Fidèle à sa ligne de conduite depuis le début, l’Ordre fait respecter les directives du gouvernement : hors Doliprane, il ne doit pas y avoir de traitement ambulatoire du Covid. Il faut donc faire pression sur ceux qui traitent, ceux qui en parlent
Faisant partie du lot, j’ai donc été convoqué pour m’expliquer sur ce blog, et savoir si je dois être envoyé devant une chambre disciplinaire. Comme cette convocation a été faite à la demande du Conseil National, je me suis contenté de remettre un courrier pour le président de ce Conseil, et comme il agit au nom de tous les médecins, il me semble que tous les médecins, qui peuvent penser que j’ai enfreint quelques règles, ont le droit aussi d’avoir cette réponse. Par correction j’ai attendu 6 jours, que le destinataire en ai eu connaissance. Voici ce courrier.
Monsieur le Président, cher confrère
Vous avez souhaité recueillir mes « explications sur les affirmations que je porte au sujet de certains traitements controversés ». Les paroles pouvant être déformées, je préfère les écrits. En réponse, vous trouverez donc ci-joint un dossier complet sur l’Ivermectine, objet de mes billets depuis 2 mois, billets documentés, afin d’informer sur le résultat des études sur cette molécule, et de l’avancée du dossier administratif. Parallèlement j’effectue des interventions auprès des autorités sanitaires de notre pays, avec les mêmes sources, afin que les choses soient faites correctement.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a d’ailleurs jugé que nous avions suffisamment d’arguments pour qu’elle examine la possibilité d’une Recommandation Temporaire d’Utilisation, tout en nous précisant dans son mémoire que sa prescription était autorisée sans RTU, « après évaluation du bénéfice pour le patient, au regard des risques potentiels », en rappelant les Articles R. 4127-8 et L. 162-2 du Code de la Santé Publique, dispositions légales que j’ai également immédiatement rappelées dans un récent billet pour les confrères : la Loi, rien que la Loi.
Je tiens à préciser que j’ai le souci d’inscrire mes intervention dans le strict cadre de ces lois, dans le respect du Serment d’Hippocrate, du Code International d’Ethique, des déclarations Genève de 1947 («Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé»), d’Helsinki de 1964, toutes signées par l’Ordre et transposées dans le Code de Déontologie, notamment l’Article R.4127-13 du Code de la santé Publique, assoupli par le Décret n° 2020-1662 du 22 décembre 2020 « portant modification du code de déontologie des médecins et relatif à leur communication professionnelle ».
Je crois devoir le faire, car notre pays a fait le choix de mettre en danger des droits et libertés fondamentaux en rapport avec ces serments, codes et déclarations, sans que les confrères ne soient défendus par quiconque.
Je vous signale au passage que j’ai fait le choix d’une intervention raisonnée, à destination des confrères, sur plateforme dédiée aux médecins, sans aucune présence ni sur Twitter ni sur Facebook.
Mes informations sont toutes vérifiées, je ne fais que reprendre des études et articles que tout le monde peut trouver, sans rien inventer, je donne mon avis, ce qui est encore légal dans notre pays, et prends toujours soin de mettre le maximum de liens, afin que le lecteur puisse accéder à la source, à des opinions différentes, et qu’il se fasse sa propre idée, éclairée. Je n’ai jamais établi de protocole, chaque praticien devant rester libre de ses choix en fonction de ce qui se dit, s’écrit, se fait, et chaque patient étant différent.
Vous trouverez donc ci-joint tous les éléments ayant alimentés ma réflexion, 138 pages afin que vous puissiez vérifier que mes propos sont le fruit d’une recherche sérieuse et de nombre de publications, aucune n’étant un « Fake ». D’ailleurs je mets systématiquement les liens dans les différents billets, pour une information complète et objective.
