"La Vie Hospitalière"

jeudi 30 avril 2020

SAUVONS L'HÔPITAL !


Aujourd'hui, les TECHNOCRATES, veulent gérer l'hôpital comme une entreprise lambda, en parlant de flux, comme si les patients étaient un produit


On ferme des lits, on compresse le personnel, on renvoie les personnes chez eux le plus vite possible (et dans certains cas au mépris de la sécurité du malade...)
Il y a surement et effectivement des efforts à faire, pour faire des économies, mais pas au prix de la qualité des soins.




Aujourd'hui, tout le monde peut être soigné à l'hôpital, peu importe ses revenus, mais demain, seules les personnes pouvant avoir une excellente mutuelle pourront être soignées par les meilleurs spécialistes.
Notre système de santé est l'un des meilleurs du monde, MOBILISONS NOUS, pour le garder !

Patrice Hernandez




Pour signer la pétition



Plus de 52.000 signatures, faites connaître autour de vous 
cette pétition pour sauver notre hôpital.




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289 morts supplémentaires en France en 24 heures, le bilan passe à 24.376 décès


Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon a indiqué ce jeudi soir lors d’une conférence de presse que le nouveau bilan du coronavirus en France était de 24.376 morts

289 personnes contaminées par le coronavirus sont décédées en France ces dernières 24 heures, portant le bilan total à 24.376 morts dont 15.244 en milieu hospitalier (+191) et 9.132 au sein des Ehpad ( + 98 ).

D’autre part, 4.019 patients se trouvent dans un état grave en réanimation ( - 188 ). 121 nouvelles personnes contaminées par le Covid-19 ont été admises dans les services de réanimation du pays. Au total, 26.283 personnes sont encore hospitalisées, dont 1.248 nouveaux patients.

A noter que quatre régions concentrent 71% des hospitalisations : l’Île-de-France, les Hauts-de-France, le Grand Est et l’Auvergne-Rhône-Alpes.

En outre, 129.481 cas ont été détectés en France depuis le début de l’épidémie.


Source : actu17.fr
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La recherche au laboratoire NSB3 de l'IHU Méditerranée Infection


Entretien avec le Pr Bernard La Scola responsable du laboratoire NSB3 de l'IHU Méditerranée Infection










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mercredi 29 avril 2020

Un médecin généraliste nous raconte les pressions qu'il subit



Ce médecin généraliste a reçue, il y a quelques jours, une lettre du conseil de l'ordre des médecins le menaçant. Il nous raconte comment et pourquoi ses prescriptions sont remises en cause.














"La Vie Hospitalière" rappelle  la création  d'un collectif d'avocats, qui souhaitent mener des actions pour que les médecins aient le droit de soigner, et,  les malades aient tout autant le droit de se faire soigner comme il se doit.
Voir à ce sujet la vidéo de Silvano Trotta "Droit de soigner - Action Collective - Maître S.Manna"




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Coronavirus : 427 morts supplémentaires en France en 24h, le bilan passe à 24.087 décès

La direction générale de la Santé (DGS) annonce ce mercredi un nouveau bilan de 24.087 décès en France, en lien avec le coronavirus, soit 427 morts de plus que la veille


 Le dernier bilan de la DGS, porte ainsi à 15.053 décès dans les hôpitaux ( + 243 ) et 9.034 au sein des établissements sociaux et médico-sociaux ( + 184 ).
D’autre part, 4.207 personnes sont dans un état grave en réanimation pour une infection au Covid-19, soit 180 de moins que la veille. 110 nouveaux patients ont toutefois été admis dans les services de réanimation.

Quatre régions regroupent 72% des cas hospitalisés

Au total, 26.834 patients sont actuellement hospitalisés ( - 650 ). 1.070 nouvelles admissions ont été enregistrées ces dernières 24 heures. À noter que quatre régions regroupent 72% des cas hospitalisés. 48.200 personnes ont également été guéries.




Source : actu17.fr
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FIN DE PANDÉMIE











Dans cette vidéo de Silvano Trotta il est aussi abordée la maladie qu'ont certains enfants.
Existe t'il un lien avec le COVID-19 ? Rien ne permet de l'assurer.
L'éruption de cette maladie a été particulièrement importante  sur des sites de vaccination  par le BCG.
Rappelons que l'OMS a suspendu le vaccin Quinvaxem (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Hépatite B) et HIB (Haemphilus, Influenza de type B)  pour la raison que 26 enfants sont morts suite à ces vaccins.

Il est tout à fait possible  que nombre de ces enfants aient souffert d'une réponse auto-immune après qu'on leur ait injecté un vaccin.Il faut rappeler que la maladie de Kawasaki est une maladie auto-immune qui peut survenir après une vaccination...
En fait les scientifiques qui ont étuidié de près cette maladie disent que des preuves suggèrent fortement qu'un agent infectieux comme un virus ou un vaccin puisse provoquer la maladie.
Nous vous conseillons de voir cette elle est très intéressante.





