"La Vie Hospitalière"

jeudi 18 juin 2020

Le train chinois anti-pandémie


Le premier « train express anti-pandémie de COVID-19 Chine-Europe » à destination de Paris s’est mis en route le 4 juin depuis le port terrestre de Xiangtang, à Nanchang, chef-lieu de la province chinoise du Jiangxi.

Le train sort de la Chine par le col d’Ala et parcourir 14.000 kilomètres en trois semaines, traversant sept pays et régions pour transporter en France 10 millions d’euros de matériels médicaux, dont notamment 20 millions de masques de protection, 45 millions de paires de gants de protection, 1,3 million de sacs hydrosolubles et des appareils de désinfection sans contact.

« Nous souhaitons remercier les douaniers qui nous ont aidé à expédier à temps ces produits pour la France », a déclaré Hu Haiyan, directrice de la branche du transport de conteneurs au sein du groupe China COSCO Shipping pour la province du Jiangxi. Selon elle, la douane de la nouvelle zone de Ganjiang s’était renseignée sur les exigences et les normes imposées sur les produits anti-épidémiques en France et dans l’Union européenne, et avait ouvert un « passage vert » pour faciliter le dédouanement du train.





Selon des spécialistes, le transport du lot aurait coûté 30 fois plus cher par avion que par train de fret, et son trajet aurait duré 10 à 20 jours de plus par voie maritime que par voie ferroviaire.

Selon les statistiques douanières, depuis la reprise du fonctionnement de ses trains Chine-Europe le 17 février, la ville de Nanchang a déjà enregistré 20 départs de trains avec 1.724 conteneurs standards et 4 arrivées de trains avec 392 conteneurs standards.



Source : french.china.org.cn
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40 millions de masques arrivent de Chine en train
Ce train de fret doit parcourir 11.920 kilomètres en vingt jours pour arriver à Valenton, près de Paris.
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Note de "La Vie Hospitalière"

Encore là une grande difficulté d'apprécier l'information en France, en effet si la Chine précise : 
..."10 millions d’euros de matériels médicaux, dont notamment 20 millions de masques de protection, 45 millions de paires de gants de protection, 1,3 million de sacs hydrosolubles et des appareils de désinfection sans contact."
Le Figaro informe de l'arrivée de "40 millions de masques..."
 Disons que cet envoi aurait été une bonne chose au moins dès le 29 février quand la France avait 2 personnes décédées, mais ce même jour Olivier Véran précisait : "Personne n'a besoin de porter un masque si un médecin ne vous demande pas d'en porter un." Présentement, au 18 juin est-il nécessaire encore de porter un masque, sachant que l'épidémie en France est derrière nous, les hôpitaux sont vides, et il est temps depasser aux choses sérieuses  nous arrivons vers la période des comptes à régler, et compte tenu de ce que viennent de supporter les citoyens et citoyennes c'est là la priorité maintenant.l
Les français et les françaises se doivent de rentrer dans la résistance, en ce jour symbolique.



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