Pièce 1 : En raison de la volonté des autorités de brider toutes les recherches de traitements ambulatoires appropriés contre le Sars-Cov-2, (y compris de vous même quand la Carmf a souhaité colliger au tout début les résultats de traitements possibles sur les médecins contaminés, afin d’en faire profiter tout le monde et avancer sur des bases vérifiables et contrôlées), encore récemment avec l’Institut Pasteur, il n’y a qu’une seule étude française sur l’efficacité de l’Ivermectine (publication ci-jointe).
Dans une Ehpad de Seine et Marne, les pensionnaires et le personnel ont été protégés à 100% suite à un traitement d’Ivermectine, consécutif à une épidémie de gale. Cette protection aurait dû être connue, les Argentins ayant fait une expérience sur 1.200 soignants de 4 hôpitaux au contact du Covid. 800 avaient reçu de l’Ivermectine, 400 non. Après deux mois et demi, 0 Covid dans le personnel traité, 58% chez les non traités.
Pendant ce temps, on refuse que les médecins essaient de reproduire ce qui a été constaté chez nous ou à l’étranger, et nos hôpitaux ont des difficultés pour tourner avec parfois 25 à 30% du personnel touché (Compiègne, Dieppe, Saint Gaudens,…).
Cela a été l’objet d’un de mes billets. Encore il y a 2 jours, dans le Républicain Lorrain (16/02), alerte rouge à l’hôpital de Jury, 114 soignants touchés et en arrêt, situation ingérable qui n’aurait pas dû arriver si on ne freinait pas des informations comme les miennes. Vérifiez, ce ne sont pas des informations fantaisistes, il y a maintenant 11 études sur le sujet (3ECR), portant sur plus de 7.000 patients, avec une efficacité moyenne de 89 %, ce qui ferait 12 arrêts de travail au lieu de 114.
Pièce 2 : Notre recours devant le Conseil d’Etat. Je suis intervenu personnellement lors de l’audience, mon discours sur l’urgence du traitement et l’intérêt de l’Ivermectine, que j’ai développé dans nombre de billets, n’a pas été critiqué, ni par les représentants de l’ANSM, ni par celui du ministère de la santé. Le juge ayant même insisté sur cette urgence. Il n’a pu toutefois accéder à notre demande, objet du recours, l’ANSM ayant anticipé celle-ci, nous avions obtenu satisfaction juste avant l’audience.
Pièce 3 : Le mémoire de l’ANSM. Repris dans des billets.
Pièce 4 : La délibération du Conseil d’Etat. Repris dans des billets.
Pièce 5 : Le dossier envoyé à l’ANSM par Me Teissedre à la suite de l’audience au Conseil d’Etat. J’ai par ailleurs accès à des informations scientifiques vérifiées, via mon avocat, lui-même en contact avec les dirigeants d’une société cotée en bourse qui développe l’Ivermectine dans le cadre d’un projet mondial, qui confortent mon opinion et peuvent étayer la solidité de mon discours.
Pièce 6 : Dans notre pays, nos virologues et infectiologues étant considérés comme des charlatans, je me suis donc tourné vers les travaux de scientifiques étrangers, expérimentés, compétents, reconnus dans le monde entier, comme le Dr Hill, 30 ans de virologie, plus de 200 publications dans les plus prestigieuses revues médicales, et qui été chargé par l’OMS via Unitaid de faire un rapport sur l’Ivermectine. Vous trouverez ci-joint le fruit de ses recherches dont les résultats globaux montrent une mortalité divisée par 5.
Pièce 7 : Outre le Dr Hill, et pour ne pas vous envoyer une pile fastidieuse de la plus de soixantaine d’articles que j’ai pu lire pour ne pas écrire n’importe quoi, comme certains semblent le penser, vous trouverez sur https://c19ivermectin.com les coordonnées de ces articles que j’ai lus, ce ne sont pas les seuls. Vous trouverez ci-joint le résumé de la méta analyse correspondant à ces articles. 40 études retenues, 288 auteurs, 14.717 patients. Il y a les 11 études en prophylaxie avec 89% de résultats, il y en a 12 en phase précoce montrant 81% d’efficacité, 20 randomisées avec 72 % de résultats, etc..