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Syndrome inflammatoire et coronavirus chez des enfants : le centre Necker lance à son tour une alerte


Après le National Health Service (NHS) au Royaume-Uni, l’hôpital Necker AP-HP de Paris a expliqué à son tour s’inquiéter d’une maladie rare, qui provoque une inflammation des parois des vaisseaux sanguins chez des enfants infectés par le Covid-19

C’est une info d’Outre-Manche qui inquiète : des enfants qui, positifs au Covid-19, sont sujets à une maladie rare, infantile, qui est à l’origine d’une inflammation des parois des vaisseaux sanguins. L’alerte a été donnée ce week-end par le National Health Service (NHS) au Royaume-Uni, qui indiquait que des caractéristiques de choc toxique et de symptômes proches de la maladie de Kawasaki, ciblent le cœur et le sang de ces enfants.

Un constat qui inquiète aussi les autorités sanitaires françaises, à commencer par les professionnels de différents milieux hospitaliers français : "C’est une alerte que nous prenons très au sérieux en France, nous lançons un signal, il faut être vigilants", explique dans nos colonnes ce mardi le professeur Alexandre Belot, rhumatologue et pédiatre à l’hôpital femme mère enfant à Lyon. Même son de cloche pour le docteur Isabelle Kone Paut, professeure de rhumatologie pédiatrique à l’hôpital Kremlin-Bicêtre à Paris, qui a remarqué "une accumulation anormale de cas" : "Depuis un mois, on reçoit régulièrement des appels de réanimateurs pour des enfants qui présentent un tableau de myocardite sévère et qui ont en plus des signes de la maladie de Kawasaki, certains d’entre eux ont été testés positifs au Covid-19".


Une dizaine de cas à l’hôpital Necker

Ce mardi, c’est le Centre de référence malformations cardiaques congénitales complexes Necker à Paris (M3C Necker) qui tire la sonnette d’alarme. Pour preuve : les écrits du docteur Damien Bonnet, chef de service cardiologie congénitale et pédiatrique qui, s’adressant à ses collègues, explique qu’un "nombre croissant d’enfants de tous âges a été hospitalisé dans un contexte d’inflammation multi-systémique associant fréquemment une défaillance circulatoire avec des éléments en faveur d’une myocardite", cite le quotidien Midi Libre.

Au total, vingt-cinq enfants ont été hospitalisés en réanimation en région parisienne, sur ces trois dernières semaines. L’hôpital Necker de Paris en a pris en charge une dizaine : "La présentation clinique est pléomorphe et peut en imposer pour une forme incomplète de la maladie de Kawasaki, ce d’autant que certains ont des dilatations coronaires", explique l’établissement.

De quoi inquiéter l’établissement parisien, alors que les mesures de déconfinement ont été présentées ce mardi par le Premier ministre Edouard Philippe : "L’épidémie a démarré il y a cinq semaines en Ile-de-France et ces jeunes enfants affluent depuis 15 jours. Il y a eu une hausse depuis vendredi. C’est un phénomène qui nous ennuie. La bonne nouvelle c’est qu’ils s’améliorent très vite. Ils sont en péril quelques heures", explique le Dr Damien Bonnet à Midi Libre.

"C’est une nouvelle maladie qui, selon nous, peut être causée par le coronavirus", a déclaré de son côté le ministre anglais de la Santé, Matt Hancock à la radio LBC. "Nous ne sommes pas sûrs à 100% parce que certaines des personnes qui l’ont contractée n’ont pas été testées positives (au coronavirus). Nous faisons donc actuellement beaucoup de recherche. Mais c’est quelque chose qui nous préoccupe", a-t-il ajouté.

Article de Robin Serradeil

Source : ladepeche.fr
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Lire aussi :

..."Alors que l'inquiétude des parents et de certains professionnels de la santé grandit suite à des formes graves proches de la maladie de Kawasaki détectées chez des enfants, le ministre de la Santé a indiqué se tenir "en alerte". Une réunion d'experts a été convoquée d'urgence ce mercredi à 18 heures. À Toulouse, aucun cas n'a été observé..."

Source : ladepeche.fr
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mardi 28 avril 2020

Droit de soigner - Action Collective - Maître S.Manna


Silvano Trotta présente une initiative relative à la création d'un collectif d'avocats, qui souhaite mener une action pour que les médecins aient le droit de soigner, et,  les malades de se faire soigner. 


Première présentation avec Maître Manna.








Point sur l'Action Collective en Justice.
Avec Maître Sanna Severine et Maître Lèguevaques Christophe.


Des médecins algériens attestent de l’«efficacité quasi totale» de la chloroquine contre le Covid-19


Les chefs de services de maladies infectieuses d’un hôpital à Blida et d’un autre à Alger affirment que le protocole à base d’hydroxychloroquine, suivi dans le traitement des patients atteints du coronavirus, donne un résultat positif «quasi total», rapporte TSA

Toujours décrié dans certains pays, le traitement du Covid-19 par l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine, défendu depuis le début de la pandémie par le Pr Didier Raoult, montre une efficacité «quasi totale» en Algérie, ont affirmé des spécialistes à la presse locale.

