ensuite aggravée, avec la survenue d’une pneumonie.

Soigné avec un antiviral normalement utilisé contre le VIH, il reste 12 jours en chambre, avant d’être hospitalisé à domicile, le 10 mars, cinq jours après sa femme, afin de laisser la place à d’autres malades. Mauro va aujourd’hui beaucoup mieux, ne souffre plus d’insuffisance respiratoire. Premier patient montpelliérain à avoir été diagnostiqué, Mauro s’estime chanceux d’avoir pu être soigné dans un service qui n’était pas encore surchargé.

Mais alors que Mauro et sa famille sont sur le chemin de la guérison, c’est sa belle-mère qui est testée positive. « Nous avons séparé l’appartement en deux parties isolées, raconte le jeune père. Nous avons acheté des lits de campings et un lit parapluie pour le bébé afin de nous installer dans le salon .» Chaque matin, le couple replie les matelas, gère les siestes des enfants l’après-midi, les coloriages. « On n’arrive pas trop à dormir, on est fatigué », soupire Mauro. La perspective d’un long confinement l’effraie mais ce n’est rien au regard de l’évolution de la situation en Italie, son pays d’origine. « J’appelle tous les jours les membres de ma famille qui habitent là-bas. Tous déplorent des décès dans leur entourage. C’est très angoissant. »

Paul : « Je pourrais de nouveau être atteint. »


Pour Paul, tout a commencé fin février comme une bronchite ordinaire. « Ça m’arrive de temps en temps, je ne me suis pas inquiété », raconte cet homme de 70 ans, maire de Chêne-en-Semine (Haute-Savoie), petit village de 500 habitants. Son médecin lui prescrit paracétamol et antibiotiques mais les cas d’hospitalisation se multiplient dans la région et il se rend compte qu’il a fréquenté des personnes infectées. À son tour dépisté le 3 mars par le CHU d’Annecy, il est hospitalisé pour au moins quinze jours.

« Le moral n’allait pas fort, reconnaît Paul. J'ai bouclé un petit bout de valise. » À l’intérieur, quelques affaires personnelles et surtout son ordinateur, son téléphone portable et son chargeur. « Suivre le chantier de l'Ehpad, vérifier les factures… Il y a beaucoup à faire », glisse l'élu, également président de la communauté de commune Usses et Rhône. L'ambulance l'emmène au CHU de Chambéry, en raison de l'engorgement de celui d'Annecy. Les soignants « habillés comme des cosmonautes » le prennent en charge. L'isolement est difficile à vivre. Sa femme, tout comme ses trois enfants et ses petits-enfants ont fait l'objet de mesures strictes de confinement durant quinze jours, par précaution.
Heureusement, Paul ne développe aucun symptôme. « On vérifiait ma température trois ou quatre fois par jour. Au bout de deux semaines, on m'a renvoyé chez moi, pour y être confiné sept jours supplémentaires. » Entre-temps, Paul a été réélu. Et il est aujourd'hui totalement guéri, sans être trop sûr de son immunité. « On m'a laissé entendre que lors de la prochaine vague, je pourrais de nouveau être atteint… »


Source : la-croix.com
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C'est ce que nous dicte le serment d'Hippocrate que nous avons prêté. 

@raoult_didier