Tout ceci est relaté au fil de mes billets, vous voyez que mon opinion repose sur des bases bien documentées. Dans cette liste, aucune étude ne montre une inefficacité du traitement. Les moins significatives sont des séries de sujets de moins de 40 ans, qui n’ont pas besoin de traitement, donc difficile de faire mieux, et même là on a des résultats, comme une division par deux de troubles comme l’anosmie et l’agueusie, 2 mois et demi au lieu de 5 mois.
Pièces 8 et 9 : Comme vérité d’un côté de l’atlantique n’est pas forcément vérité de l’autre côté, je vous invite également à consulter mes autres sources, avec les travaux des docteurs Paul Marik et Pierre Kory, médecins invités à présenter leur travail devant le Sénat américain et devant le National Institut of Health, qui a ensuite modifié sa position, de défavorable à neutre, en attendant d’autres études pour aller plus loin.
Les constatations sont les mêmes que Hill. Je vous invite pour cela à aller sur https://ivermectine-covid.ch/videos-sous-titrees/ . Je collabore avec ce site qui a traduit de manière fidèle leurs vidéos, avec relectures, afin que chacun puisse avoir accès à une information claire pour se faire une opinion sans obstacle linguistique.
Je conseille particulièrement celle de Paul Marik qui explique tout en 70 diapositives, et qui démontre que l’Ivermectine est le seul produit qui est actif à tous les stades : en prophylaxie, en phase précoce, en phase plus tardive, et même en réanimation (comme dans une étude Turque citée par Prescrire, sauvant 1/3 des vies à ce stade).
Pièce 10 : Je vous invite à regarder peut-être en premier la vidéo de l’interview du Dr Tess Lawrie, qui a fait l’objet d’un de mes billets. Ce médecin Sud-Africain, chercheur en Grande Bretagne, directrice d’une société indépendante de Conseil en Médecine basée sur des preuves (Evidence-Base Medecine Consultancy Ltd), traquant les bonnes et les mauvaises publications. Son travail sur l’Ivermectine, fait selon les règles Cochrane, les plus pointues en la matière, comme elle a l’habitude de le faire pour l’OMS pour ses recommandations pour le monde entier. Les résultats sur les seules études les moins discutables, contrôlées (ECR, RCT) montrent une diminution de la mortalité de 83%.
Pièce 11 : En Europe, de plus en plus de pays s’y mettent, en étudiant ou autorisant. Les résultats devraient bientôt se voir. Ci-joint la lettre du Professeur Wathelet, virologue belge, spécialiste des coronavirus, à son ministre de tutelle, faisant état de l’efficacité de ce traitement. L’Ivermectine serait devenue une denrée rare en Belgique. Bien que non utilisée massivement, ce pays qui a passé une mauvaise année 2020, a abordé une seconde vague en octobre novembre pire que la nôtre.
Depuis 2 mois ce pays a une mortalité 2 fois inférieure à la nôtre. Même chose de l’autre côté de l’Atlantique, au Mexique, un seul état a distribué massivement l’Ivermectine, le Chiappas, avec une mortalité de 75% inférieure à la moyenne du pays. La ville de Mexico voyant cela est passé outre aux consignes gouvernementales il y a peu, et est en train de casser sa courbe journalière.
Ceci pour vous dire que les exemples de ce type sont en train de se multiplier dans le monde, et que je suis bien obligé de voir ce qui se fait ailleurs, vu qu’on n’essaie rien chez nous, et de faire confiance à ces médecins spécialistes étrangers plutôt qu’à nos sommités médicales qui renient le serment d’Hippocrate, refusant non de soigner, mais d’essayer de soigner et de chercher un traitement.
Sachez que je ne me fais pas d’illusions quant à la réponse de l’ANSM, qui sera guidée non par des impératifs médicaux mais politiques. Elle bottera probablement en touche, avec un oui mais non, demandant d’autres études, comme s’il n’y en avait pas assez, qui de plus ne sont pas contradictoires comme pour la chloroquine, toutes allant dans le même sens. En ce qui concerne le risque autorisant à conduire à cette RTU ou à une prescription hors AMM, sachez aussi qu’il est quasiment nul. 4 614 déclarations d’effets secondaires en 30 ans dans le monde pour 4 milliards de prescriptions (0,0001%), source OMS.