Blida, épicentre de l’épidémie

À l’hôpital de Boufarik, dans la wilaya (région) de Blida, à l’ouest d’Alger, 150 patients sur 300 hospitalisés depuis le 23 mars à cause du nouveau coronavirus ont guéri grâce au protocole thérapeutique à base de chloroquine, assure le Dr Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses, rapporte le site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA).
«90% des cas ont très bien réagi à ce protocole de traitement recommandé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière», indique-t-il, soulignant que les «récents résultats d’analyses pour ces patients ont démontré leur guérison totale».
Concernant les autres patients, le spécialiste explique qu’ils ont été exclus du protocole thérapeutique en raison de maladies cardiovasculaires ou de non-tolérance au médicament. «Ces derniers ont été mis sous antiviraux, utilisés dans le traitement des infections par le VIH et qui ont donné des résultats très satisfaisants», informe-t-il.

Même constat à Alger

La cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital EL Kettar à Alger, le Pr Nassima Achour, assure que plus de 85 malades, tous âges confondus, hospitalisés au sein de son service ont été traités à base de chloroquine associée à des antiviraux utilisés dans le traitement du VIH.
Selon elle, le protocole à base d’hydroxychloroquine a montré une «efficacité quasi totale», soulignant que l’état de santé des malades «connaît une évolution positive de jour en jour».
Depuis le 24 mars, 3.470 malades du coronavirus sur 5.000 ont été soignés à chloroquine en Algérie, soit 69.4%, a confié à la presse le Pr. Lyes Rehal, directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP).

L’évolution de la situation en Algérie

Les autorités algériennes ont assoupli la mesure de confinement à Bilda qui passe à un isolement partiel entre 14 heures et 7 heures. Neuf autres wilayas du pays ont vu celui-ci être allégé, passant de 15 heures-7 heures à 17 heures-7 heures.

Par ailleurs, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a autorisé, dans une première mesure de déconfinement, la réouverture de certains commerces: salons de coiffure, pâtisseries, habillement et chaussures, électroménager, articles et ustensiles de cuisines, tissus, merceries et bonneteries, bijouteries et horlogeries, produits cosmétiques et parfumeries, meubles et mobiliers de bureaux, librairies et vente d’articles scolaires, et matériaux du BTPH.

Le bilan

Dans une déclaration à la presse dimanche 26 avril à Alger, le Pr Djamel Fourar, directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, a fait état d’une nette augmentation du nombre de patients guéris: de 405 le 8 avril, on est passé à 1.508 le 26. Néanmoins, il a déploré 425 décès.
D’après lui, 1.449 personnes sont actuellement hospitalisées, occupant environ 40% des lits disponibles. Le responsable a également informé que 37 patients étaient actuellement en soins intensifs, soit 3% du taux d'occupation des lits de réanimation disponibles dans le pays.

Auparavant, il avait annoncé que 5.863 patients (2.293 cas confirmés par analyses de laboratoires et 3.570 cas «suspects» diagnostiqués par radiologie et scanner) étaient actuellement traités à la chloroquine dans les différents hôpitaux du pays.

Par Kamal Louadj




Source : sputniknews.com
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Lire aussi  :

COVID-19 : Risque-t-on vraiment une deuxième vague ?

Interview du Professeur Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection







Coronavirus : 367 morts supplémentaires en France en 24 heures, le bilan grimpe à 23.660 décès


23.660 patients contaminés par le Covid-19 sont décédés en France depuis le 1er mars indique le nouveau bilan de la direction générale de la Santé : 14.910 dans les hôpitaux ( + 413 ) et 8.850 dans les établissements sociaux et médico-sociaux comme les Ehpad ( + 54 )


Par ailleurs, 4.387 patients se trouvent actuellement dans un état grave en réanimation ( - 221 ). Au total, 27.484 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19 ( - 571 ).

1.250 nouveaux cas ont été détectés ces dernières 24 heures en France, soit 129.859 jusqu’ici. 46.886 patients sont sortis guéris de l’hôpital depuis le début de la crise sanitaire.




Source : actu17.fr

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Note de "La Vie Hospitalière" (mise à jour du 29 avril à 1 heure 35)


Les communiqués de la Direction Générale de la Santé devraient être plus clairs en effet le 27 février il y a 162.100 victimes dont 612 nouvelles victimes, par contre le 28 février il est déclaré qu'il y a un total de 165.842 victimes mais le nombre de nouvelles victimes est inconnu dans le communiqué...or, la différence entre le 27 et le 28 est de +3.742 personnes, ce qui n'est pas rien pour une journée, par contre pour aujourd'hui à zéro heure (communiqué récapitulatif donné le 28 au soir) il est fait état de 1.250 nouveaux cas.

Si l'on compare avec les données transmises à l'OMS et reprises par worldometers il est fait état de 2.638 victimes en plus, or, la différence entre 165.911 (données actuelles) et 165.842 (données du 28) est seulement de 69 victimes supplémentaires. La situation journalière communiquée par la DGS n'apparaît pas très explicite elle devait pourtant être un peu plus conforme à la réalité qu'en penser ?






