"La Vie Hospitalière"

vendredi 11 février 2022

La justice a tranché: Pfizer doit rapidement publier toutes ses données sur le vaccin Covid

Le tribunal de district de Fort-Worth (Texas) vient d'exiger définitivement la mise à disposition d'ici la fin de l'année de l'intégralité des infos sur les injections géniques et les essais cliniques. De quoi faire vaciller la logique et le bien-fondé des mesures anti-Covid depuis deux ans







Dans un curieux bras de fer avec la Justice américaine, la Food & Drug Administration (l’organisme de contrôle des médicaments américains) et Pfizer ont tenté, l’un après l’autre, de verrouiller l’accès aux données des essais cliniques sur le nouveau vaccin génique…. pendant 75 ans.

Puis, ayant perdu cette cause, de ne livrer qu’au rythme de 500 pages par mois les près de 500’000 pages concernées. Puis, le tribunal ayant ordonnée la publication de 55’000 pages par mois de sorte à ce que tout soit révélé avant la fin de l’année, de reporter le début de la publication au mois de mai. Las, le juge ne s’est pas laissé fléchir: la publication doit bel et bien démarrer immédiatement.


La situation est évidemment surprenante. Un observateur, devant le front commun entre la FDA et Pfizer, a fait remarquer sur les réseaux sociaux:






Les connaisseurs n’en seront pas surpris: cela correspond banalement à la définition de la corruption institutionnelle, problème majeur du domaine de la santé selon le constat détaillé posé (entre autres) par le Centre d’éthique Safra de l’Université de Harvard et désormais universellement reconnu.


Pour lire l’article « Individual and Institutional Corruption in European and US Healthcare: Overview and Link of Various Corruption Typologies » (en anglais): cliquer ici.

Le délai insensé demandé par Pfizer et son protecteur avait de quoi instiller le soupçon: en quoi des données honnêtes et correctement collectées auraient-elles à être cachées pendant trois quarts de siècle?!


Retour sur un cas d’école

…mais aussi sur un problème lancinant.


Le géant pharmaceutique a été condamné, rappelons-le, à d’innombrables reprises au cours des deux décennies écoulées pour un ensemble de pratiques frauduleuses et criminelles.


Pour voir « Pfizer, une entreprise qui vous veut du bien » d’Idriss Aberkane : cliquer ici.

Il espérait pourtant que la publication d’articles présentant les conclusions des dits essais cliniques suffirait. Ces articles montraient donc des séries de chiffres et statistiques sans moyen pour qui que ce soit de vérifier s’ils correspondaient réellement aux données observées et récoltées.


Les observateurs avertis (nous en avons rendu compte à réitérées reprises) ont déjà constaté un ensemble d’incohérences graves dans les conclusions et chiffres présentés. Des protocoles de recherche ont été changé a posteriori (ce qui est interdit au sein d’essais cliniques) pour améliorer les résultats, des groupes ont été inclus ou exclus sans explication valable… et des données problématiques ont même été cachées au fond d’annexes que personne ne lit habituellement, comme la révélation d’un nombre de décès toutes causes confondues à trois mois significativement plus élevé chez les « vaccinés » que les « non-vaccinés ».


Pour lire « Vaccin Pfizer : étude bidouillée et conclusions douteuses » sur Anthropo-logiques: cliquer ici.

Pour lire « Pfizer contre Pfizer : la dernière étude est frauduleuse » sur Covidhub: cliquer ici.

Pour lire « Injections Pfizer: l’escroquerie du siècle? » sur Covidhub: cliquer ici.

L’autorisation temporaire aurait dû être en conséquence retirée

Tout ceci aurait dû conduire au retrait par les organismes de santé de l’homologation des vaccins géniques. Ce serait toutefois mal connaître les pratiques en la matière ! Au contraire, sans justification valide, les régulateurs ont étendu les autorisations à des populations pour lesquelles nous n’avons simplement aucune donnée solide comme les femmes enceintes et les enfants.


Nous ne sommes plus dans la science ou la régulation, mais le business à tout va, basé sur une fausse science et la complicité d’autorités littéralement irresponsables. Le constat peut paraître dur, c’est toutefois celui que posait en novembre 2020 déjà le British Medical Journal (BMJ), la plus intègre des principales revues médicales, en soulignant :


« La science est ici réprimée pour des raisons politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle, et elle est nuisible à la santé publique. Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. Les scientifiques et les experts de la santé le sont également. La pandémie a révélé comment le complexe politico-médical peut être manipulé en cas d’urgence, à un moment où il est encore plus important de sauvegarder la science.


