En 1945, au lendemain de la guerre, le Gouvernement provisoire de la République française votait les ordonnances promulguant les champs d’application de la Sécurité sociale.
Ces lois ont permis de couvrir les soins nécessaires à la santé, dont une partie importante de la population ne pouvait jusqu’ici bénéficier faute de moyens financiers, « La sécurité sociale est la seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être de nos citoyens. Faire appel au budget des contribuables pour la financer serait subordonner l’efficacité de la politique sociale à des considérations purement financières. Ce que nous refusons » (Ambroise Croizat)
Ces lois ont permis de couvrir les soins nécessaires à la santé, dont une partie importante de la population ne pouvait jusqu’ici bénéficier faute de moyens financiers, « La sécurité sociale est la seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être de nos citoyens. Faire appel au budget des contribuables pour la financer serait subordonner l’efficacité de la politique sociale à des considérations purement financières. Ce que nous refusons » (Ambroise Croizat)
En outre, elles contribuaient à assurer à chacun un revenu dans les différents cas d’interruption de l’activité professionnelle : accident du travail, maladie, chômage et vieillesse.
« Nous libérerons les Français des angoisses du lendemain » (Ambroise Croizat)
Le principal initiateur de cette Révolution de progrès social se nommait Ambroise Croizat, Celui que les manuels d’Histoire, les médias et les gouvernements successifs on voulu rayer de l’Histoire de la création de la SÉCU…
(Source : Virage humain)
Pour voir le film "La Sociale"
Commentaires de "La Vie Hospitalière"
La solidarité au placard ?
La Sécurité Sociale est malmenée par ceux qui ont intérêts à la détruire, ce sont toutes ces entreprises privées qui elles se font de l'argent sur le dos des citoyens et citoyennes, puis font trois petits tours et puis bien souvent s'en vont...(ils ont des yachts, des îles privées, des comptes bancaires qui puent... et nous pendant ce temps on se meurt doucement...).
La Sécurité Sociale est tout autant spoliée par les coûts de certains médicaments, de certains traitements, coûts exorbitants bien souvent et qui contribuent à creuser le trou de la Sécurité Sociale encore et encore un peu plus, il y a pour certains laboratoires des profits énormes... il devrait y avoir un contrôle ferme sur les coûts réels des traitements...
La question, aussi, est de savoir si les assurances privées prendraient en charge réellement tous les remboursements ? Si, oui à quels prix seraient les cotisations, compte tenu que leurs objectifs sont loin d'être altruistes. Et, surtout qu'ils doivent s'assurer des bénéfices énormes à l'inverse évident de l'esprit qui a été le principe fondateur de la Sécurité Sociale.
Il est grand temps de prendre conscience que nous sommes abusés, et que comme le disait Ambroise Croizat (1) :
« Ne parlez pas d’acquis sociaux, parlez de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais. »
La Sécurité Sociale a été créée sans capitaux, au lendemain de la guerre.
Il ne faut pas oublier que la Sécurité Sociale a été mise en place sans réserve financière, personne n’ayant encore jamais cotisé, malgré toutes les difficultés, la Sécurité Sociale remboursait tout à 80%, y compris l’optique, les soins dentaires...si un patient était pris à 100% pour une affection grave, tous les soins ne relevant pas de l’affection principale étaient aussi remboursés à 100%.
Les actionnaires des assurances privées ont jamais admis que des sommes considérables étaient réservées au seul bénéfice des citoyens et citoyennes pour leur santé, mais ces sommes ne leur appartiennent pas !
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| Ambroise Croizat Ministre du Travail |
Ambroise Croizat quelque peu "oublié"...
Concernant la création de la Sécurité Sociale il faut savoir que Pierre Laroque, haut fonctionnaire, est souvent présenté comme le "père fondateur" ?... C’est pourtant en collaboration avec Alexandre Parodi (Ministre du Travail de septembre 1944 à novembre 1945), et Ambroise Croizat, son successeur à ce poste, qu’a été élaborée cette réforme. Pierre Laroque a réalisé que la synthèse du groupe de travail et contribué ainsi à l’écriture des ordonnances, il aura d’ailleurs quelques mots pour Ambroise Croizat en 1947 : « En quelques mois et malgré les oppositions, a été bâtie cette énorme structure, la Sécurité sociale, Il faut dire l’appui irremplaçable d’Ambroise Croizat. »
Aujourd'hui nos droits sociaux sont menacés plus que jamais !
Il est grand temps d'ouvrir les yeux car c'est au présent qu'il faut bouger, demain il sera peut être trop tard...alors il faudra reprendre tout ce qui nous aura été extorqué dans un sens. On voit les actions menées par ceux qui ont le pouvoir actuellement, ils ne savent plus quelle direction prendre pour mettre à mal nos services publics, tout ce qui touche notre santé en général, les hôpitaux sont tout autant les victimes de leurs actes insidieux. Leurs objectifs ne changent pas quelue soit le gouvernement en place...On voit la misère qui s'installe durablement, derrière il y a tout un système qui tire profits de toutes les situations... c'est la dérive sociale avec toutes ses conséquences...
La violence est partout, certaines "forces de l'ordre" sont à l'image des hommes politiques au pouvoir, tout s'écroule autour de nous (droits fondamentaux, santé, travail, retraites...) la France ressemble de plus en plus aux États Unis d'Amérique... dans ce qu'il y a de plus mauvais bien évidemment.
Nos droits nous devons les préserver et pour ce faire il faut s'en donner les moyens. Les manifestations doivent être de tous les jours, et face à la répression et aux violences policières nous devons nous unir plus que jamais et faire front. Les traîtres paieront le moment venu les comptes à régler...
Les manoeuvres du gouvernement ne sauraient faire plier les citoyens et citoyennes (dont les droits sont, jour après jour, spoliés pour tel ou tel prétexte).(On voit combien, dans le cadre d'opérations immobilières - par exemple - certains profitent aussi du patrimoine hospitalier laissé vacant après des fusions d'établissements...). La Sécurité Sociale, nos retraites, nos hôpitaux... ne sauraient tomber entre les mains d'individus sans aucune moralité et bien tristes maîtres de la finance qui un jour ou l'autre connaîtront la somme de ce qu'ils méritent.
Il est vrai que l'humanisme ne se définit pas avec des chiffres, et la loi du plus grand nombre (le Peuple) aura le mot de la fin... dans le plus profond respect de notre constitution.
1) L’héritage laissé par Ambroise Croizat aux français et aux françaises est immense.
En tant que Ministre du Travail, il s’engagea sur la création des comités d’entreprises, mais aussi sur la médecine du travail, la formation professionnelle, la réglementation des heures supplémentaires, sur le statut des mineurs, sur les retraites... (Ambroise Croizat décède à Paris, le 10 février 1951, à 50 ans épuisé par les luttes menées.)
Un million de Français ont accompagné, au cimetière du Père Lachaise, un des pères contemporain de l’innovation sociale.
Il serait injuste d'oublier, toutefois, d'évoquer la contribution de Georges Buisson -syndicaliste et homme politique - qui s'est engagé pour les assurances sociales dès 1922, et, est à considérer comme le précurseur de la Sécurité Sociale instituée en 1945 ( né le 2 décembre 1878 à Évreux, et décédé le 31 janvier 1946 à Paris).
Nous rappelons les deux livres de Michel Étiévent à lire absolument ( « Marcel Paul, Ambroise Croizat. Chemins croisés d’innovation sociale » et «La sécurité sociale».)
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