Situation  au 29 avril à 0 heure



















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COVID-19 : Nouveaux Traitements. Vraiment ?

De nouveaux essais de traitements ont été annoncés en France ces derniers jours. 
Analyse du Docteur Schmitz. 






Une infirmière atteinte du Covid-19 décrit ses symptômes avant de mourir


Contaminée par le coronavirus, une infirmière écossaise a informé ses amis de son état de santé sur sa page Facebook. Bien qu’elle n’ait présenté ni toux ni douleur thoracique, elle a été hospitalisée, souffrant de vomissements et de douleurs musculaires. 
Quelques semaines plus tard, elle est morte le 22 avril en soins intensifs

Une infirmière du village écossais de Tweedbank infectée par le coronavirus est décédée le 22 avril, quelques jours seulement après son 60 ème anniversaire, a rapporté le conseil de santé NHS Borders sur sa page Facebook.
Selon le journal Daily Record, lors de sa maladie, l'infirmière qui travaillait dans le milieu hospitalier depuis plus de 30 ans a partagé sur sa page Facebook avec des amis son état de santé en décrivant ses symptômes. Elle a remercié sa famille et ses amis pour leurs soins et a dit qu'elle était malade depuis deux jours, mais sans toux ni douleur thoracique.

Sans symptômes ordinaires

Cependant, au cours des derniers jours ayant précédé son hospitalisation, elle s'est plainte de douleurs dans les muscles et les ligaments et de vomissements. À l'hôpital, l’infirmière a été mise sous respirateur pendant une semaine. Elle est décédée mercredi 22 avril.
Son frère cadet a écrit sur Facebook qu'elle avait toujours fait ce qu'elle aimait et avait pris soin des autres tout comme de sa famille, de ses amis et de ses collègues. «Je ne peux pas croire que je ne la reverrai plus», a-t-il commenté.




C 'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès de notre chère amie et collègue Angie Cunningham mercredi de COVID-19 dans l'unité de soins intensifs à l'hôpital général des frontières.

Angie était une épouse, une mère, une sœur, une grand-mère et une grande mamie, ainsi qu'une amie pour beaucoup d'autres.
Angie a travaillé aux frontières du NHS pendant plus de 30 ans et pendant cette période était une collègue très respectée et appréciée à l'hôpital, offrant des soins incroyables aux patients. Elle était très fière d'être infirmière aux côtés de son amour pour sa famille.
Nous vous demandons de respecter la vie privée de toutes les personnes impliquées en ce moment.
La famille Cunningham
Ralph Roberts, chef de l'exécutif


Source : sputniknews.com
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"La Vie Hospitalière" adresse à sa famille, et tous 
ses propres, ses sincères condoléances.




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Hydroxychloroquine : « Une victoire paradoxale », malgré le rejet de la requête pour excès de pouvoir


Nous avons donc une décision du Conseil d’État datant du mercredi 22 avril dernier , qui revient sur l’interdiction de la prescription de l’hydroxychloroquine par les médecins de ville et pourtant personne n’en parle dans les médias officiels ! Ceci n’est rien d’autre qu’une fake niouze par omission, de la pure propagande !

La requête auprès du Conseil d’État de Me Krikorian a donné lieu à une ordonnance rendue ce mercredi 22 avril, qui, dans ses motifs, donne raison à l’avocat, tout en rejetant sa requête pour excès de pouvoir.
Les médecins de ville peuvent prescrire de l’hydroxychloroquine, décide le Conseil d’État.
Il s’agissait de rétablir les médecins en leur droit de prescription, c’est chose faite, dans les motifs de la décision.
Néanmoins, le Conseil d’État a rejeté la requête de Maître Philippe Krikorian en ce qu’il juge que le premier ministre et le ministre de la Santé n’ont pas commis d’excès de pouvoir en interdisant de fait aux médecins de ville de prescrire la fameuse molécule.
« Les motifs d’une décision juridictionnelle sont, parfois, plus chargés en normativité que son dispositif », commente l’avocat marseillais, qui estime que l’ordonnance constitue une victoire paradoxale du Bien commun : « Les pharmaciens d’officine ne pourront plus légalement refuser de délivrer la spécialité, si elle est disponible ».
Interrogé sur cette décision, Maître Massimo Bianchi, en sa qualité d’intervenant volontaire dans cette requête, nous a répondu : « Le Conseil d’État nous donne raison sur les fondamentaux, mais n’avait d’autre choix que de conforter l’action gouvernementale qui a été manifestement construite en l’absence de données scientifiquement valables, tout autant qu’à l’aune d’une impéritie dans la gestion globale d’une crise certes soudaine, mais parfaitement prévisible. »
« À mon sens, rien ne peut justifier la manière dont a été traitée cette crise, ainsi que la communication établie par le gouvernement qui traduit une volonté d’infantiliser les citoyens français. Un peuple mérite, à mon sens, qu’on lui dise la vérité et non qu’on tente de lui faire admettre des arguments fallacieux, qui ne sauraient masquer l’impéritie évoquée, en ce qu’on ne peut traduire les conséquences de ce désastre humanitaire par de simples courbes à la recherche d’un plateau, pour rassurer
artificiellement au lieu de simplement dire la vérité. Encore une fois, en France, la forme prend le pas sur le fond », regrette l’avocat.
« Le Conseil d’État ne pouvait pas nous suivre sur l’excès de pouvoir, mais, dans la limite de ce qui lui est possible, un juge a eu le courage, au terme de la motivation, de donner aux médecins autorisation de prescription », se félicite Maître Bianchi.
Les médecins peuvent donc prescrire la molécule et les pharmacies doivent la délivrer, encore faut-il que les stocks en soient suffisants, c’est pourquoi Maître Krikorian termine :
« La Représentation nationale, face à une pandémie dont la source est enfouie au tréfonds des noirceurs de l’âme humaine et qui trouve son explication rationnelle dans l’impéritie et la pesanteur des appareils étatiques planétaires, qui n’ont d’égale que la pusillanimité de certaines sociétés savantes, serait bien inspirée de se rappeler que « l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements » ( Préambule de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 Août 1789, à pleine valeur constitutionnelle ) et voter sans délai l’ouverture d’une enquête parlementaire ayant pour objet, entre autres, de déterminer les causes du défaut cruel d’approvisionnement des pharmacies d’officine, spécialement en PLAQUENIL ©. »
Article de Nicolas Payet