Le complexe médico-politique tend à supprimer la science pour engraisser et enrichir ceux qui sont au pouvoir. Le complexe politico-médical tend à supprimer la science pour engraisser et enrichir ceux qui sont au pouvoir. Et, à mesure que les puissants deviennent plus prospères, plus riches et plus intoxiqués par le pouvoir, les vérités dérangeantes de la science sont supprimées. Lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent. »


On ne saurait être plus explicite.


Pour lire « Lorsque la science est politisée et corrompue, des gens meurent : le British Medical Journal sonne l’alarme ! » sur Anthropo-logiques: cliquer ici.

Never mind ! On s’en f…!


Pourtant la classe politique, la « communauté scientifique » et les médias dans leur quasi-totalité n’ont pas fait la moindre objection, en feignant que le problème n’existait pas.


Le BMJ est encore revenu à la charge récemment, en exigeant le libre accès à l’ensemble des données des essais Pfizer. Avec un commentaire non moins explicite que les précédents :


«Les grandes entreprises pharmaceutiques sont les industries les moins fiables qui soient. Au moins trois des nombreuses sociétés fabriquant les vaccins contre le Covid-19 ont déjà fait l’objet de règlements pénaux et civils qui leur ont coûté des milliards de dollars. L’une d’entre elles a plaidé coupable de fraude. D’autres entreprises n’ont pas d’antécédents en matière de vaccins anti-Covid. Aujourd’hui, la pandémie de Covid a fait de nombreux nouveaux milliardaires de l’industrie pharmaceutique, et les fabricants de vaccins ont déclaré des dizaines de milliards de dollars de revenus.»


«Les entreprises pharmaceutiques engrangent d’énormes bénéfices sans que leurs allégations scientifiques ne fassent l’objet d’un examen indépendant adéquat. Le but des régulateurs n’est pas de danser au rythme des riches sociétés mondiales et de les enrichir davantage ; il est de protéger la santé de leurs populations. Nous avons besoin d’une transparence totale des données pour toutes les études, nous en avons besoin dans l’intérêt du public, et nous en avons besoin maintenant.»


Il a donc été entendu par le Tribunal de district de Fort Worth (Texas).






Open Data Campaign


Pour la petite histoire, le BMJ s’était déjà illustré par une croisade épique il y a une dizaine d’années pour contraindre les pharmas à dévoiler l’ensemble des données en leur possession. A l’époque, la pharma suisse Roche avait profité de la crise H1N1 pour fourguer aux gouvernements pour des milliards d’euros d’un médicament, le célèbre Tamiflu… inutile contre le H1N1 du fait d’une fenêtre de prescription trop courte et donc inadaptée. Cet état de fait était connu de la firme pharmaceutique bâloise, qui s’est bien gardée de le révéler à ses acheteurs.


Les pharmas pouvaient alors publier certaines des études qu’elles avaient réalisées sans en révéler d’autres. Ce qui offrait des possibilités de magouille bien intéressantes…


Suite à l’arnaque de Roche, le BMJ a lutté pendant quatre ans pour que la firme bâloise livre l’ensemble des études sur le Tamiflu. Après avoir tergiversé de toutes les manières possibles et imaginables, celle-ci a dû finalement céder et le pot au roses a été révélé. Sans que Roche doive rembourser un kopeck, il ne faut pas non plus pousser…


On peut donc à ce stade anticiper avec gourmandise la suite. L’obstination mise par le couple FDA / Pfizer à vouloir empêcher durablement l’accès aux données d’essais que l’on sait déjà mal faits, bidonnées et falsifiés laisse peu de doutes quant aux malfaçons supplémentaires qu’on y trouvera.


Ceci pour un produit vendu au forceps et même le canon sur la tempe des populations, qui n’a tenu aucune de ses promesses. Comme le résument joliment les auteurs du blog « Covid : faits et données » :


Exploit : en 12 mois on est passé d’un vaccin qui promettait la lune, à 4 doses sans protection contre l’infection.


Sachant que les clauses d’impunité exigées des États par Pfizer pour l’achat de son « produit miracle » tombent en cas de fraude, les lendemains risquent d’être intéressants et, qui sait, de moins chanter pour la marque au Viagra. Les autorités comme les médecins de plateau qui se sont fait les marchands de tapis de ce qui ressemble de plus en plus à une escroquerie auront peut-être aussi des soucis à se faire.


Mais il se peut que nous soyons excessivement soupçonneux, allez savoir!

Par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, référent en santé publique de Covidhub.










Source : covidhub.ch

Pour plus d'informations 






Le British Medical Journal exige la publication immédiate de toutes les données relatives aux «vaccins» géniques








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