"La Vie Hospitalière"

mardi 1 octobre 2019

Décès d’une patiente à Mulhouse : le Samu hors de cause, selon l’ARS


L’Agence régionale de Santé estime que la régulation du Samu de Mulhouse a fonctionné "normalement" lors de la prise en charge d’une femme de 60 ans décédée en juin d’un arrêt cardiaque.
Pas de dysfonctionnement du Samu. L’Agence régionale de santé (ARS) assure que la régulation médicale du Samu de Mulhouse a fonctionné "normalement" lors de la prise en charge de Marie-Line Descloix, une patiente décédée en juin dernier.
Aucun véhicule sanitaire envoyé
Le 3 juin, l'employeuse de cette femme de 60 ans avait contacté le 15 pour signaler qu’elle se plaignait de douleurs au bras et à la cage thoracique. "Elle se plaignait de douleurs à la cage thoracique, des douleurs intercostales, au cœur et au bras gauche. Elle disait ne pas réussir à respirer correctement", a raconté l’employeuse à l’AFP. Cette dernière est restée en contact avec la sexagénaire jusqu'à ce qu'elle reçoive l'appel du Samu, mais aucun véhicule sanitaire n'aurait été envoyé pour lui porter assistance. Marie-Line Descloix a été retrouvée morte dans son lit par un voisin, dix jours après l'appel au Samu et l'autopsie pratiquée sur le corps a confirmé que la victime était décédée des suites d'un arrêt cardiaque.
Un rapport "en cours de finalisation"
Le parquet de Mulhouse a annoncé le 28 septembre l'ouverture d'une information judiciaire à la suite de ce décès. "Ce qui est sûr, c’est que la régulation a fonctionné normalement", a déclaré lors l'une conférence de presse Virginie Cayré, directrice générale déléguée de l’ARS pour l'Est de la région Grand Est. Elle révèle également que les conclusions d'une enquête administrative ouverte par l'ARS au cours de l'été seront prochainement rendues publiques. Le rapport est "en cours de finalisation", a-t-elle indiqué.
"L’ensemble des dispositifs de régulation a fonctionné", a abondé Corinne Krencker, directrice du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse-Sud-Alsace (GHRMSA).
Agent de régulation puis médecin régulateur
Dans un communiqué, l'hôpital de Mulhouse a indiqué le 29 septembre que "l'agent de régulation médicale qui a réceptionné cet appel a immédiatement recontacté la patiente puis l'a mise en relation avec le médecin régulateur".
"Ce dernier a ensuite pris une décision médicale au regard des éléments échangés au cours de l'entretien avec la patiente", poursuit le communiqué, précisant que la direction n'a pas connaissance de l'ouverture d'une information judiciaire mais a répondu à une enquête préliminaire.
Cette affaire n’est pas sans rappeler celle de Naomi Musenga, jeune mère de famille de 22 ans décédée aux urgences de l'hôpital de Strasbourg, après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu. La diffusion du contenu de cet appel avait provoqué un tollé et deux enquêtes, judiciaire et administrative, avaient été ouvertes.
Les urgences de l'hôpital de Mulhouse, en grève depuis des mois comme des centaines d'autres services d'urgence en France, font face à de nombreux départs de médecins, épuisés par les conditions de travail.

Source : francetvinfo.fr


2 commentaires:

Laure a dit…

Un tract diffusé par des organisations syndicales intitulé "Ensemble pour défendre notre système de Santé et d'Action Sociale" en date du premier de ce mois est pratiquement illisible ?
Essayez de prononcer :

...salarié.e.s usager.e.s
salarié.e.s, agent.e.s
professionel.le.s qualifié.e.s ???

Il y a un recul très important dans certaines organisations syndicales au niveau de la communication pour tous...
Alors que l'on doit tout faire pour défendre la langue française certain(e)s en France se conduisent d'une manière bien étrange?
Les québécoises et les québécois ont honte des atteintes portées à notre belle langue.Les organisations syndicales qui brillent déjà par leur manque d'action sur le terrain (qu'ils prennent exemple sur les "Gilets Jaunes" au moins...)ne font rien pour avancer dans le bon sens, ils utilisent en plus une forme de "communication" abandonnée par le Canada depuis 40 années!
Honte à ceux qui se permettent d'imposer, de diffuser de tels tracs qui ne peuvent que finir dans une corbeille tant il est difficile de les comprendre clairement.

Il y a de quoi babouner !

Jeanne a dit…

Babouner ?... je ne connaissais pas ce mot ni son sens, mais Google est bien utile quand on cherche le sens d'un mot etc etc
Concernant l'utilisation de l'écriture inclusive elle est purement diffusée par des personnes qui ont aucun respect de la langue française,
Personnellement je ne saurai lire un tract réalisé sans bon sens et qui ne respecte pas ses éventuels lecteurs ou lectrices.
Je pense que les syndicats ont perdu beaucoup avec cette prose de M....
Moi personnellement j'ai bien du mal à comprendre ces gens là qui se disent militants syndicaux et qui en fait sont bien éloignés du syndicalisme, de la solidarité, ils imposent bien des choses et s'éloignent de plus en plus de la "démocratie locale"... (il y a tant à écrire). Ils contribuent ainsi à la décadence du syndicalisme; de plus en plus évidente, ce qui est relativement grave. Faut-il que les gens soient c... car en voulant évoluer vers un "langage non sexiste" (si sexisme il y a) ils mettent en avant des différences qui semblent s'opposer à l'égalité même de la personne c'est du n'importe quoi ! En plus clair, pour moi, il n'y a plus d'égalité dès lors que l'on met en avant des différences purement sexistes ! Il y a vraiment quelque chose qui pue...