"La Vie Hospitalière"

lundi 7 décembre 2020

Le traitement du Covid existe




Le traitement du Covid existe, mais on refuse toujours de le voir. Voici pourquoi et/ou comment :


Les macrolides

L’ivermectine

L’hydroxychloroquine

La trithérapie

Les vaccins

Selon la dernière directive de l’HAS de novembre, page 2 : « chez un patient symptomatique, il n’y a pas d’indication à une antibiothérapie en dehors d’une infection bactérienne diagnostiquée ». Ce n’est pas avec cela qu’ils auront un prix Nobel !


Petite histoire : dans les années 75-80, interne en chirurgie, mes nuits de garde étaient la plupart du temps consacrées à réparer ou enlever des estomacs percés dans des ventres pleins d’acides et de matières à moitié digérées, parfois au milieu d’hémorragies digestives cataclysmiques, par en haut, par en bas (et comme disait Chirac, il y a aussi les odeurs). La raison ? Ulcère d’estomac perforé, pathologie très, très fréquente, à cette époque, mortelle sans chirurgie.


Et puis il y a eu deux inconnus, Barry Marshall et Robin Warren, médecins australiens qui ont émis l’idée saugrenue que l’ulcère pouvait être dû à une bactérie propre à l’estomac : Helicobacter pylori, alors que depuis des années il était établi que ces ulcères étaient provoqués par l’acidité et le stress. Ils furent bien entendu moqués par le corps médical, ils étaient considérés comme « folkloriques » par leurs pairs (cela me rappelle quelqu’un), avec un laboratoire commercialisant des antiulcéreux dénigrant avec la communauté scientifique leurs publications (cela me dit aussi quelque chose).


Maintenant on sait que 80 % des ulcères mais aussi 80% des cancers de l’estomac ont pour origine cette bactérie. Depuis leurs travaux (première publication en 1983), les chirurgiens digestifs ont perdu une grosse partie de leur clientèle et les perforations sont reléguées au rayon antiquaires. Ce ne sont pourtant pas des maladies infectieuses à proprement parler, mais les antibiotiques font pourtant merveille.


Pour la petite histoire, pour arriver à se faire entendre, Marshall, en présence d’huissiers, a avalé le contenu un verre de culture de bactéries, a développé en moins d’une semaine un ulcère gastrique, qu’il a ensuite guéri avec des antibiotiques. Raoult sait ce qu’il lui reste à faire… 20 ans après, Marshall et Warren ont reçu le prix Nobel de médecine pour leur découverte.


Les microbiotes sont de plus en plus mis en cause dans nombre de maladies. Récemment, c’est dans la maladie d’Alzheimer que des chercheurs Italiens et Suisses ont établi un lien. Une étude sur France, Allemagne et Danemark vient aussi de faire un lien avec microbiotes et diabète. Pour l’Institut Pasteur, c’est un cancer sur six qui a une origine infectieuse (parasites, virus, bactéries). Le plus connu est le cancer du col de l’utérus.


En avril, j’évoquais déjà ici le rôle possible de Prévotella, en raison de coïncidences troublantes. Aujourd’hui c’est Mycoplasma, Chlamydia et Legionella, bactéries intracellulaires pulmonaires qui sont évoquées par nombre d’études comme germes complices du Sars-Cov2, favorisant son développement, conduisant à démontrer pourquoi certains antibiotiques seraient efficaces.


Comment est-ce possible, pour des médicaments qui à priori n’ont peut-être pas de propriétés anti virales directes ? Tout simplement en agissant sur un probable « partenaire » du virus, qui l’aide à se développer. Les botanistes connaissent bien ce phénomène : un arbre pousse mieux et plus vite lorsqu’il est accompagné de son « partenaire », en général un champignon (mycorhize). Des travaux sur les virus à ARN comme RSV (pneumovirus de l’enfant) et HIV, ont montré in vitro et in vivo le rôle des mycoplasmes amplifiant la réplication du virus, tout comme les mycorhizes permettent aux racines de l’arbre de mieux l’alimenter. Déjà en début d’année des chercheurs de Wuhan avaient constaté que les patients porteurs d’anticorps IgG actifs contre le mycoplasme, supportaient bien mieux le Covid que ceux qui en étaient dépourvus. 

En remontant encore plus loin, déjà en 1995, Papierok, Pautrat et Escarguel avaient breveté un procédé de multiplication de ces virus intracellulaires en ensemençant au préalable les cellules avec Chlamydia ou Mycoplasma.


Déjà il y a 8 ans, des chercheurs, suites à plusieurs études, in-vivo et in-vitro, avaient attribué aux macrolides des propriétés antivirales et protectrices de l’orage cytokinique, sans évoquer à l’époque le rôle possible des microbiotes pulmonaires. Ils avaient constaté « une action anti-inflammatoire et immunomodulatrice pouvant garantir une certaine efficacité dans un large spectre d’infections virales respiratoires, notamment Rhinovirus, RSV et grippe, avec réduction de nombre de cytokines pro-inflammatoires responsable de l’orage. »   


Outre l’action première des antibiotiques sur la flore microbiote probablement partenaire du virus, il y a une action secondaire sur la surinfection d’un poumon malade, alors sensible aux germes classiques comme pneumocoques, haemophilus, pseudomonas,… Pour la grippe Espagnole probablement due à un coronavirus, il est établi que 90% des décès étaient dûs à ces surinfections, faute d’antibiotiques.


