Une étude menée récemment par un groupe de scientifiques chinois a découvert des indices génomiques supplémentaires prouvant que le marché de fruits de mer de Wuhan n’est pas la source du nouveau coronavirus, une affirmation qui était apparue en premier lieu dans un article publié par The Lancet.
Source : french.china.org.cn
Pour plus d'informations
(Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.)
Note de "La Vie Hospitalière"
1) Fraction du génome.
Une étude, dirigée par des chercheurs du Jardin botanique tropical du Xishuangbanna affilié à l’Académie des sciences de Chine (ASC), l’Université agricole de la Chine du Sud et l’Institut de Chine pour la recherche sur le cerveau, a été publiée samedi dernier sur ChinaXiv dans une version préliminaire sans examen par des pairs.
D’après cette étude, les données génétiques suggèrent que le virus a été introduit de l’extérieur et avait déjà largement circulé au sein de la population à Wuhan avant décembre 2019, commençant probablement entre le milieu et la fin du mois de novembre.
La densité de population au marché de fruits de mer a facilité la transmission du virus aux acheteurs, ainsi que sa propagation à l’ensemble de la ville sur une grande échelle au début du mois de décembre 2019, correspondant à la période d’expansion démographique estimée.
Les chercheurs ont recueilli les données génomiques de 93 nouveaux échantillons de coronavirus partagés sur GISAID EpiFlu (une base de données internationale qui stocke les informations sur le virus de la grippe), afin d’étudier l’évolution du virus et sa transmission interhumaine au cours des deux derniers mois.
Sur les 93 échantillons prélevés dans 12 pays sur 4 continents, 54 l’ont été en Chine avant le 22 janvier et les 39 autres l’ont été en Australie, en France, au Japon et aux Etats-Unis après cette date.
De plus, deux expansions démographiques soudaines du nouveau coronavirus ont été découvertes avant le 12 février, avec la dernière au 6 janvier, alors que le Centre national de contrôle et de prévention des maladies émettait une mesure d’urgence de deuxième niveau.
Des chercheurs ont indiqué que cette mesure avait simplement servi d’avertissement mais n’était pas parvenue à attirer une large attention de la population. Si tel avait été le cas, le nombre de cas au niveau national et mondial entre le milieu et la fin du mois de janvier aurait été plus faible.
Le mystère sur cette source du nouveau coronavirus a engendré une division au sein de la communauté scientifique internationale.
Avec le nombre total de cas confirmés au niveau mondial ayant dépassé les 77.000, trouver la source de l’épidémie est devenu une tâche des plus urgentes et cruciales pour prévenir et contrôler les futures épidémies.
D’après l’Organisation mondiale de la Santé, l’origine du nouveau coronavirus reste inconnue, mais celui-ci provient très probablement d’un réservoir animal.
Source : french.china.org.cn
Pour plus d'informations
(Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.)
Note de "La Vie Hospitalière"
Petit rappel concernant cette étude au moins trois itinéraires de transmission du virus ont été découverts au cours de l’examen des 59 haplotypes (1) issus des 93 échantillons.
Selon l’étude, ces groupes d’allèles peuvent être divisés en cinq groupes dont trois représentent de vieux agents contaminateurs, par exemple, H1, H3 et H13, alors que deux autres sont nouveaux (H56 et mv2).
Pour nous il n'est pas impossible non plus que ce coronavirus soit échappé d'un laboratoire P4... il y en a une vingtaine dans le monde, dont un seul en France, à Lyon (sic) et un à Wuhan... épicentre de l'épidémie...
1) Fraction du génome.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire