"La Vie Hospitalière"

dimanche 14 juin 2020

Précommande de plus de 300 millions de doses d'un éventuel vaccin contre le coronavirus : "Des résultats à l'automne...



"Le vaccin sera distribué à prix coûtant", assure Olivier Nataf qui pense pouvoir "développer jusqu'à 2 milliards de doses dans le monde entier"

"Les études que nous menons nous permettrons d'avoir des résultats à l'automne", a indiqué sur franceinfo dimanche 14 juin Olivier Nataf, président d'AstraZeneca France, alors qu'un accord a été conclu entre le groupe pharmaceutique et la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et l'Italie pour garantir la fourniture de plus de 300 millions de doses d'un éventuel vaccin contre le coronavirus). "Cet accord permet de fournir jusqu'à 400 millions de doses de ce vaccin avec un début de livraison de fourniture de vaccin qui serait potentiellement pour la fin de l'année sur une partie des doses", a-t-il indiqué.

franceinfo : Ce vaccin sera-t-il prêt d'ici la fin de l'année ?

Olivier Nataf : Les études que nous menons en ce moment nous permettrons d'avoir des résultats à l'automne et si ces résultats d'efficacité sont positifs, nous pourrons fournir des dizaines de millions de doses aux gouvernements européens. Nous menons tout en parallèle : la recherche et le développement, mais aussi la production et l'activation des chaînes d'approvisionnement. Si l'efficacité n'est pas prouvée, il pourrait y avoir différentes issues : ou on peut continuer, avoir un délai et avoir d'autres résultats, ou on passe à autre chose. Il n'est pas possible de mettre tous nos œufs dans le même panier et de n'avoir qu'un candidat vaccin, c'est pour ça que les gouvernements européens vont chercher d'autres accords, mais il semble que le nôtre soit l'un des plus avancés.

Quelle est votre méthode de développement ?

C'est un vaccin que l'on appelle sur la base d'un vecteur viral. Vous prenez un virus qui est inactivé, on change son code génétique pour insérer le code génétique qui va permettre de produire la protéine du coronavirus. En produisant cette protéine, le patient va pouvoir développer une réponse immunitaire contre la protéine caractéristique du coronavirus. Le vaccin sera distribué à prix coûtant.
L'engagement d'AstraZeneca, durant cette période de pandémie, c'est de ne pas faire de profits sur ce vaccin et de le fournir à prix coûtant.
Olivier Nataf, président d'AstraZeneca France à franceinfo

On a une optique et un objectif d'accès au plus grand nombre, au plus bas prix. La dose de vaccin n'est vraiment pas très chère, environ 2 euros par dose. Les investissements qui sont nécessaires sont pour la production de plusieurs milliards de doses. L'ensemble de l'approvisionnement que nous avons consenti avec les différents partenaires aux États-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Inde, va nous permettre de développer jusqu'à 2 milliards de doses dans le monde entier.

Quels sont les termes de cet accord conclu avec l'Allemagne, la France, l'Italie et les Pays-Bas ?

Il faut vraiment reconnaître l'effort qui a été fait par les quatre gouvernements, la France en particulier pour sécuriser un accès, donc un candidat vaccin qui doit encore faire ses preuves d'efficacité. C'est une première assurance pour les citoyens de l'Europe. L'impact de cette crise sur l'emploi, sur la dette est énorme, donc il faut absolument que les gens puissent ne plus vivre dans la peur et avoir accès à des vaccins le plus vite possible. Cet accord permet de fournir jusqu'à 400 millions de doses de ce vaccin avec un début de livraison de fourniture de vaccin qui serait potentiellement pour la fin de l'année sur une partie des doses. Il y a plusieurs chaînes d'approvisionnement qui sont mises en place pour fournir les États-Unis, l'Europe et le reste du monde. Au niveau de l'Europe, nous sommes en train de mettre en place une chaîne d'approvisionnement paneuropéenne, peut-être en France.





Source : francetvinfo.fr
Pour plus d'informations 


Lire aussi :
Coronavirus : 300 millions de vaccins commandés



Note de "La Vie Hospitalière"


... "C'est un vaccin que l'on appelle sur la base d'un vecteur viral. Vous prenez un virus qui est inactivé, on change son code génétique pour insérer le code génétique qui va permettre de produire la protéine du coronavirus."
(Olivier Nataf, président d'AstraZeneca France)

Tiens, tiens ? Comme c'est étrange certains disaient qu'il n'était pas possible de changer le code génétique d'un virus...


...

1 commentaire:

Jeanne a dit…

Ils manquent vraiment pas d'air !
Il y en a assez de tous ces vaccins qui sont tout autant des poisons pour l'organisme.

"Michel Georget rappelle que pour être potable, l'eau ne doit pas contenir plus de 100 microgrammes d'aluminium par litre. Or, une personne vaccinée contre l'hépatite B en reçoit 1250 microgrammes par injection."

https://blogs.mediapart.fr/helene-ecochard/blog/030614/les-vaccins-mais-au-fait-que-contiennent-ils