"La Vie Hospitalière"

dimanche 2 février 2020

L'UFML-S appelle à manifester le 3 février


L’UFML-S dénonce l’impact de la réforme des retraites pour les médecins libéraux et appelle à manifester le 3 février
L’UFML-S a missionné l’économiste Frédéric Bizard pour évaluer l’impact de la réforme des retraites pour les médecins libéraux. Non seulement les médecins perdront à terme un tiers des revenus de leurs retraites, mais la réforme les rendra dépendants des décisions de l’État sans aucun contre-pouvoir. Cette réforme ne reconnaît aucune des spécificités de l’exercice libéral et frappera durement l’ensemble des professions libérales de santé.  
« L’UFML-S ne peut accepter une réforme des retraites qui déchirera le tissu libéral du soin. Elle est l’ultime brique à la construction des déserts médicaux par le sabotage induit de l’exercice libéral. »
L’UFML-S membre et co-fondateur de SOS Retraites appelle les médecins libéraux à se lever et à s’opposer au sabotage de la médecine de France et à entrer en grève à partir du 3 février 2020.
Manifestation nationale SOS Retraites 
à 13 heures  Place de la Bastille  à Paris 

Source : caducee.net


2 commentaires:

LUC a dit…

Convergence Infirmière a diffusé un communiqué concernant la grève qui débute ce jour, de nombreuses actions sont prévues à compter de ce jour :https://convergenceinfirmiere.com/reformes-des-retraites-zero-avancee-infirmieres-en-danger/
Les médecins libéraux à compter de ce jour vont engager des actions pouvant amener la fermeture temporaire de cabinets notamment :
http://www.lesml.org/fr/12-actualites-du-sml.php?actu=5825-reforme-des-retraites-le-sml-appelle-les-medecins-a-la-greve-le-3-fevrier
Il est à regretter par contre que les syndicats hospitaliers (secteur public) ne bougent pas vraiment contre la réforme des retraites ?
Il faut des actions pérennes et non attendre le 14 février, pourquoi pas aussi, après, attendre le 14 juillet ?

GP a dit…

Il faut se rendre sur le site de l'UFML-S, et ainsi s'apercevoir que ce syndicat n'est pas opposé à la retraite par points puisque leur caisse (la CARMF) détermine les droits par points...
En fait l'UFML-S s'oppose surtout à la disparition de la CARMF et ainsi à l'aspiration par l'État des 7 milliards qui constituent les réserves de cette dite caisse...
Par contre la FFPS a de son côté obtenu que la CARPIMKO soit toujours fonctionnelle, selon la FFPS : "Les praticiens de santé continueront à bénéficier, au sein du régime universel de retraite, d’une caisse de retraite propre à leurs professions. La CARPIMKO continuera d’exister après 2025 avec sa gouvernante actuelle."

Dans la situation présente on peut s'étonner toutefois que les hospitaliers semblent ne pas se poser des questions sur le devenir de la CNRACL ( dont le déficit apparaît préoccupant...) et ceci dans le cadre de la réforme, les pensions des personnels baisseront très largement.
Dite caisse qui est gérée (depuis sa création en 1945) par la Caisse des Dépôts & Consignations). L’institution fonctionne selon le principe de la répartition : les cotisations versées servent au paiement des prestations des retraités. Avec le projet de réforme la CNRACL, l’ERAFP et l’IRCANTEC (1) ont pas non plus de beaux jours à venir... (à suivre et de très près).


1) Caisse des salariés non-titulaires du secteur public dont le calcul pour les droits, à cette retraite complémentaire, se fait aussi par points...