"La Vie Hospitalière"

vendredi 14 août 2020

La guerre des vaccins ? À peine arrivé, Spoutnik V déjà face à l'hostilité




 




Après l'annonce par Vladimir Poutine de l'enregistrement d'un vaccin contre le Covid-19 «pour la première fois au monde», les réactions sceptiques, voire hostiles, ne se font pas attendre. Une vingtaine de pays ont pourtant déjà commandé des doses.

«Pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré» : l'annonce faite ce 11 août par Vladimir Poutine lors d'une visioconférence, n'est pas passée inaperçue. Particulièrement fier de cette prouesse, la Russie a mis en place un  site internet en sept langues visant à présenter à la face du monde  Spoutnik V (V pour vaccin), nommé en référence au satellite soviétique pionnier de la recherche spatiale.

Vladimir Poutine a expliqué espérer que le pays initierait rapidement une «production de masse» de doses, prévue pour septembre, pour que «tous ceux qui le souhaitent» puissent se faire vacciner. «Je le répète, il a passé tous les tests nécessaires», a-t-il souligné.

Si la vaccination sera particulièrement réservée au marché domestique russe, sur une base de volontariat, comme l'a annoncé ce 12 août en conférence de presse le ministre de la Santé Mikhaïl Mourachko, 20 pays étrangers ont d'ores et déjà précommandé plus d'un milliard de doses, d'après  TASS.

Pourtant, à l'international, l'annonce a reçu un accueil parfois mitigé... voire hostile, à commencer par la France.


La France dans l'attente «de grands laboratoires pour disposer d'un vaccin»

«Je n'ai pas à donner ma confiance à ce vaccin russe», a ainsi lancé le ministre français de la Santé Olivier Véran, en déplacement à la Grande-Motte, près de Montpellier, le 11 août, estimant que la France et les Européens étaient «dans l'attente de grands laboratoires pour disposer d'un vaccin».
«Nous ne sommes pas dans la démarche d'un médecin français, nous sommes dans une démarche européenne ... qui travaille avec tous les grands laboratoires pour faire en sorte que nous ayons accès à un vaccin», a par ailleurs déclaré le ministre. «Pour l'instant, de ce que j'ai à connaître des études scientifiques qui sont parues, nous sommes dans l'attente de grands laboratoires pour disposer d'un vaccin», a-t-il insisté.


De son côté, le journal Libération a choisi de représenter le président russe, seringue à la main, en une de son édition du 12 août. «Vladimir Poutine a cherché à prendre de court le monde entier mardi, en annonçant la mise au point de Spoutnik V, vaccin contre le coronavirus qui n'a pas encore passé la phase finale de tests», peut-on lire en légende.


À la une de Libé demainhttps://t.co/5vW6fexZc8pic.twitter.com/8zRP8omj5E— Libération (@libe) August 11, 2020



Le ministère allemand de la Santé a lui aussi émis des doutes le jour même sur «la qualité, l'efficacité et la sécurité» du vaccin russe. «Il n'y a pas de données connues concernant la qualité, l'efficacité et la sécurité du vaccin russe», a déclaré une porte-parole du ministère, rappelant qu'au sein de l'Union européenne, «la sécurité des patients [était] la première des priorités».




Moscou déplore la «concurrence» internationale

Des critiques balayées par le ministre russe de la Santé. «Les collègues étrangers, qui semblent percevoir une certaine concurrence []... expriment certaines opinions qui, selon nous, sont absolument sans fondement», a ainsi déclaré Mikhaïl Mourachenko ce 12 août en conférence de presse. «En effet, de nombreux pays ont recouru à une forme de régime de recherche à marche forcée. Mais le vaccin russe est le résultat de certaines connaissances et données cliniques dont on disposait déjà», a-t-il en outre souligné.

Et pour cause, alors que les  commandes de traitements expérimentaux se multiplient aux quatre coins du monde, des tests d'autres vaccins sont en cours dans d'autres pays.

À Washington, Donald Trump a ainsi annoncé le soir du 11 août un contrat de 1,5 milliard de dollars pour la livraison de 100 millions de doses du vaccin expérimental de la biotech américaine Moderna, le sixième contrat de ce genre depuis mai.

En Chine, c'est le vaccin mis au point par le laboratoire Sinovac Biotech, appelé Coronavac, qui est entré dans la dernière étape des essais cliniques avant l'homologation. Ce vaccin est déjà actuellement testé sur 9.000 volontaires au Brésil, le deuxième pays le plus touché au monde par la pandémie de coronavirus après les États-Unis.

L'Indonésie a pour sa part commencé le 11 août à tester sur 1.600 volontaires un autre vaccin, également en phase III.

Prudence à l'OMS

Pour sa part, l'OMS, qui avait précédemment  émis des doutes sur la rapidité de développement du vaccin russe, s'est montrée prudente quant à l'annonce russe. Son porte-parole Tarik Jasarevic a ainsi déclaré le 11 août : «Nous sommes en étroit contact avec les Russes et les discussions se poursuivent. La préqualification de tout vaccin passe par des procédés rigoureux.»
Spoutnik V est un vaccin «à vecteur viral», c'est-à-dire qu'il utilise comme support un autre virus, qui a été transformé artificiellement afin de combattre le Covid-19. Cette technique n'est pas employée uniquement par les Russes, mais également par d'autres équipes de recherche, comme par exemple celle de l'université d'Oxford.


Le vaccin sera mis en circulation le 1er janvier 2021, d'après le registre national des médicaments du ministère de la Santé, cité par plusieurs agences de presse russes. L'autorisation du ministère de la Santé ouvre la voie à de vastes essais, couvrant des milliers de participants, et que l'on surnomme communément «phase III», qui doit commencer le 12 août, après lesquels le vaccin reçoit, ou non, une autorisation définitive.

À l'échelle du monde, le coronavirus a infecté plus de 20 millions de personnes. 742.035 ont perdue la vie.



Source : francais.rt.com




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Mise à jour de "La Vie Hospitalière"

14 août 2020 (10 heures)


21.089.702 cas  de personnes contaminées

13.942.205 personnes guéries
      757.674 personnes sont décédées
Le taux de guérison au niveau mondial est de 66,11 %
Le taux de guérison en France est seulement de 39,87 %
Le gouvernement français ayant interdit aux médecins d'utiliser des traitements qui pouvaient soigner les personnes atteintes par le coronavirus.
Il semble aussi que le ministre de la Santé fait barrière au vaccin russe, nous rappelons que derrière "les grands laboratoires" le spectre de Bill Gates est omniprésent...on connaît ce que vaut ce spychopathe dont certains vaccins ont détruits des vies humaines !... On voit les résultats avec le médicament Remdesivir des laboratoires Gilead (de la Fondation Bill et Melinda Gates)...
On rappelle aussi que Bill Gates subventionne l'OMS, et des journaux comme Le Monde et Libération (sic)...donc il ne faut pas s'attendre à des informations en faveur du vaccin russe qui apparaît pourtant le moins dangereux à l'heure actuelle car il ne prétend pas modifier l'ADN avec ses conséquences au niveau génétique qui peuvent être plus dangereuses que le coronavirus lui même.






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