" La majorité des services n'a pas vu la couleur des enveloppes fléchées pour pallier les difficultés estivales "
a dénoncé le collectif Inter-Urgences dans un communiqué.
Dit communiqué qui précise : "Il y a une nécessité absolue de stopper les fermetures de lits et de revoir l'enjeu du capacitaire comme nous le demandons à Mme Buzyn depuis plusieurs mois ".
Le mouvement, qui a débuté dans des établissements parisiens, s'est étendu à 211 services, dit le collectif, qui réclame rappelons-le, depuis le début de la mobilisation, 10.000 postes d'infirmiers et d' aides-soignants supplémentaires ainsi qu'une prime de 300 euros nets par mois.
« La gestion de l'affaire par le gouvernement entraîne un dialogue social aux forceps au sein des établissements", ajoute le collectif, " C'est pourquoi nous appelons aujourd'hui l'ensemble des services hospitaliers mobilisés et en grève sur le territoire à se rencontrer lors d'une Assemblée générale nationale, le mardi 10 septembre 2019 à Paris."
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