La troisième journée nationale des blessés de l’Armée, représente une occasion de réunir ceux qui ont été douloureusement marqués dans leur chair ou dans leur esprit dans l’exercice de leurs fonctions.
Une occasion également de voir ce que l’Armée met en place pour ses blessés. Nous avons suivi des blessés de guerre lors d’un stage d’équitation adapté dans le Loiret. Ils sont une dizaine de blessés des armées avec leurs traumatismes physiques ou psychiques. L’adjudant-chef Benoît, du département des blessés militaires, leur présente d’abord les caractéristiques des chevaux. "C'est important de le faire. Ce sont des animaux qui n’ont aucun jugement. Ils vont peut-être même ressentir la douleur physique", explique-t-il au micro d’Europe 1.
Retrouver confiance en soi
Loïc est marin spécialisé dans la détection de navire. Après un burn-out d’un an et une longue période d’isolement, il apprécie ce contact avec les purs sangs. "Cela m'a permis une re-sociabilisation, d’avoir de nouveau confiance en moi, une estime de moi. Je sors de mon isolement et je peux de nouveau rentrer en contact avec l'être humain, par le biais du cheval", témoigne le soldat.
L’adjudant-chef Benoît accompagne ces blessés depuis quatre ans. À chaque séance d’équitation adaptée, il voit les bénéfices. "À partir du moment où ils vont se sentir bien, à l'aise avec le cheval, il va y avoir une progression très rapide. Le stage va leur apporter de la sociabilité, du bien-être".
Des stages qui n’offrent aucune recette miracle aux blessés de guerre mais qui les aident petit à petit à reprendre confiance en eux.
Victor Dhollande-Monnier
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