Sur tout le territoire de
nombreuses actions sont déjà programmées, interpellations de parlementaires,
soirées de soutiens, débats, meeting, manifestations... Notre mouvement s'étend
et se renforce dans la durée avec énergie et volonté.
L'intersyndicale
réclame plus que jamais le retrait du projet de réforme pour ouvrir des négociations
constructives afin d'améliorer le régime actuel pour tous les secteurs
professionnels et toutes les générations.
Les
organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF
appellent à faire du mercredi 29 janvier, veille de la conférence de
financement, une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles
et intergénérationnelles.
Elles appellent à poursuivre le renforcement et l'élargissement de
la mobilisation en multipliant les initiatives les jeudi et vendredi qui
suivent notamment avec des retraites aux flambeaux, des dépôts d'outils de
travail, des assemblées générales, des initiatives en direction de la
population.
Nos organisations décident de se revoir le 29 janvier pour décider
ensemble des suites.
(Extrait d'un communiqué intersyndical)
Note de "La Vie Hospitalière" : il y a un
départ collectif prévu pour 13 heures 30 de l'hôpital Cochin. Ayons ce jour là
une pensée pour l'agent qui s'est suicidé le 7 mars 2017 à Cochin. (Nous
y étions ayant participé ce jour là à une manifestation quelques heures
auparavant devant le Ministère de la Santé).
C'est maintenant, plus qu'hier qu'il faut bouger
!
Face à ce gouvernement que l'on peut effectivement
qualifier d'autoritaire (1), car il impose notamment aux
citoyens et citoyennes des orientations contraires à leurs intérêts.
La démocratie ce n'est pas contrairement aux dires de
certains s'autoriser d'avoir la main mise sur les patrimoines, spoliant
ainsi le peuple avec pour finalité et insidieusement faire profiter des groupes
financiers.
Il y a non seulement une sorte de despotisme mais
encore des actions de détournements de capitaux appartenant aux citoyens et
citoyennes, comme ceux de la Sécurité sociale (fruits de la Libération).
De là, une question se pose : de quel côté sont
nos ennemis ?
1)
Comme l'a dénoncé dernièrement Ségolène Royal, en effet l’ancienne ministre
socialiste a estimé que " la France basculait dans " un
régime autoritaire ", avec un pouvoir qui n'écoute pas, qui en fait qu'à
sa tête ".
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