"La Vie Hospitalière"

mardi 16 juillet 2019

La pénurie de médecins serait enrayée par la suppression du "numerus clausus"avec l'adoption du projet de loi ( relatif à la transformation du système de santé) à l'Assemblée Nationale

La fin du "numerus clausus" pour les étudiants en médecine sera adopté définitivement ce mardi... le texte relatif à "l'organisation et à la transformation du système de santé"  doit permettre un meilleur accès aux soins sur le territoire (sic)...
La  suppression du "numerus clausus" sera applicable en 2020, avec l'objectif avoué d'augmenter d'environ 20% le nombre des étudiants en médecine. Quant aux effets il faudra attendre encore beaucoup d'années, donc pas de "solutions miracles" pour le moment...
Ceci écrit le texte prévoit aussi la labellisation de 500 à 600 hôpitaux de proximité  recentrés sur la médecine générale, la gériatrie et la réadaptation, avec de la chirurgie (dont l' autorisation sera encadrée et liée probablement à des orientations ambulatoires...).
Ce texte permettra de faire découvrir l'exercice ambulatoire aux étudiants en médecine (on y arrive petit à petit...) et aux territoires de disposer d'étudiants arrivés au terme de leur formation (principe déjà mis en place par les Maisons médicales universitaires)... 
Ceci est un premier pas, mais dans la réalité des déserts médicaux faire face aux problèmes de santé pour les populations les plus défavorisées demande beaucoup plus de moyens réels et donc des budgets qui ne soient pas réduits par rapport aux moyens nécessaires pour les populations les plus défavorisées...
Le futur médecin généraliste qui se retrouvera, dans quelque années, dans des situations où les possibilités d'hospitalisations sont réduites à cause d' une politique qui vise surtout la consolidation insidieuse de l'hôpital entreprise notamment et ces fusions qui font que l'hôpital de proximité est appelé à voir ses moyens de plus en plus réduits, les soins ambulatoires contribuant paradoxalement à la fermeture de lits et de là à la réductions d'effectifs hospitaliers... il faudrait en fait dans ces déserts médicaux  des services de soins qui ne se retrouvent pas près d'un oasis...
Et puis  la demande d'accès aux soins exprimée par la population à l'occasion du grand débat" ne saurait être minimisée il y a beaucoup à faire d'autant qu'en cette période d'économie d'énergie il est paradoxal d'envoyer des patients à plus de 30 kilomètres de leurs domiciles, avec les risques que ceci engagent. Que de dépenses, de pertes de temps... 
Seul, un médecin est bien impuissant, dans un désert médical (surtout par grande chaleur...) pour affronter certaines situations, pour ne pas conclure.

Communiqué SSRC-SAS © 
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