Source : zinfos974.com

lundi 27 avril 2020

Une Ostendaise de 103 ans guérie du Covid-19


Octavie De Turck, 103 ans, a guéri du Covid-19 à l'hôpital Koningin Elisabeth Instituut (KEI) à Oostduinkerke (Flandre occidentale)

Elle a été infectée par le virus à l'hôpital à la fin du mois de mars. Mardi, la patiente a été autorisée à quitter l'unité de soins intensifs.
À l'hôpital après une opération du genou, la centenaire a été contaminée fin mars avant d'être immédiatement transférée en isolement. 
Cette femme a été la première patiente atteinte du coronavirus au sein du service.

Octavie De Turck a survécus à deux guerres mondiales et au Covid-19. © KEI

Mardi, elle a pu quitter les soins intensifs pour poursuivre sa rééducation. "Cette histoire est celle de l'espoir et du dévouement de toute notre équipe", a expliqué, le directeur général de l'hôpital, Gerd Callewaert. 


Source : 7sur7.be


Note de "La Vie Hospitalière" cette dame a beaucoup de chance de ne pas habiter en France, autrement elle ne serait plus là.
On voit combien de ceux qui ont dépassé 75 ans ce sont retrouvés de l'autre côté...de la manière la plus légale qui soit, du jamais vu (sauf peut être pendant la deuxième guerre mondiale...).




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Coronavirus : 437 décès supplémentaires en France en 24 heures, le bilan passe à 23.293 morts


La direction générale de la Santé annonce ce soir un nouveau bilan de 23.293 morts liés au coronavirus en France, après le décès de 437 patients ces dernières 24 heures
Dans un communiqué, la direction générale de la Santé a annoncé que 437 personnes infectées par le Covid-19 ont perdue la vie, portant le bilan total à 23.293 morts, dont 14.497 en milieu hospitalier ( + 295 ) et 8.796 au sein des Ehpad ( + 142 ).
En outre, 4.608 patients sont dans un état grave en réanimation actuellement, soit 74 de moins que dimanche. Au total, 28.055 personnes sont hospitalisées en ce moment pour une infection au Covid-19 ( - 162 ).
Selon le dernier décompte, il y a 128.339 cas qui ont été recensés à ce stade en France.
Source : actu17.fr






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« Analyse de la crise actuelle, par un thérapeute, anthropologue en santé et communication. Édifiant ! »

Anatomie d'un désastre (probablement programmé selon "La Vie Hospitalière")

PHUSIS et ATHLE.ch se sont rendus à Genève pour rencontrer Jean-Dominique Michel, un des plus grands spécialistes mondiaux de santé publique.
 Personnalité médiatique de longue date en terres romandes, il est boudé par les services publics et grands médias suisses durant la crise...une discussion pleine de sagacité et d’ouverture - et sans langue de bois - qui raconte et met en perspective le moment sidérant, énigmatique et inquiétant que nous vivons.


...poser des vraies questions autour du Covid-19 est possible, même si les journalistes suisses l'ont dans l'ensemble oublié depuis bientôt quelques mois. Mise en perspective à partager sans modération.

Nous publions  ci-dessous la vidéo de cette interview dans le cadre de la vidéo diffusée par Silvano Trotta, faisant par là même d'une pierre deux coups.








