"La Vie Hospitalière"

lundi 7 septembre 2020

André Bercoff reçoit le professeur Didier Raoult






Petit extrait :

AB : Qu'est-ce que ça veut dire les tests positifs ? On dit aux USA : 90 % des tests positifs ne sont pas porteurs de virus, 90 % ! Quand  j'entends le professeur Fauchi, l'infectiologue officiel des États-Unis, avec Trump il n'y est plus, il dit : "les asymptomatiques ne transmettent pas le virus du Covid, il est donc inutile aux gens sans symptome de porter un masque." 
Qu'est-ce que ça veut dire, c'est à dire quand on dit ces chiffres,  cas   positifs , ça veut dire quoi exactement, car c'est ce qu'on entend du matin au soir ?

DR : C'est complexe, il y a plusieurs causes problématiques dans les tests, la première c'est que nous on a mesuré vraiment, on s'est posée la question que vous avez posé, on l'a publié dans énormément de papiers, parce qu'on travaille beaucoup dans les publications internationales. Et, on a comparé l'existence d'un virus vivant avec la biologie moléculaire, les tests que l'on fait. Et, donc on sait ce que vous dites, c'est à dire en dessous d'une certaine concentration virale, en réalité il n'y a pas de virus vivant.  

AB : C'est ça il n'y a pas de virus vivants en dessous d'une certaine charge virale.

DR : Voilà, et donc ça se traduit en CP donc c'est l'inverse du CT, nous on sait qu'au delà de 35 CT dans notre laboratoire il n'y a pas de virus vivant. Mais il y a des gens.. et donc quand on calcule ce que fait 35 chez nous, c'est à dire si on prend des molécules et qu'on les divise, divise, divise, on sait que quand l'on est à 35 en réalité ça représente une molécule, donc si vous répondez 36 ça veut dire qu'en réalité il n'y a plus de molécule, et donc pourquoi est-ce qu'il n'y a plus de molécule, encore une fois quand l'on est à 35 les virus sont morts, il reste leurs squelette si vous voulez. Dans d'autres fois il y a des réponses non spécifiques ou ce sont des faux positifs, parce que c'est très facile de faire de la PCR  mais c'est très facile  de faire des faux positifs, et donc nous dans ce qu'on vérifie, il y a beaucoup de gens qui ont un résultat positif qui viennent chez nous et on a entre 25 et 40 % de faux positifs, quand on dit écoutez ce ne sont pas des vrais positifs ce sont des faux positifs, ça veut dire plus de virus, c'est la mémoire de l'eau.

AB : C'est à dire ces gens là n' ont plus de virus.Et, alors dites moi ça va plus loin, parce qu'on parle des tests. C'est vrai avant il n'y avait pas vraiment de tests, les tests se sont multipliés de façon exponentielle, et quand on dit ( c'est la BBC du 5 septembre) : " le principal test utilisé pour diagnostiquer  le coronavirus est si sensible qu'il pourrait ramasser des fragments de virus morts provenant d'anciennes infections, exact ou pas ?

DR : Je sais pas, encore une fois, si vous voulez, je ne suis pas un spécialiste du si ni de la prévisions ni des si. Ma Mère disait avec des si et des mais on mettrait Paris en bouteille. En pratique si vous voulez des virus cultivables, en dessous d'une certaine charge virale il n'y en a plus, à partir de ça l'origine l'origine de ces séquences elle peut être multiple, elle peut être tout ce que vous voulez, mais en pratique il n'y a pas de virus vivant. Donc nous on ne rend pas positif des résultats qui sont en dessous de certaines charges virales, parce qu'on sait (parce qu'on a fait 800 cultures de ça) pour établir ce chiffre on s'est rendu compte qu'il y avait moins de 1 % de virus quand on cultivait des charges virales de gens qui avaient plus de 35 en CP c'est à dire une charge virale en dessous de ça.  





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