Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a été testé positif à la Covid-19 il y a 10 jours. Souffrant de violents symptômes, il a décidé de suivre le traitement controversé préconisé par le Professeur Raoult. Il raconte la maladie et les effets du traitement, presque immédiats
Le mercredi 16 septembre, médicaments sur la table, Paul peut commencer le traitement : azythromycine une fois par jour pendant cinq jours, hydroxychloroquine trois fois par jour associée à du zinc. Et les effets sont très rapides.
"Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué et la plupart des symptômes se sont atténués." - Paul Molga
Au fil des jours, Paul se sent de mieux en mieux. Dès le vendredi, il a même la sensation de ne plus ressentir de symptôme. Mais il doit tout de même poursuivre le traitement pendant 10 jours. Un traitement parfois plébiscité, parfois très critiqué, notamment dans le milieu médical. Début juin, l'essai clinique britannique Recovery concluait même que l'hydroxychloroquine ne montrait "pas d'effet bénéfique" pour les malades de la Covid-19.
Paul Molga assure qu'avant de le suivre il n'était "ni anti ni pro Raoult". Il a voulu tester pour se soigner : "Ce qui m'étonne, c'est la violence qu'on fait subir à ce traitement et à l'hydroxychloroquine. On a quand même parlé de poison alors que c'est un médicament dont on connaît les effets depuis 70 ans, il y a plusieurs continents qui en prennent régulièrement. On n'a pas parlé de taux de mortalité associé à la prise de médicament."
En tant que journaliste il reconnaît avoir été curieux de tester ce que certains appellent "la potion du druide". "J'avais entendu, comme beaucoup, des témoignages de malades qui guérissaient du protocole Raoult."
"C'est ma vérité, ce n'est pas une vérité absolue. Moi j'ai pu le tester, je vois les effets et je vois aussi les gens qui n'ont pas pris de traitement et dont les symptômes traînent des semaines, voire des mois."
Ce mardi 22 septembre, donc un peu plus d'une semaine après les premiers symptômes, Paul Molga se sent mieux, il ose même prononcer le mot "guérison" : "Je n'ai plus aucun symptôme."
Source : francebleu.fr
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