Jean-Dominique Michel publie le mercredi 29 avril le livre : « Covid-19 : anatomie d’une crise »



Sources : jdmichel.blog.tdg.ch    

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Masques : Comment le gouvernement a menti pour dissimuler le fiasco



Contrairement à ce qu’affirme l’exécutif depuis le début de la crise, la doctrine visant à détenir un stock stratégique d’un milliard de masques était inchangée depuis dix ans. Alerté dès 2018 sur la pénurie, le ministère de la Santé n’a pas réagi

Pendant des semaines, le gouvernement a tout fait pour le dissimuler. Au mois de février, alors que le coronavirus se propage déjà en France, le stock de masques de l’Etat est pratiquement à sec. Une situation qui n’empêche pas Jérôme Salomon, le directeur général de la santé (DGS), d’assurer avec aplomb qu’aucune pénurie n’est à craindre.
Au même moment pourtant, soignants libéraux, personnels hospitaliers et même autorités régionales de santé sont dans le noir. Le ministère de la Santé ne leur donne pratiquement aucune visibilité sur les livraisons de masques à venir et acte, sans le dire, une gestion au compte-gouttes des stocks publics.
Mi-mars, après plusieurs semaines d’inquiétude, les autorités consentent enfin à communiquer l’état du stock stratégique disponible en ­janvier : 117 millions de masques chirurgicaux et aucun masque FFP2 (modèle plus protecteur), contre respectivement 1 milliard et 600 millions dix ans plus tôt.
Mais le gouvernement, par l’intermédiaire d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, réfute une gestion de la pénurie et se défausse à plusieurs reprises : cette faiblesse initiale des stocks serait due à un changement de doctrine et de décisions vieilles de près de dix ans. Un véritable mensonge d’Etat. De nouveaux témoignages et documents consultés par Libération permettent en effet de démontrer les errements du gouvernement et la responsabilité du ministère de la Santé dans ce désastre.

Mensonge sur la nouvelle doctrine

« La nouvelle doctrine ne consistait pas à mettre fin aux stocks, » affirme Jean-Yves Grall, directeur général de la santé de 2011 à 2013 et aujourd’hui directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Auvergne-Rhône-Alpes. «L’idée n’était pas de les faire diminuer. »
Au cœur des décisions prises dans les années 2010, le haut fonctionnaire est formel : contrairement à ce que prétend l’exécutif, la doctrine sur les stocks stratégiques de masques n’a évolué qu’à la marge. Les réflexions ont surtout porté sur les types de masques à utiliser plutôt que sur les niveaux, une évolution « qualitative » selon l’ex-DGS : « L’idée était, sur la foi de rapport scientifique, de réserver les FPP2 à un certain nombre d’actes médicaux. » Alors que pendant les épidémies précédentes (H5N1 et H1N1), ces protections plus coûteuses avaient été distribuées plus largement par l’Etat.

Plusieurs documents relatifs à cette stratégie démontrent par ailleurs que l’évolution marginale de la doctrine n’explique pas le fiasco actuel.
Au début des années 2010, les stocks sont encore à leur plus haut niveau. Une note de la DGS datée du 27 juillet 2011, déjà évoquée dans la presse, mentionne des réserves de 600 millions de FFP2 et 800 millions de masques chirurgicaux. A ce moment-là, l’objectif du stock est toujours fixé à 1 milliard de masques chirurgicaux, et pas à 145 millions, comme l’a affirmé Véran début mars.
Toujours en 2011, le directeur général de la santé Didier Houssin saisit le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur la gestion d’un stock de masques. Cette haute autorité publique doit notamment se prononcer sur les types de modèles devant constituer ce stock. Préconisant le port du masque chirurgical pour la population générale, il indique que les masques FFP2 doivent être réservés aux personnels de santé dans des situations à risque. En 2013, l’idée est résumée dans une doctrine du Secrétariat général de sécurité et de défense nationale (SGDSN) qui, contrairement à ce qu’affirme l’exécutif, ne prône pas l’arrêt des stocks.
Comme l’explique à Libé un cadre de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) en poste durant ces années là, c’est à cette période que les employeurs, donc les établissements de santé, sont chargés de gérer les stocks de FFP2, les stocks centralisés continuant d’exister pour les seuls masques chirurgicaux.
Dans les stocks stratégiques, « le sort des masques FFP2 est réglé à ce moment-là. On a laissé mourir les stocks », assène un autre professionnel du secteur. La dernière commande par l’Etat date de 2010. Avec une durée de validité de quatre à cinq ans, il est donc logique que le stock se retrouve à zéro quand démarre l’épidémie de Covid-19. Mais contrairement à ce qu’a aussi prétendu le gouvernement, ce transfert de masques FFP2 du stock stratégique vers les stocks « tactiques » des établissements de santé n’exonère pas l’Etat d’un contrôle sur les niveaux nécessaires en cas d’épidémie. Un logiciel nommé Sigesse permet même aux ARS, à la DGS et à Santé publique France de suivre et contrôler les volumes disponibles.
Dans le stock stratégique, l’objectif d’un stock conséquent de masques chirurgicaux, lui, n’a jamais été officiellement abandonné. Du moins pas avant 2017.
En atteste une circulaire interministérielle de 2013 toujours en vigueur sur le « dispositif de stockage et de distribution des stocks stratégiques » qui vient rappeler l’essentiel : l’Etat est bien censé constituer des stocks stratégiques et distribuer des masques chirurgicaux à la population en cas de situation sanitaire exceptionnelle. « Le milliard de masques chirurgicaux est toujours resté la doctrine de sécurité sanitaire », certifient deux hauts fonctionnaires aux commandes jusqu’en 2018.

