«Maintenant, il s’agit presque exclusivement de sujets jeunes alors que ce n’était pas le cas avant», a-t-il affirmé, notant une «baisse de la moyenne d’âge considérable». Selon lui, cette tendance explique la mortalité «à peu près inexistante» depuis le mois de juin.
Se référant cette fois aux données de son propre institut, il a assuré que depuis le dernier décès qui y a été comptabilisé «aux alentours du 5 juin», il y a eu 470 cas diagnostiqués. «Ça fait une mortalité qui est de l’ordre de 0,2%», a-t-il résumé.
Une infection devenue peu dangereuse
Toujours selon l’infectiologue, le coronavirus, dans «sa forme actuelle», est «à un niveau de gravité dans la population observée qui est une des plus basses de toutes les infections respiratoires». Le professeur ne s’estime donc plus inquiété par la situation actuelle.
Au sujet des différents foyers de contamination constatés en France, le Professeur Didier Raoult estime que la population jeune a été infectée «dans des bars tardifs transformés en équivalent de boîte de nuit», des lieux dans lesquels la distanciation sociale est peu respectée.
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