L’intersyndicale (1) a appelé les personnels hospitaliers à manifester le mardi 11 juin contre la dégradation de l’hôpital...
Les personnels des hôpitaux publics défileront, à Paris, devant son ministère et, en province, devant les Agences Régionales de Santé (ARS) pour réclamer des moyens à la hauteur des réeis besoins des hôpitaux.
Manifestations auxquelles se joindront les personnels des Urgences, en grève depuis trois mois. Beaucoup de personnels seront réquisitionnés ce jour-là, dont bien évidemment les grévistes...
La Fédération Hospitalière de France (FHF), quant à elle, dénonce que depuis 2005 les établissements publics se sont vus imposer 8,6 milliards d’euros d’économies. Ces économies ne pouvaient que mettre encore un peu plus en difficultés les hôpitaux dont 58 % des établissements en 2018 en ont supportés les conséquences.
Ces mesures ont contribué de fait à impacter les conditions de travail.
Conséquence, l’hôpital craque de partout et les mouvements sociaux se multiplient depuis mars (services d'urgences etc).
Demain Agnès Buzyn doit défendre au Palais du Luxembourg son projet de loi « Ma Santé 2022 » (2) avant son vote par les sénateurs.
Paradoxalement, c’est donc le jour où la ministre défend une loi qui ambitionne d'améliorer le service public hspitalier que l'ensemble des agents hospitaliers paramédicaux se mobilise.
La ministre doit donc faire face désormais à la réalité de chaque jour des hospitaliers et trouver les moyens réels pour que le service public hospitalier fonctionne comme il se doit.
Les syndicats promettent pour demain « une très forte mobilisation » afin d' obtenir 100.000 postes pour les 1.000 établissements de santé publics.
Agnès Buzyn, de son côté, explique que la future loi Santé doit redonner du souffle à l’hôpital, pour lequel 715 millions d’euros ont été débloqués depuis mars. Toutefois, depuis le mois de mars, la situation ne s'améliore pas dans les hôpitaux, il faudra des moyens, beaucoup plus de moyens pour redonner à l'hôpital public son souffle.
Pour le moment certains ne manquent pas d'air et se moquent bien des personnels qui travaillent de plus en plus dans des conditions devenues intolérables, et ce sont les patients tout autant qui supportent toutes les conséquences des mesures draconiennes qui insidieusement entraînent le monde de la Santé vers sa marchandisation avec tous ses dommages collatéraux inacceptables pour non seulement les personnels mais tout autant les citoyens et citoyennes qui risquent aussi de finir sur un brancard pendant des heures, un jour, une nuit, dans un service d'urgences débordé, situations qui ne peuvent plus continuer c'est l'évidence même.
1) CFE-CGT, CGT Santé, FO Santé, SUD Santé...
2) La lecture de cet article de presse fait voir combien les conditions de travail des hospitaliers sont mises de côté, or, il faut des effectifs en nombre pour assurer des missions à la hauteur des demandes et là il n'y a pas de secret, assez de propos qui apportent, dans la réalité, aucune solution tangible pour les personnels des hôpitaux publics, du bla-bla-bla dans la plupart des cas, et l'on continue comme de plus belle à réduire les effectifs, fermer des services (maternités par exemple) etc etc
2) La lecture de cet article de presse fait voir combien les conditions de travail des hospitaliers sont mises de côté, or, il faut des effectifs en nombre pour assurer des missions à la hauteur des demandes et là il n'y a pas de secret, assez de propos qui apportent, dans la réalité, aucune solution tangible pour les personnels des hôpitaux publics, du bla-bla-bla dans la plupart des cas, et l'on continue comme de plus belle à réduire les effectifs, fermer des services (maternités par exemple) etc etc
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