Une plainte contre le professeur Raoult, formée par une association dont l’indépendance n’est pas manifeste, traduit la panique de ceux qui n’ont pas cessé d’attaquer l’IHU de Marseille.
Les choses vont mal pour « Big Pharma » et ses serviteurs zélés
L’horizon se dégrade. En effet, aucune nouvelle de l’étude Discovery, la fameuse étude dont on devait avoir rapidement des résultats et pour laquelle on justifiait de prescrire du paracétamol en attendant de savoir quel traitement serait efficace contre le coronavirus. Discovery est dans les limbes. On a certes les résultats de Recovery (l’étude anglaise), du moins en partie, mais il est difficile de se prévaloir d’une étude qui a quand même conduit à prescrire des surdoses toxiques d’hydroxychloroquine à des patients. Dans cette étude, le taux de mortalité est remarquable, mais en administrant à un patient 4 fois la dose journalière maximale recommandée pour un médicament, ce n’est plus une étude mais un délire mortifère.
Il y a bien eu la fameuse étude publiée par The Lancet mais, à part Olivier Véran, tout le monde a vu la supercherie. Trois des auteurs de l’étude se sont même sagement désolidarisés de cette mascarade.
Il y a la dernière méta-analyse publiée par de jeunes étudiants qui ont soigneusement choisi leurs données en fonction du résultat voulu. Ne parlons même pas des biais de leur méthode : les étudiants indiquaient avoir sélectionné des études qui avaient retenus des patients choisis sur tests PCR. Toutefois, il ressort de leur travail qu’ils ont notamment retenu deux études qui n’ont pas utilisé ces critères (Dont Recovery).
Tout s’effondre donc pour les zélateurs de big pharma. Il ne reste donc que la vieille tactique : attaquer son ennemi pour masquer sa propre déroute, faire du bruit médiatique pour masquer sa faillite.
Le cheval de Troie SPILF
Le Figaro du 2 septembre 2020 (dans sa version Internet) nous annonce avec retard, qu’en juillet, la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF Association) a déposé plainte contre Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, auprès du Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône. La SPILF reproche à Didier Raoult d’avoir enfreint pas moins de neuf articles du code de déontologie médicale et notamment :
-d’avoir fait la promotion d’un traitement qui n’a pas démontré son efficacité : les citoyens attendent désormais les actions de la SPILF contre ceux qui ont fait la promotion du Remdesivir ;
- d’avoir diffusé de fausses informations auprès du public : les citoyens attendent désormais l’intervention de la SPILF contre ceux qui, en mars 2020, ont dit que le masque ne servait à rien ;
- d’avoir eu de graves manquements au devoir de confraternité : les citoyens attendent désormais les interventions de la SPILF contre celui qui a menacé de mort le professeur Raoult et ceux qui l’on traité de charlatan ;
- d’avoir réalisé des essais cliniques dont la légalité reste à démontrer : effectivement, leur illégalité reste vraiment à démontrer, le président Macron lors de sa visite à Marseille n’aurait pas perçu un problème de légalité ?
Le Figaro nous indique aussi que la SPILF rassemble plus de 500 spécialistes des maladies infectieuses. Cette information en impose mais la presse oublie le principal : la SPILF, au niveau de son bureau et de son conseil d’administration, est un « cluster » d’individus ayant de nombreux liens d’intérêt avec "Big Pharma".
Le président de la SPILF, le professeur Pierre TATTEVIN, (Infectiologie, CHU Rennes), était même classé par France Soir comme la 9ème personnalité à bénéficier de confortables accessoires de rémunération versés par les laboratoires. