"La Vie Hospitalière"

samedi 19 octobre 2019

Une pensionnaire d’un Ehpad meurt après avoir bu du détergent


La victime, atteinte de la maladie d’Alzheimer, avait été placée dans une unité protégée d’un établissement d’Elbeuf.
Une pensionnaire d'un Ehpad situé à Elbeuf, près de Rouen (Seine-Maritime), est décédée dans la nuit de vendredi à ce samedi, après avoir avalé du détergent industriel pour canalisations, rapporte France Bleu Normandie.
Le drame s'est déroulé mardi après-midi, peu avant 15h45, dans une unité protégée de l'Ehpad de la Ruche, où la victime, atteinte de la maladie d'Alzheimer, avait été placée. Selon le récit des proches de cette femme âgée de 82 ans, elle serait parvenue à pénétrer dans le local de la blanchisserie, qui n'était vraisemblablement pas fermé à clé.
C'est là qu'elle aurait ingéré 200 ml de détergent, versés dans « deux verres préparés et remplis de Destop industriel » et posés sur un « chariot de ménage », a précisé la fille de la victime, interrogée par la station.
Brûlée au troisième degré
Brûlée au troisième degré à la bouche, aux voies respiratoires et à l'œsophage, l'octogénaire avait été hospitalisée et plongée dans un coma artificiel, avait précisé le site actu.fr.
Comment une femme aussi vulnérable, placée sous la tutelle de l'Udaf (Union départementale des associations familiales), a-t-elle pu être laissée seule alors qu'elle était admise dans une unité surveillée? Selon les explications données à la famille, une seule personne était en charge de la surveillance de la dizaine de résidents que compte l'unité au moment de l'accident, car le reste du personnel soignant était alors en réunion, rapporte France 3 Normandie.
Plainte de l'Udaf
L'Udaf a déposé une plainte jeudi pour défaut de surveillance. Le parquet de Rouen a ouvert une enquête pour blessures involontaires. Les investigations ont été confiées aux policiers de la sûreté urbaine d'Elbeuf.
En septembre, la famille d'une autre résidente de cet Ehpad a déposé plainte contre X en évoquant une série de dysfonctionnements et de mauvais traitements qui se seraient déroulés entre 2011 et 2019. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Rouen.
Source : leparisien.fr



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