"La Vie Hospitalière"

mercredi 1 mai 2019

Le crâne d’une jeune femme «enfoncé» par les forces de l’ordre à Marseille


Une jeune femme a déposé plainte pour tentative d’homicide, le 30 avril, après que des policiers lui ont infligé de graves blessures lors d’une manifestation des Gilets jaunes en décembre dernier à Marseille, indique Mediapart. Elle a d’abord été blessée par un tir de LBD, puis matraquée et frappée au sol, au point que son crâne soit fracassé.

Cette jeune femme de 19 ans, a été opérée en urgence après avoir été violemment maltraitée par les forces de l’ordre, lors de la manifestation des Gilets jaunes du 8 décembre 2018 à Marseille. Là, elle a été blessée par un tir de LBD à la cuisse, est tombée par terre et a été sévèrement matraquée et frappée à coups de pied dans la tête, a indiqué Mediapart. Son cerveau a été endommagé.
allo @Place_Beauvau - c'est pour un signalement - 733
 Maria, rouée de coups de pied et de matraque par des policiers. Cerveau endommagé. Plainte déposée
 Marseille, #ActeIV Source: @p_pascariello https://t.co/xm37BjGK2l pic.twitter.com/Q0uVnk4YKL
— David Dufresne (@davduf) 30 avril 2019

Opérée en urgence pour «un traumatisme cranio-facial droit par coup de matraque et embarrure frontale droite en regard avec contusion cérébrale», elle n’a pu reprendre sa vie normale qu’en avril. Vu son «état de stress aigu», elle reste suivie par un psychiatre.

L’avocat de la jeune femme, Brice Grazzini, a déposé plainte ce mardi 30 avril auprès du parquet de Marseille pour «tentative d’homicide» contre «personnes non-dénommées, cependant identifiées comme exerçant la fonction de policier». Parmi d’autres chefs d’accusation figurent «violences volontaires aggravées», «non-assistance à personne en danger» et «non-obstacle à la commission d’une infraction».

C’est le quatrième week-end des Gilets jaunes que «l’agression» a eu lieu. La rue était en train de se calmer, explique Mediapart, à en juger par les images, et les manifestations semblaient se terminer. Des témoins cités dans le cadre de la plainte ont indiqué que «personne n’avait d’attitudes menaçantes».
Contactée par Mediapart, la jeune femme affirme n'avoir «rien compris» lorsque les forces de l'ordre «ont chargé», après quoi elle a été blessée par un tir de LBD.
«Je n’ai jamais manifesté et j’ai eu très peur. J’ai couru vers la première rue perpendiculaire, la rue de la Glace, mais j’ai reçu un tir dans la jambe. J’ai crié parce que j’avais très mal à la jambe. Je suis tombée par terre.»
Au sol, elle explique s’être vue encerclée par des policiers et les témoins observent «plus de dix agents de police en jean, casqués, matraque à la main et brassard à l’épaule arriver en courant et mettre chacun à leur tour des coups de matraque et de pied à la personne clouée au sol». Elle a eu alors «le crâne enfoncé et ensanglanté», des traces de sang étaient partout.
«Tout est allé très vite. Des policiers ont surgi sur moi et j’ai reçu des coups dans la tête puis j’ai senti de la chaleur. J’étais tellement choquée. Les coups ont continué. Puis je me suis sentie partir lorsque des gens sont venus m’aider.»

La victime a de son côté reconnu «avoir bêtement fait péter des pétards sur le sol. […] Mais si c’est ça le problème, je ne comprends pas, parce que sur le moment on ne nous a rien dit.»
L’IGPN, plus connue sous le nom de la «police des polices», saisie le 19 décembre , ne l’a toujours pas auditionnée depuis, a affirmé Brice Grazzini.





Pour "La Vie Hospitalière" nous sommes dans les limites de l'insupportable !

Comment un gouvernement qui s'oppose par la violence au peuple, peut-il encore prétendre représenter le peuple ?
Le gouvernement est hautement responsable de ces actes de barbaries !
Le peuple est aujourd'hui en état de légitime défense face à ces violences qui ne s'arrêtent pas, bien au contraire !
Bien des chefs de services hospitaliers ont dénoncés des blessures dont certaines s'apparentent à des blessures de guerre ! 
Nous sommes devant des personnages qui ne comprennent que la violence...
Pour "La vie Hospitalière" il  y en a assez de toutes ces violences, le peuple a le droit de manifester ( que la manifestation soit autorisée ou non) et le comble est que si  un pétard est utilisé la personne risque aujourd'hui de se retrouver avec le crâne fracassé ! 
Le jour du 14 juillet risque d' être mémorable !...


Pour rappel :
Le décompte des blessés graves

2 commentaires:

Laure a dit…

Des gendarmes dénoncent courageusement les violences policières, une pétition a été lancée pour les soutenir:

https://www.change.org/p/soutien-au-colonel-di-meo-et-aux-gendarmes-contre-les-violeces-de-la-police

Laure a dit…

Des gendarmes dénoncent courageusement les violences policières, une pétition a été lancée pour les soutenir:

https://www.change.org/p/soutien-au-colonel-di-meo-et-aux-gendarmes-contre-les-violeces-de-la-police