Dans son dernier rapport du 11 janvier sur ces effets secondaires dans le traitement de la Covid, l’ANSM signale 0 problème. Sur les 15 143 spécialités pharmaceutiques remboursées en France, c’est certainement la molécule, ou une des molécules qui présente le moins de risques, ce n’est pas pour rien qu’elle a eu un prix Nobel de Médecine.
Ce sont toutes ces sources, OMS, ANSM, Ameli, qui alimentent le contenu des billets. Concernant cette innocuité, s’il y a présomption d’efficacité, vu l’absence de risque, pourquoi ne pas donner une chance à nos patients, aussi minime soit-elle ? N’est-ce pas notre devoir, n’avons-nous pas, n’avez-vous pas prêté serment pour cela ?
Le 15 février, en séance, le médecin responsable de l’OMS a annoncé qu’ils étudiaient le dossier de l’Ivermectine, expliquant que, comme il y avait beaucoup de séries, ils allaient en faire l’addition (ce que j’ai toujours proposé) pour sortir des résultats plus corrects afin de revoir leur position dans 6 à 8 semaines, le ton laissant entrevoir une issue favorable. Je suis triste pour notre pays. L’ANSM, les autorités médicales et politiques attendent que d’autre pays avancent les premiers, que l’OMS, que l’Europe fasse les premiers pas.
L’Inde a franchi le pas et a déjà commercialisé 120 millions de kits Ivermectine et a 90 décès par jour pour 1.300 millions d’habitants, contre 5 fois plus de morts chez nous pour 20 fois moins d’habitants !
Dois-je le cacher ? Nous avons perdu en matière de santé toute souveraineté, incapables de clairvoyance, d’analyse, de décision.
L’OMS est en train de faire ce qu’il faut, à l’allure de l’escargot, mais vous verrez qu’on y arrivera, vu les constatations sur le terrain, il ne peut en être autrement. Les pressions diverses, non médicales, n’y pourront rien.
Nous avons aussi perdu tout bon sens. Tout ceci fait aussi partie de mon combat, vous ne pourrez m’empêcher d’essayer de redonner à la médecine française les lettres de noblesse qu’elle a perdue, de redonner aux confrères la confiance en soi qu’ils ont perdus, le libre arbitre qu’on leur a pris.
Si l’Ivermectine est l’objet de tous mes billets depuis bientôt deux mois, il m’est aussi arrivé d’évoquer d’autres traitements que vous dites « controversés », le débat étant encore autorisé en France. J’ai fait il y a 2 mois un tour d’horizon de ces autres traitements. Il y a deux mois et demi, j’ai parlé de l’Azithromycine, qui me paraît un pilier également essentiel du traitement précoce. Comment en ai-je parlé ?
Le tiers de l’article est une petite histoire de la médecine, concernant des maladies à priori non infectieuses, guéries avec des antibiotiques, comme l’ulcère d’estomac, avec prix Nobel à la clé pour des chercheurs, considérés avant comme charlatans par leurs pairs !
Le second tiers, c’est pourquoi, comment, pour savoir si cela pouvait marcher et comment, avec notamment les travaux sur les germes intracellulaires et leur rôle facilitateur dans la multiplication des virus. Ensuite je dis que des confrères prescrivent depuis fort longtemps, avec satisfaction, et je déplore que ces résultats ne soient pas examinés, qu’il n’y a pas d’études sur le sujet. Je donne aussi la position et les consignes du Directeur Général de la Santé. Où est le problème dans mes propos ?