Tout ce que je vous ai décrit converge et concorde, et au nom de quoi, et vu leur (mé)connaissance du Covid-19, nos autorités scientifiques rejetteraient-elles formellement un lien entre développement du virus et bactéries, ignorant volontairement tout traitement antibiotique qui pourrait en découler ? Sur quelles bases scientifiques peuvent-ils dire en 2020 que les antibiotiques, du moins certains, n’ont aucune action directe ou indirecte sur les infections virales ? Pourquoi refuser aux patients une chance, aussi petite soit-elle, d’échapper au pire ?


Signalons par ailleurs que ces antibiotiques peuvent varier d’un pays à l’autre, si AZI marche chez nous, 25% des Mycoplasmes y sont résistants en Italie, et 80% au Japon. D’autres macrolides, des cyclines voire des quinolones peuvent alors être utilisés, mais pas la famille amoxicilline.


Tout ceci se retrouve sur le terrain, mais est volontairement caché. Dans l’est, mais aussi dans toute la France, nombre de médecins traitent depuis le début de l’année, avec des résultats qui font du Covid une maladie moins mortelle que la grippe saisonnière. Là encore, tous leurs résultats concordent, des milliers, des dizaines de milliers de cas le montrent, mais il leur est interdit de le faire savoir, sous peine de sanctions. Pourquoi ? Pourquoi les médecins ne doivent pas savoir qu’il existe peut-être des traitements. Il ne faut pas prescrire d’antibiotiques, mais qui peut me le démontrer ? Qui peut me sortir une étude, randomisée ou non, qui démontre que les macrolides ne donnent aucun résultat ? Pourquoi des médecins envoient 15% de leurs patients à l’hôpital, et d’autres 1 % ? Pourquoi ne doit-on pas savoir ce qui les différencie ? J’ai déjà dans plusieurs billets donné nombre d’exemples ici et là. Sont-ils tous des menteurs, leurs patients fictifs ? Les chiffres d’Ameli que je donne sont-ils faux ? En septembre près de 100 000 patients auraient été traités (voir mon billet précédent), pourquoi pas tous, et pourquoi il y a eu dans la seconde vague beaucoup moins d’hospitalisés et de réanimations ? Est-ce que j’ai des visions et prend des vessies pour des lanternes ? Mon ami de Moselle qui dans son cabinet, à deux, ont traité plus de 600 patients avec leur second hospitalisé récent, avec zéro décès, est-il aussi aveugle que moi ? Pourquoi ne pas écouter ces médecins, pourquoi ne pas les croire, pourquoi les faire taire ?


Le rôle de l’Ordre n’est pas de dire si tel ou tel traitement est bon ou pas (ce qu’il fait indirectement), mais de permettre aux médecins d’exercer librement (liberté que je ne l’ai pas entendu défendre), en étant bien informés. Empêcher les médecins de communiquer leur expérience dans une pathologie nouvelle qui pose des problèmes thérapeutiques ne va pas dans le sens de l’information dont tout le monde a besoin, et confondre publicité et information n’est pas un bon prétexte pour le faire. Chaque médecin a le droit de savoir, ensuite c’est lui et lui seul qui face à son patient décide. Cacher une partie des données utiles pour prescrire ou ne pas prescrire ne permet pas aux médecins d’agir en toutes connaissance de cause. Indépendamment de savoir si cela marche ou pas, c’est le droit à l’information qui est ici mis en cause et qui me choque. Les Allemands n’ont pas ces problèmes, et le résultat, avec 3 fois moins de morts se voit, à moins que l’on me donne une autre explication scientifiquement prouvée pour cette différence.


Si les ARS, les autorités sanitaires, le ministère, le gouvernement, s’intéressent réellement au traitement du Covid, ils devraient regarder ce qui se passe à Arles. Une maison de santé multisites, fort de l’expérience de 1000 patients traités avec succès, a démarré avec d’autres confrères et la CPST (Communauté professionnelle territoriale de santé) une collaboration ville-hôpital pour soulager les services hospitaliers en prenant en charge et en traitant à domicile des patients qui ailleurs seraient hospitalisés. Résultats en 3 semaines : des patients traités et 70 hospitalisations évitées. Un « Complément d’enquête » de M6 tourné sur place devrait le montrer, s’il n’est pas censuré. Cette expérience devrait être multipliée par 1 000 si on veut reléguer cette épidémie dans le passé.


Les explications scientifiques sont là. Des expériences in-vitro confirment. L’expérience dans d’autres affections virales confirme, de même que certaines études sur le Covid.  Les constatations de terrain s’expliquent et confirment. Les traitements existent, qu’est-ce qu’on attend pour bouger ? 50.000 morts de plus ?  


Mesdames et messieurs les experts et décideurs parisiens, apportez-nous des preuves scientifiques prouvant que les antibiotiques et le Covid ne font pas bon ménage, c’est votre rôle. Vous l’avez fait pour le Remdesivir, pour le Lopinavir/Ritonavir, pour l’Interféron bêta, pourquoi ne le faites-vous pas pour des molécules plus bénignes, qui ne coûtent rien et qui ont plus d’arguments ? 

Au lieu d’affirmer, prouvez. Pourquoi refusez-vous d’écouter les médecins de première ligne ? Vous devez vous exprimer sur le sujet, au lieu de répondre comme notre premier ministre : « je ne sais pas de quoi vous parlez ». 

Nous médecins, savons de quoi nous parlons, savons ce que nous faisons, et ne fuyons pas devant nos responsabilités.

Docteur Gérard Maudrux





Pour plus d'informations 

Blog de Gérard Maudrux








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