L’affaire Vincent Lambert soulève de nombreuses questions sur la fin de vie et notamment le rôle que peuvent avoir les proches. Les directives anticipées sont souvent ignorées, pourtant, il s’agit d'un document important qui prend en compte ce que l’on souhaite, ou non, pour sa fin de vie.
Depuis la loi Leonetti de 2005, toute personne majeure, malade, en fin de vie ou en pleine santé, peut rédiger des directives anticipées sur lesquelles elle peut détailler ce qu’elle souhaite, ou non, pour sa fin de vie.
Il existe deux options pour remplir ses directives anticipées. Le format libre, mais qui doit obligatoirement comprendre l’identification de la personne (nom, prénom, date et lieu de naissance), ou, le modèle administratif conseillé afin d’éviter les oublis (consultez à ce sujet le site du Ministère de la Santé). Le modèle laissant une grande liberté, le mieux est d’être le plus précis possible, toute information pourra être modifiée ou annulée. Il est également possible de désigner une personne de confiance dans le document, qui pourra parler en votre nom.
Le plus important est de s’assurer que ce document sera lu. Pour ce faire, il est très important d’informer son médecin ainsi que ses proches de l’existence de ce document et de l’endroit où il se trouve. Il est aussi possible d’enregistrer vos directives dans votre dossier médical partagé si vous en avez un. Pour les personnes prises en charge dans un hôpital pour une maladie grave ou les personnes retraitées, ce document peut être confié à ces établissements.
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