"La Vie Hospitalière"

samedi 20 juillet 2019

Une enquête est en cours après le décès d’une fillette d’un an au CHU de Strasbourg


La fillette est passée dans deux hôpitaux avant de mourir dans le troisième. Sa mère et son avocat s'interrogent sur sa prise en charge.
L'enfant est décédée fin juin à l'hôpital de Strasbourg d'un problème cardiaque. La mère d'une fillette âgée d'un an a déposé plainte et une enquête est en cours sur d'éventuels manquements dans la prise en charge de l'enfant, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Le 27 juin, cette mère constate que le cœur de sa fille bat « anormalement vite ». La mère « appelle le 18 », explique-t-elle. Le médecin-régulateur la dirige vers l'hôpital d'Altkirch (Haut-Rhin), qui conseille de se rendre à Mulhouse, car il ne dispose « pas d'un pédiatre sur place », raconte cette mère de 33 ans.
En sortant de l'hôpital d'Altkirch, sa fille se met à vomir. Elle appelle le Samu qui dépêche une ambulance, arrivée selon elle au bout de « 20-25 minutes ». Sans médecin à bord.
Trois hôpitaux avant de mourir
Aux urgences pédiatriques de Mulhouse, l'enfant est examinée au bout de seulement « une demi-heure ». Le diagnostic est simple : « Un problème d'asthme et une petite crise de vomissements », expose la mère.
Un médicament est donné à la petite, cela semble la calmer. Mais son état se dégrade rapidement. Son transfert en hélicoptère au CHU de Strasbourg (Bas-Rhin) est finalement décidé. Là où la fillette s'y éteindra peu après.
Choquée, la mère a déposé plainte le 10 juillet à la gendarmerie de Dannemarie, son lieu de résidence, a expliqué son avocat, Me Sacha Rebmann. La plainte est traitée par le parquet de Mulhouse et l'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Mulhouse.
« Des explications sur les temps d'attente »
Pour l'heure, seule une autopsie médicale a été pratiquée et « nous n'avons que très peu d'éléments sur cette mort dramatique », déplore Me Rebmann.
Un médecin « aurait évoqué une suspicion de myocardite d'évolution foudroyante », selon le conseil qui exige désormais « des explications sur les temps d'attente (dans les prises en charge de l'enfant) qui (lui) semblent injustifiés ».
Source : leparisien.fr/



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