Je signale à ce sujet, que j’ai été un des premiers en France à parler de l’Ivermectine qui depuis a montré son intérêt. Si je l’ai fait, c’est parce que j’ai écouté, entendu et cru un confrère qui en avait traité une trentaine. Ais-je le droit de m’insurger que l’on n’écoute pas les confrères qui ne s’occupent pas de leur pédigrée et de leur liste de titres et travaux, mais de leurs patients, et qui ont une expérience infiniment supérieure à ceux qui publient ? Résultat, 10 mois après ma « découverte », il faut que ce soit le reste du monde qui nous démontre que l’on aurait pu sauver des vies dans les Ehpad et résoudre le problème de nos hôpitaux qui perdent leurs soignants. On avait tout cela sous les yeux ! Faut-il continuer à le cacher ? Pour quels motifs ?
J’ai aussi continué le tour des traitements avec la liste de tout ce qui se prescrivait, relaté dans la littérature. J’ai cité une dizaine de produits, toujours en posant la question : pourquoi ? Je me suis donc contenté de rechercher les modes d’action possibles, décrits, sans aller plus loin, restant neutre.
Des explications techniques, des faits, sans opinions personnelles, c’est tout. Où est le problème ? Je me permets aussi, lorsque la presse évoque des médicaments prometteurs, de relayer l’information, comme le billet consacré au Ruxolitinib en réanimation. Interdit de relayer les articles intéressants ?
De même avec la Nigelle. Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai relaté une étude très intéressante, ensuite toujours la même question : pourquoi, comment ? Alors j’ai cherché le principe actif, molécule bien étudiée dans les années 80, très intéressante, et j’ai écrit qu’il faudrait peut-être reprendre ces recherches. Quant à l’étude, j’ai dit qu’il en fallait d’autres pour vérifier cette efficacité, qu’on ne pouvait juger sur une seule étude. Toujours le même esprit : informer, vérifier.
Reste enfin l’hydroxychloroquine, dont je ne parle plus depuis des mois, car trop conflictuelle. Je ne pouvais pas faire le tour de tous les médicaments utilisés, avec ou sans raison, ce n’est pas à moi de juger, sans la citer. Je l’ai fait pour signaler les études contradictoires faisant qu’on ne savait pas ou plus quelle était son efficacité. Quand j’en parlais il y a longtemps, j’ai toujours évoqué honnêtement ce doute, mais aussi déploré que ce doute était volontairement entretenu par les autorités.
On a vu ce médicament que les confrères prescrivaient depuis des lustres, sans problème, devenir « dangereux » alors que le tiers de la planète en avait déjà pris au moins une fois sans problème, les médecins en connaissant les effets indésirables et sachant les maitriser, c’est leur métier.
On a vu des publications scandaleuses, jamais en traitement précoce, mensongères et trafiquées, immédiatement encensées et utilisées par les autorités pour bloquer toutes les études qui auraient pu permettre de mettre un terme à cette polémique.
On a vu ces autorités cacher les résultats de leurs propres études (Discovery). Je ne fais que décrire tout cela, n’est pas la réalité ? Faut-il la cacher ?
Suite à votre demande, je me suis posé la question de la légitimité et de la compétence de l’Ordre à donner un avis sur ces études que je vous communique. Je fais donc appel à vous, en tant que médecin, ainsi qu’aux membres du Conseil, pour donner votre sentiment de médecins sur les résultats de ces études et sur l’intérêt qu’il y a à faire avancer ce dossier, et plus généralement celui du traitement précoce. Il s’agit d’un problème de santé publique important, vital, urgent. La vaccination, qui règlera une grande partie du problème, n’est que prophylactique. Elle doit être associée à un traitement curatif que l’on ne doit pas ignorer comme on le fait dans notre pays, car c’est ignorer que le vaccin ne fera pas tout, qu’il y a des gens qu’on ne peut vacciner, qu’il y a des gens qui le refusent, qu’il y a surtout des mutations inévitables et malheureusement une immunité qui ne dure pas aussi longtemps qu’on l’aurait espéré.
J’ai pris cette responsabilité devant les confrères et les patients pour défendre certaines valeurs, et il me paraît légitime, indispensable que vous preniez aussi vos responsabilités. Vous m’avez demandé des explications concernant ce qui étaye mes propos. Maintenant que vous avez ces éléments, vous m’avez interpellé, au nom des confrères sur ces points, vous vous devez de me répondre, de leur répondre sur ces points.
