Le Professeur Jean-François Toussaint était l'invité de l’émission “L’info en questions” de la chaine LCI le 29 juillet, il a rappelé qu’il n’y avait “pas de deuxième vague” et que le port du masque obligatoire était une mesure “politique” qui ne reposait sur “aucun argument scientifique”.
– Virus : déjà la deuxième vague ?
“On nous a dit qu’il allait y avoir une 2ème vague au relâchement d’avril, pas de 2ème vague, qu’il allait y en avoir une au déconfinement de mai, pas de 2ème vague, qu’il allait y en avoir après la fête de la musique où il y a eu des rassemblements très larges, il n’y en a pas eu non plus.”
“Les clusters n’ont pas été suivis d’une augmentation de la mortalité, or une pandémie se mesure au taux, malheureusement, de patients qu’elle emporte.”
“Si on n’a pas d’effets actuellement du masque, et qu’on n’a pas de ré-augmentation de la mortalité, c’est bien parce que tout ce qu’on nous a dit depuis le début n’a pas été suivi de la conséquence attendue.”
– Virus : Pourquoi meurt-on moins ?
“En fait la moitié de la mortalité concerne des personnes de plus de 84 ans en France… sur la mortalité du printemps […] cette mortalité est arrivée très vite.
Maintenant on est dans une situation dans laquelle on a de plus en plus de jeunes asymptomatiques, sur lesquels on ne voit aucun effet dans aucun pays d’Europe.”
– Vaccin : c’est pour demain ?
“Il y en a plus de 120 actuellement qui sont en test […] le problème va être de savoir est-ce qu’il va être à temps si par hasard l’épidémie voyait une diminution comme elle le fait en Europe et qu’il y avait une seule vague […] ça veut dire qu’il ne servirait à rien […] ça a été le cas avec le SRAS.”
– Port du masque : même dans la rue ?
“On n’a aucune argumentation réelle pour pouvoir soutenir cette décision […] même l’interdiction des plages ça n’a aucun intérêt […] le seul endroit où l’on doit être pour ne pas attraper le virus c’est sur la plage […]”
“Il (Olivier Véran) n’a aucun argument scientifique pour le faire (obliger le port du masque) et donc là on est dans le politique.”
– Un virus sans frontières
On a eu beaucoup moins de morts que ce qui était attendu […] La préservation sanitaire coûte que coûte, à n’importe quel prix, finalement c’est ce prix-là qu’on va avoir maintenant. Les 70 millions qui vont passer sous le seuil de pauvreté, ceux qui vont subir les malnutritions et les famines dans le monde entier puisqu’on a bloqué la moitié de l’humanité […] sur cet impact là on va avoir des conséquences qui sont sanitaires, économiques et sociales.
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