Comment les stocks ont fondu

Si l’objectif du milliard de masques chirurgicaux dans les stocks stratégiques de l’Etat n’a jamais été abandonné, comment expliquer que l’on se soit retrouvé avec à peine plus de 100 millions d’unité début 2020 ?
La réponse est à mi-chemin entre l’incurie du gouvernement actuel et celle du précédent. Selon nos informations, une ligne budgétaire est censée planifier depuis 2013 l’achat de 100 millions de masques par an par l’Eprus (intégré à Santé publique France en 2016). En réalité, entre 2012 et 2017, pendant le quinquennat de François Hollande, seule une commande de 100 millions d’unités a été passée. En 2014 et 2015, deux marchés pour l’acquisition de 20 millions de masques pédiatriques ont été lancés. Au total, cela porte à 140 millions le nombre de masques acquis en cinq ans sous l’exécutif socialiste. Très loin des 500 millions prévus pour la même période.

Cette ligne budgétaire consacrée à l’achat de masques n’a pas été respectée en raison des arbitrages du ministère à l’époque. « On était coincés par une règle de comptabilité, rapporte l’un des cadres de l’Eprus à cette époque.
Aucune ligne n’est prévue pour les urgences. Or en 2014, il y a eu Ebola. En 2015, les attentats. En 2016, la préparation de l’Euro de foot. A quoi il faut ajouter les risques de menaces bioterroristes et des épisodes grippaux importants, un besoin d’antiviraux en 2014, 2015. Donc à cause de ces événements importants qui ont fait changer la trajectoire, il n’y a pas eu d’achats. » Interrogée à propos de ces choix budgétaires, la ministre de la Santé de l’époque, Marisol Touraine, dit avoir « le souvenir que parmi les stocks achetés, il y a eu des sérums contre la variole, du Tamiflu et des combinaisons intégrales anti-Ebola. Ce sont des achats logiques compte tenu des enjeux de sécurité sanitaire d’alors ». Et donc pas de masques.
Touraine affirme aussi qu’à son départ, le stock était de 754 millions de masques. Mais l’essentiel était hors d’usage. Constitués dans l’ensemble de masques datant des années 2000, ces lots n’avaient pas de date limite d’utilisation. Or depuis les années 2010, les masques chirurgicaux sont censés afficher une durée d’utilisation limitée à cinq ans. En plus de l’élastique qui s’abîme, ils peuvent aussi perdre de leur capacité de filtration, ou s’abîmer pendant le stockage. Sauf que, « pendant des années, on a eu des stocks très importants, mais dont une grande partie n’avaient pas de date de péremption », se souvient notre expert. Il a donc fallu faire le tri. « En 2016, 2017, une réflexion a débuté pour remettre à plat ces questions. »
En 2018, une expertise est lancée par Santé publique France sur « l’évaluation de la qualité et de l’efficacité des masques chirurgicaux ». Le marché est remporté par l’entreprise belge Centexbel. L’objectif : tester 125 échantillons composés chacun d’environ 25 masques et leur faire passer toute une batterie de tests : filtration bactérienne, respirabilité, biocompatibilité (réactions sur la peau), propreté microbienne et résistance de l’élastique. Le résultat tombe : la totalité du stock testé ne répond plus aux exigences européennes. « Ils étaient tous non conformes, sauf 100 millions qui s’apprêtaient à être périmés », se remémore François Bourdillon, directeur de Santé publique France de 2016 à 2019. Ces 100 millions restants sont ceux commandés en 2013 sous Touraine. Tout le reste est à jeter.
Mais même pour détruire ces masques inutilisables, ça traîne. « Je me souviens que ça coûtait cher, il fallait faire appel à des entreprises agréées, il y a le coût de la logistique pour les sortir puis le coût pour les détruire », relate Bourdillon. Une grande partie de ces masques inutilisables sont toujours dans les entrepôts de 36.000 m2 du stock stratégique de Santé publique France situé à Marolles (Marne).

La responsabilité du gouvernement

En 2018, Jérôme Salomon reçoit le rapport de Santé publique France sur l’état des masques. Le résultat est catastrophique. Le stock stratégique est réduit à néant : seuls 100 millions de masques sont encore utilisables, et ils périment l’année suivante. « A ce moment-là, il y a eu des réunions au ministère pour estimer ce qu’il fallait commander, se souvient François Bourdillon. Et puis j’ai reçu une instruction de commande de la DGS d’une faible quantité, qui ne permettait pas de remonter le niveau du stock. Il a été décidé à ce moment-là de ne pas reconstituer le milliard de masques. »
Dans un numéro d’illusionniste et sans détailler ce contexte, Jérôme Salomon a évoqué le 23 avril, lors d’une audition à l’assemblée nationale, cette commande de « 100 millions de masques ». Un volume qui permettait seulement de remplacer la dernière partie du stock quasiment périmée. « Certains ont considéré qu’un stock de masques pour la population n’était pas si important que ça », regrette aujourd’hui François Bourdillon.

