"La Vie Hospitalière"

mercredi 18 décembre 2019

Un service de maternité, à Nantes, partiellement évacué suite à des gaz lacrymogènes

Les forces de l'ordre ont repoussé les manifestants à proximité d'une maternité. Selon Ouest France, une trentaine de patientes auraient dû changer de chambre à cause des gaz lacrymogènes, remontés jusque dans les locaux du CHU
En marge des manifestations contre la réforme des retraites, Ouest France informe qu'une maternité de Nantes aurait été en proie à des nuages de gaz lacrymogènes envoyés par les forces de l'ordre. Celles-ci ont en effet tenté de disperser les manifestants et les ont repoussés jusqu'à proximité du CHU. 
Une trentaine de patientes à l'intérieur de l'établissement auraient été incommodées par les gaz. D'après le journal, citant une source interne, «les patientes d’une dizaine de chambres dédiées aux grossesses pathologiques ont été incommodées». «Au 3ème étage, il a fallu encore déplacer une dizaine de chambres car les effets du gaz, malgré les fenêtres fermées, étaient trop prégnants», poursuit Ouest France. 


Évacuation à la maternité de Nantes suite à des tirs de gaz lacrymogènes : "ce n’est pas acceptable. Cette mise en danger est odieuse".
Sur Twitter, des images montrent les forces de l'ordre faire usage de gaz lacrymogène à hauteur du CHU. La sénatrice socialiste de Loire-Atlantique Michelle Meunier s'est scandalisée sur Twitter de «cette mise en danger [...] est odieuse»
Dans un communiqué, la parlementaire s'est aussi indignée de constater «une nouvelle disproportion de la réponse policière aux mouvements de foule». «Cette violence publique de moins en moins légitime éloigne nos concitoyens des forces de police et de gendarmerie, elle cultive l’incompréhension, voire attise une haine envers ces fonctionnaires qui n’est pas de nature à apaiser le climat social», ajoute-t-elle. 
— Michelle Meunier (@meuniermichelle) December 17, 2019

Les forces de l’ordre repoussent les derniers manifestants dans un nuage de gaz lacrymogène devant la maternité au bout de la Chaussée de la Madeleine pic.twitter.com/OsGf4XtZda
— DIRECTPO (@DIRECTPO) December 17, 2019

Évacuation de la place Alexis-Ricordeau, devant le CHU #17decembre2019 #grevedu17decembre #Nantes pic.twitter.com/UIWRpQYlst
— TheoPrn (@Theop_rn) December 17, 2019


Source : liberation.fr



1 commentaire:

Laure a dit…

Honteux, c'est purement honteux !
Il y a de quoi avoir de la haine (un peu + qu'hier, un peu - que demain) contre tous ceux qui utilisent la violence, et tout autant contre tous ceux qui font que la violence se banalise.
Il y en a assez aussi de s'attaquer aux personnels hospitaliers, le droit de manifester, le droit de s'exprimer sont encore à ma connaissance des droits fondamentaux.
Cette répression policière est de plus en plus inacceptable, elle est là l'expression d'un régime qui devient despotique.