1/ Est-ce qu’il y a de fortes présomptions concernant l’existence d’un traitement préventif contre le Sars-Cov-2 pour les soignants et personnes sensibles, ou est-ce que j’ai tort de le penser ?
2) Est-ce qu’il existe de fortes présomptions concernant l’existence d’un traitement curatif abordable, contre le Sars-Cov-2, ou est-ce que j’ai tort de le penser ?
3) Est-ce que l’Ivermectine, peut-être confiée sans danger aux praticiens souhaitant le prescrire, ou ai-je tort de le penser ?
Pour votre réponse, je signale que je parle de présomption d’efficacité, pas la preuve (le terme de présomption étant utilisé dans les textes). Je vous demande de ne pas vous défiler en critiquant la qualité des études publiées, comme le font ceux qui critiquent sans rien proposer. Nous souhaitons une réponse de médecins, sur les résultats seuls, c’est ce qui intéresse le soignant et le patient. Nous ne sommes pas là pour juger de la qualité d’un rédacteur, mais d’un résultat thérapeutique.
En tant que médecin, nous n’avons pas la prétention de guérir toujours, mais de « guérir parfois, soulager souvent, soigner toujours « écrivait Ambroise Paré.
C’est ma devise, ma conception du serment d’Hippocrate, est-ce celle du Conseil de l’Ordre ? De son Président ?
Cette réponse s’inscrit dans l’Article 1 du décret du 22 décembre, Art. R. 4127-19-1-III.
Enfin, puisque nous y sommes et que vous vous occupez de contrôle de publications médicales, je me dois, toujours pour respecter les différents codes qui s’imposent à tous, d’appliquer encore une autre disposition du Code International d’Ethique de l’AMM, ratifié par l’Ordre. Il y est écrit, je cite, que : « le médecin devra être honnête avec ses patients et ses collègues et signaler aux autorités compétentes les médecins dont la pratique est dépourvue d’éthique et de compétences ou qui ont recours à la fraude et à la tromperie ». Je me dois donc de signaler le comportement de notre confrère le Dr Bruno TOUSSAINT, directeur de publication de la revue Prescrire, suite à un article que vous trouverez également ci-joint (pièce 12), qui n’informe pas, mais manipule la vérité.
En effet, cet article dit que l’Ivermectine est inefficace, et en veut pour preuve 9 études qui le montrent. Or j’ai lu ces 9 études, toutes disent le contraire et affichent des résultats positifs. L’auteur ne peut pas ne pas le savoir s’il a lu ces études. En affirmant le contraire, en jouant sur le fait que le lecteur lui fait confiance et n’ira pas lire les articles puisque lui-même l’a déjà fait, il donne volontairement une information totalement fausse. C’est plus qu’un manque d’objectivité, c’est un mensonge.
Faut-il une plainte ou ce simple signalement est-il suffisant ? Ces méthodes ne portent-elles pas atteinte à la moralité, à la probité de la profession ? Je ne peux que déplorer ces comportements à l’opposé du mien, toujours à la recherche de la vérité.
J’espère avoir répondu à toutes vos interrogations, et j’espère que certains de mes propos ne vous ont pas heurté, si c’est le cas veuillez m’en excuser, mais c’est sans doute parce que j’ai été profondément heurté par le sentiment d’une mise en doute de mon honnêteté intellectuelle et de ma probité. Cela fait 30 ans que vous et la profession me connaissent, connaissent mes prises de positions franches, parfois dérangeantes, toujours étayées et honnêtes, avec un objectif constant : la vérité. Jamais en 30 ans on n’a relevé une seule erreur dans mes constats, mes prévisions, mes propos, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir du monde pour les dénicher afin de me faire taire.
En espérant avoir répondu à vos attentes, veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses et confraternelles.
Docteur Gérard MAUDRUX
Source : blog.gerardmaudrux
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