Par le Professeur Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
"...donc il y a des gens qui ont essayé de les traiter, et ils ont essayé de les traiter avec soit des anticorps extérieurs dont le résultat laisse rêveur, c'est que les français qui ont fait ça, mais je suis très étonné qu'ils n'aient pas analysée la séquence, mais il semble que personne voulait faire de séquence.
Des gens qui étaient colporteurs en fin de traitement pour voir si ils avaient mutés, parce que vous mettez les anticorps juste contre le spike et que les gens ont encore le virus peut être c'est parce que ils ont faits des mutations dans le spike, vous avez sélectionnées, parce que celui qui a été publié ici, il a reçues les mutations. Et, avec le remdesivir c'est très bien parcequ'il a reçues quatre fois un traitement par le remdesivir qui a rien fait à son virus.
Vous pouvez dire que ça marche pas, là on a un modèle de virémie chronique chez l'homme, vous pourrez me raconter tout ce que vous voudrez sur tout le reste, mais chez l'homme vous lui donnez, 4 traitements par le remdesivir ça marche pas.
Et, ce qui marche c'est qu'avec le traitement par le remdesivir vous arrivez à générer des mutations dans cette zone de spike et donc vous arrivez probablement à sélectionner des mutants qui sont résistants maintenant à l'immunité, et pour peu que vous ayez associés des anticorps spécifiques et quelque chose qui accélère la mutation du virus vous avez fait l'apprenti sorcier, vous avez créé un virus qui enfin est résistant aux anticorps et qui va pouvoir se diffuser.
Déjà on suspecte ce qu'il s'est passé avec le mutant anglais, et donc il faut faire très attention, cela aurait du faire partie des critères de pharmaco surveillance..."
Professeur Didier Raoult
Chaîne "Nous avons le droit d'être intelligents ! "
https://www.youtube.com/channel/UCFaPzuoXcACu7jplePDfXmA
...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire