"La Vie Hospitalière"

mardi 20 août 2019

Seine-et-Marne. Un an après son ouverture, l’hôpital de Melun fait son check-up


Une hausse de l’activité, une bonne santé financière et des recrutements. Voici les trois principaux constats dressés par le conseil de surveillance du Groupe hospitalier du sud-Ile-de-France (GHSIF), un an après l’ouverture du nouvel hôpital de Melun-Sénart, qui évoque un « bilan extrêmement positif ».
Plus 24 % aux urgences
En comparaison avec la dernière année d’activité de l‘hôpital Marc-Jacquet, le nouvel hôpital a vu une augmentation de son activité dans tous les services. « Depuis l’arrivée des équipes soignantes, la hausse d’activité a été de 24 % aux urgences, de 14 % en hospitalisation complète et en ambulatoire et de 12 % aux consultations externes. » 
Dans un communiqué, la direction évoque par ailleurs une excellente santé financière, avec des comptes certifiés pour la 4e année consécutive par le commissaire aux comptes. « Le GHSIF parvient à conserver un équilibre financier avec un excédent consolidé de +4,9M € pour un compte de résultat de 198,3 M €, tout en ayant intégré l’hôpital de Brie-Comte-Robert en 2017 ». 
Dernier volet mis en avant par la direction, celui du recrutement. « Depuis le déménagement, 21 médecins ont été recrutés, de même que 70 personnels non-médicaux, dont 53 soignants ». Du côté de la CGT, c’est d’ailleurs là que le bât blesse. « On ne sait où ils sont passés », ironise Fabienne Bezio, la déléguée.
Extension à venir
Si elle reconnaît qu’il y a eu une vague de recrutements, elle estime que « celle-ci a été tardive et qu’elle ne compense pas les départs de personnels qui ont été observés ces derniers mois. » Et d’ajouter : « La bonne santé de l’hôpital est une chose, mais qu’en est-il de l’aspect humain ? »
 Selon elle, « la belle devanture du nouvel hôpital tranche avec les conditions de travail et donc la prise en charge des patients, notamment en cette période estivale. » Depuis le mois de juin, une partie du personnel des urgences est en grève, même si ce mouvement ne perturbe pas la prise en charge des patients.
La syndicaliste demande « une hausse des effectifs, des conditions salariales permettant d’attirer et de conserver le personnel » et réclame « des améliorations en termes de sécurité, notamment aux urgences. » De son côté, la direction évoque une poursuite de son développement dans les mois et années à venir.
À la fin du mois d’août, une plateforme d’orientation, de psychiatrie de liaison et d’hospitalisation de jour pour adolescents doit ouvrir ses portes. S’ensuivra la création d’une unité de surveillance continue pédiatrique d’ici à l’automne. En 2020, la direction évoque la création de 30 lits de médecine.
Dans la période 2020/2022, une extension de l’hôpital est prévue avec la construction d’un Ehpad de 140 lits, d’une unité de soins longue durée de 40 lits, de l’unité d’hospitalisation à domicile (voir ci-dessous) de 50 places et d’un centre de recherche clinique.
Article de Julien Van Caeyseele

Source : actu.fr







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