En juin 2019, un an après le constat de la faiblesse du stock, un avis d’experts de Santé publique France « relatif à la stratégie de constitution d’un stock de contre-mesures médicales face à une pandémie grippale » est publié. Ce document indique « qu’il n’y a aucun élément nouveau qui amènerait à modifier les recommandations émises » par le passé. En clair, le besoin pour équiper en cas de pandémie la population seule (sans compter les soignants) est d’un milliard de masques chirurgicaux. Ce groupe de travail, piloté par Jean-Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses au CHU de Grenoble, avait-il été informé de l’état du stock ? « Pas du tout », rétorque ce dernier à Libération.
Le ministère de la Santé est pourtant parfaitement au courant de la quasi pénurie. A la suite de la publication de cet avis, aucune décision de renflouer les stocks n’a, là non plus, été décidée par le gouvernement. Quelle était alors la position de Santé publique France ? « Nous, on est là pour exécuter les instructions, mais quand on remet un rapport d’expertise externe au ministère, c’est une forme de demande… Cet avis était fait pour ça, c’était un rapport de décision, ce n’était pas fait pour être rangé dans un placard », explique aujourd’hui François Bourdillon, qui a quitté la direction à l’été 2019.
Contactés, les premiers responsables de ce choix, Agnès Buzyn, qui était alors ministre de la Santé, et Jérôme Salomon, n’ont pas répondu à nos questions sur ce qui avait guidé cette décision.
Même s’il prône la transparence sur sa gestion des masques, le gouvernement entretient surtout le flou depuis le début de l’épidémie. Etrangement, la commande évoquée par Jérôme Salomon de 100 millions de masques en 2018 n’apparaît pas dans la liste des appels d’offres passés par Santé publique France. Interrogés à ce propos, l’agence et le ministère n’ont pas donné d’explications. Cette commande avait-elle été entièrement ou partiellement livrée au début de l’épidémie ?
Comment était réellement constitué ce stock de 117 millions de masques dont disposait la France en début d’épidémie ?
Lors de son audition à l’Assemblée nationale le 23 avril, Jérôme Salomon a jeté le trouble en évoquant « 72 millions de masques repris par Santé publique France », après leur date de péremption. L’état de ces masques a-t-il été expertisé avant d’être réintégré ?
Interrogée à ce propos, la DGS n’a, là encore, pas répondu à nos questions.
Au plus fort de l’épidémie, dans les régions les plus touchées par le virus, l’écart est abyssal entre les besoins des personnels soignants et les dotations attribuées par l’Etat, comme le révèle un document du ministère de la Santé présenté lors du Conseil de défense et de sécurité nationale le 25 mars. A l’hôpital de Mulhouse, dans le Haut-Rhin, les besoins, même à l’économie, sont de 84.000 masques chirurgicaux et 35 .000 masques FFP2 par semaine : l’Etat n’en distribue respectivement que 20 .000 et 5.000 par semaine.
À l’échelle nationale, les récits de médecins, infirmiers, aide-soignants désarmés se multiplient. Fin mars, alors que l’épidémie est de plus en plus virulente et que les besoins sont estimés pour les soignants à au moins 40 millions de masques par semaine, le ministère de la Santé en a déstocké seulement 69 millions en huit semaines, selon ce même document du ministère de la Santé.
L’Etat s’est aussi avéré incapable de fournir des masques à toutes les personnes malades. Les commandes passées par les autorités, trop tardives, n’y suffiront pas. Le stock stratégique, pensé justement pour une crise sanitaire, est largement insuffisant. Un haut fonctionnaire en première ligne résume la situation : « Ils sont tellement incertains de ce qu’il va se passer avec les importations qu’ils refusent de déstocker et transforment cette pénurie en norme. »

Article de Pauline Moullot et Ismaël Halissat





Source : liberation.fr





Pour "La Vie Hospitalière" beaucoup d'interrogations demeurent, dont l'incompréhension de ne pas avoir des masques de protection dans les meilleurs délais possibles pour les personnes les plus à risques et les personnels de Santé dès la première alerte, et cette première alerte nous l'estimons dès le 25 janvier dès lors que nous avions 3 cas.
Trois mois sont passés, et nous ne pouvons qu'être devant une évidence notoire : rien a été fait pour que la population soit réellement protégée.
Pour ne pas conclure.

Ceci écrit de nombreuses entreprises se lancent dans la fabrication de masques, ci-dessous un exemple:


#COVID19 | Spécialisée dans le textile, l'entreprise Les Tissages de Charlieu a réorienté ses moyens de production pour fabriquer des masques lavables et réutilisables.

Plusieurs dizaines d'entreprises françaises ont présenté des prototypes de masques grand public. #TousMobilisés




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