"La Vie Hospitalière"

samedi 2 janvier 2021

Jean-François Mattei : « Il faut vacciner plus vite et plus largement »

L’Académie nationale de médecine a regretté jeudi 31 décembre le démarrage « très lent » de la campagne de vaccination contre le Covid-19, jugeant « excessives » les précautions du gouvernement. Son président, Jean-François Mattei s’en explique dans « La Croix », déplorant un manque de transparence sur le calendrier vaccinal





La Croix : Pourquoi l’Académie de médecine prend-elle la parole pour dénoncer la lenteur de la stratégie vaccinale française ?


Jean-François Mattei : Parce qu’il s’agit de sa mission. Et parce qu’elle est compétente, rassemblant plusieurs centaines d’éminents spécialistes, y compris sur les questions vétérinaires. Depuis le 22 mars 2020, l’Académie de médecine a créé une cellule de veille sur la Covid et a publié une centaine de communiqués.


Sur la question de la vaccination, nous nous sommes déjà exprimés à plusieurs reprises : le 14 décembre, nous avons publié un communiqué intitulé « Vaccination, pourquoi hésiter ? », puis le 24, un autre sur le consentement des personnes âgées en Ehpad ou établissements assimilés. Nous n’intervenons donc pas dans ce débat de manière impromptue, ni polémique.


Que reprochez-vous à la stratégie vaccinale du gouvernement ?


J.-F. M. : Nous nous étonnons de son extrême prudence, qui a pour effet un démarrage très lent du programme de vaccination. Compte tenu de l’évolution actuelle de l’épidémie et de l’augmentation des cas, vacciner plus rapidement est une nécessité – le vaccin est le seul moyen de lutter efficacement contre le virus. Cela prendra plusieurs mois, nous le savons, d’où l’importance de démarrer vite.


Mais comment aller plus vite, tout en recueillant le consentement du patient ?


J.-F. M. : Tout d’abord, en accordant une confiance totale à l’Agence européenne des médicaments, parfaitement compétente et scrupuleuse. Pourquoi ne pas aller plus vite sur l’autorisation du vaccin Moderna qui n’exige pour sa conservation qu’une température de - 20 degrés ?


Ensuite, en simplifiant les procédures de vaccination dans les Ehpad et établissements assimilés, en supprimant, notamment, le délai de réflexion de quatre jours. Une fois la consultation pré-vaccinale effectuée pour s’assurer de l’absence de contre-indications, pourquoi ne pas vacciner immédiatement les personnes qui sont d’accord ? On pourra ensuite revenir auprès de celles qui ont préféré s’abstenir ou reporter leur décision.

Enfin, en étant pragmatique. Il faut vacciner toutes les personnes présentes dans ces lieux et consentantes, à commencer par les soignants, mais aussi le personnel administratif. Ou encore les personnes âgées en bonne santé. On peut ainsi vacciner une centaine de personnes en trois heures. Et pourquoi ne pas vacciner en priorité ceux qui vivent et travaillent dans les établissements des départements les plus touchés par la deuxième vague ?


Priorité ne doit pas signifier exclusivité. Il faut certes cibler les personnes les plus à risque mais ne pas s’interdire de vacciner plus largement. Plus le nombre de personnes vaccinées augmentera, plus un effet d’entraînement permettra de convaincre les réticents, comme cela s’est produit aux États-Unis. À l’inverse, une attitude trop prudente nourrit le doute et pousse à « attendre pour voir ».


Se pose là la question des doses disponibles. L’Académie de médecine appelle à une plus grande transparence au sujet des stocks. Pensez-vous qu’il y a un défaut d’anticipation des autorités françaises ?


J.-F. M. : Nous pensons que la stratégie vaccinale, dans son versant logistique, n’a pas été assez anticipée et préparée. Alain Fischer, membre de l’Académie, qui coordonne la stratégie de vaccination, est l’un des meilleurs connaisseurs du sujet, mais la logistique n’est pas un problème scientifique. C’est un problème d’intendance. Et de transparence.


Nous regrettons de ne pas disposer de tous les éléments nécessaires pour comprendre et se faire une opinion. Nous n’en avons pratiquement aucun. 

Le ministre de la santé assure que nous aurons vacciné un million de personnes fin février 2021, mais sans donner un calendrier vaccinal semaine après semaine. Cela permettrait pourtant de connaître, à chaque étape, le nombre de doses reçues disponibles comme le nombre de personnes effectivement vaccinées. Ce que nous voudrions, c’est une feuille de route.

Tous les jours, la Haute Autorité de santé ou le Comité sur la stratégie vaccinale pourrait publier un bulletin, donnant à la fois l’état des programmes de vaccination et les résultats dans un lieu donné. 

En vaccinant plus rapidement et plus largement, on pourrait ainsi parvenir à plusieurs milliers de personnes vaccinées par jour. Et atteindre, enfin, des chiffres corrects.

Propos recueillis par Béatrice Bouniol


Source : la-croix.com

Pour plus d'informations 






Note de "La Vie Hospitalière"


Se précipiter pour administrer une thérapie génique jusqu'alors  jamais utilisée contre un coronavirus ?

Se précipiter pour que les personnes âgées et les plus à risques reçoivent cette thérapie génique ?

Mais il y a eu aucun essai préalable dans le cadre de la phase III ce qui fait que les cobayes sont des êtres humains, or c'est une violation du Code de Nuremberg, notamment. Le gouvernement actuel serait-il faciste ?

Par ailleurs il y a de gros risques d'emballement de notre système immunitaire, des risques d'inflammations de problèmes cardiaques etc etc

Les autorités pouvaient critiquer les dangers de l'hydroxychloroquine, à comparer les risques là sont énormes.

Est-il précisé aux personnes le risque aussi de devenir stérile ?

Nous sommes là devant une opération qui se voudrait de masse pour le seul profit des laboratoires, bien éloigné des intérêts réels des usagers potentiels.

Nous préférons donc avoir un choix vaccinal réel et non pas recevoir une thérapie qui est purement en l'état expérimental.

De là les personnes qui voudraient se faire vacciner on tout intérêt à utiliser des vaccins dignes de ce nom, comme Sputnik V par exemple, qui est à base d'adénovirus et qui ne risquera pas au moins de créer de graves problèmes pouvant même créer des modifications au niveau génétique ! 

On est là, très loin des vaccins, donc très loin d'une opération vaccinale !

Nous conservons notre libre choix, d'autant que nous avons perdu pour la plupart toute confiance dans un certain milieu médical parodique et contaminés  par les laboratoires.

Notre premier message de l'année est simple nous revendiquons le droit de nous soigner comme nous l'entendons et ceci en parfaite conformité avec les droits fondamentaux qui protègent notamment l'intégrité de la personne.






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