Cette étude, publiée le 5 janvier dernier, signée par un grand épidémiologiste à Stanford, établit que le confinement n’est pas d’une plus grande utilité que les gestes barrières
Le confinement aurait-il aggravé la situation sanitaire ? Alors que le conseil de défense sanitaire se réunit ce vendredi pour décider de restrictions sanitaires potentiellement plus strictes, le journal Les Echos a rendu compte d’une étude publiée par le « European journal of clinical investigation », une revue scientifique, qui critique sévèrement l’impact du confinement.
Signée du professeur et épidémiologiste John Ionannidis, l’étude souligne que le confinement et la fermeture des lieux culturels, bars et restaurants n’a été d’aucune utilité. Il n’aurait pas eu d’impacts sur le nombre de cas de contaminations et c’est même tout l’inverse. L’effet escompté par le confinement n’est pas là, selon cette étude, comme le révèlent les chiffres analysés par l’équipe de John Ioannidis.
Le confinement a favorisé les contaminations à l’intérieur des foyers
Pour arriver à ces conclusions, l’équipe de John Ioannidis a mis en place un protocole. Parmi les 10 pays analysés par l’équipe : la France. Les scientifiques ont mis le nombre de contaminations dans l’hexagone - à partir du moment où le confinement a été déclaré- et les entreprises fermées, en face de celles de pays où le confinement n’a pas été prononcé. Comme cela a été le cas en Suède ou en Corée du Sud. Le résultat est sans appel. L’effet des mesures restrictives n’a presque pas apporté d’avantages en termes de contaminations.
En revanche, ce qui est certain, c’est que le confinement coûte très cher à l’économie française. Selon Capital qui se fait l’écho de l’AFP, un confinement d’un mois amputerait le produit intérieur brut d’environ un point. Ce serait 20 milliards que la France perdrait en l’espace de quatre semaines de restrictions strictes, avec la fermeture des entreprises.
Source : valeursactuelles.com
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