"La Vie Hospitalière"

jeudi 11 février 2021

Abbeville: forte concentration de variant anglais dans les eaux usées

Les premiers résultats d’une étude menée par Véolia à Abbeville font état de fortes concentrations de Covid-19 dans les eaux usées ; dont 18,3 % de variant anglais



L'hôpital d'Abbeville (Photo "La Vie Hospitalière")


Alors que l’ouest de la Somme reste confronté à une circulation virale importante, les premiers résultats d’une étude menée à la demande de la Ville d’Abbeville sur ses eaux usées révèle une forte concentration du variant anglais en date du 27 janvier ; date du premier prélèvement. 18,3 % des gènes identifiés dans le litre d’eau témoin prélevé à l’entrée de la station d’épuration d’Abbeville (qui reçoit les eaux usées des 24 000 habitants d’Abbeville), située rive droite à Abbeville, étaient issus de la mutation anglaise du Covid-19. Au 27 janvier, à l’échelle du territoire français, le variant anglais était présent dans 13,5 % des tests selon nos confrères d’Europe 1, citant un virologue lyonnais, Bruno Lina.


Soit 5 points de plus qu’en France à date équivalente, tandis qu’au 26 janvier toujours, la préfecture de la Somme tirait la sonnette d’alarme sur l’existence de 29 clusters dans l’ouest de la Somme et une circulation virale importante atteignant par endroits un taux d’incidence de 716 cas pour 100.000 habitants. Depuis, le taux d’incidence a baissé, il tourne autour de 290 cas pour 100.000 habitants dans la communauté d’agglomération Baie de Somme selon le point épidémiologique réalisé ce lundi 8 février par la préfecture. Mais il reste supérieur à 500 dans les communautés de communes du Vimeu et des Villes-Soeurs selon les données relevées sur le site internet Geodes.


Une campagne pour suivre l’évolution du virus localement

De nouvelles analyses pratiquées la semaine dernière devraient permettre de dessiner une courbe d’évolution de ce variant anglais à Abbeville. Les nouveaux résultats sont attendus ce mardi 9 février. Le dispositif d’études des eaux usées proposé par Véolia, baptisé Vigie-Covid, mis en œuvre à Soissons, Arras ou Lille, doit permettre également à partir de ce mardi d’identifier la présence du variant brésilien ou sud-africain dans les eaux usées. 

« À Abbeville, selon les premiers relevés de coronavirus dans les eaux usées, nous savons que 21 % des gênes sont des variants, dont 18 % sont des variants anglais  », chiffre la Ville. Les variants brésiliens et sud-africains devraient donc être largement minoritaires. Pour l’instant.

« C’est un outil qui va nous permettre de suivre l’évolution du virus », explique de son côté Michel Blondin, adjoint à l’environnement. Abbeville a déboursé environ 12.000 euros pour cette campagne de tests réalisée par son délégataire Véolia et ses laboratoires prestataires ; campagne qui doit durer trois mois, à raison de deux prélèvements par semaine ; puis un prélèvement par semaine dans un mois en entrée d’usine de dépollution ; là où convergent les eaux usées de la ville. D’ici deux semaines environ, Véolia sera également en mesure d’établir un zonage précis de la ville – découpée en 5 zones – pour identifier les concentrations de Covid-19 et ses variants aux quatre coins de la ville. La traque est lancée.

Par Matthieu Herault





Source : premium.courrier-picard.fr

Pour plus d'informations 







Note de "La Vie Hospitalière"


"...une circulation virale importante atteignant par endroits un taux d’incidence de 716 cas pour 100.000 habitants. Depuis, le taux d’incidence a baissé, il tourne autour de 290 cas pour 100.000 habitants dans la communauté d’agglomération Baie de Somme..." 

Il n'est pas décrit pour autant un nombre de morts pour 100.000 habitants, preuve que l'on veut toujours inquiéter les gens et leur faire croire que le SRAS-CoV-2 est partout et surtout particulièrement virulent à partit de 18 heures !

Pour nous l'épidémie est finie rappelant qu'une épidémie est considérée comme telle en théorie dès qu'il y a 150 cas pour 100.000 habitants (nombre ramené à 50.000 par l'OMS ce qui démontre aussi la complicité de cet organisme - financé en partie par Bill Gates - dans cette mascarade innommable !).

Si à chaque fois qu'il y a une nouvelle mutation, un nouveau variant il faut lancer une alerte, on ne peut que s'étonner que le réveil soit toutefois tardif d'autant que ce coronavirus tout naturellement perd de sa virulence (il peut être plus contagieux mais beaucoup moins dangereux), après les tests PCR, nous avons maintenant les variants, et demain ce sera quoi ?.

Ci-dessous un tableau des différentes mutations et variants qui démontre que les mutations et les différents variants existent depuis le début de l'épidémie, bien que certains "médecins des plateaux TV" ont déclaré que le coronavirus ne mutait pas ?...Il y a de sérieux problèmes dans les propos tenus car ils sont très éloignés de la réalité, tout comme il avait été dit, haut et fort, que nous allions avoir une deuxième vague, alors qu'en fait c'était une deuxième épidémie avec un coronavirus qui avait plus rien à avoir avec le premier.









Le premier coronavirus est identifié Wuhan/Hu-1/2019  (26 décembre 2019), puis Wuhan/IME-WH05/2019   (30 décembre 2019), et,  Thailand/SI200040-NT/2020  (8 janvier 2020) etc etc


Ceci écrit, si le coronavirus (SRAS-CoV-2) a été identifié en Chine en décembre, il semblerait que des athlètes français ont été contaminés dès octobre à Wuhan, et qu'un cas de coronavirus a été relevé le 16 novembre 2019 à l'hôpital de Colmar.

Une remarque concernant l'utilisation du taux d'incidence, c'est tout simplement le nombre de tests positifs, ce sont des cas qui ne veulent pas dire que ce sont des malades contrairement à ce que l'on pourrait penser. Le pire est que l'appréciation est faussée considérablement dès lors qu'il peut y avoir 90 % de faux positifs (sachant qu'en France les cycles d'amplification sont très largement supérieur à 30). De là un taux d'incidence de 716 cas pour 100.000 individus peut seulement laisser penser à 72 cas réellement positifs soit 0,072 %, prouvant de fait que l'épidémie n'est plus de mise.

 

Un petit rappel

"Le seuil épidémique pour chaque épidémie à virus respiratoire (syndromes grippaux) depuis 1985 et jusqu’à 2018 (dernière année pour laquelle le réseau Sentinelles a publié un bilan annuel) a constamment été fixé entre 150 et 200 cas pour 100.000 habitants."

https://covidinfos.net/covid19/le-seuil-epidemique-est-manipule-pour-faire-croire-a-une-reprise-de-lepidemie-selon-dr-francois-petsy/1283/





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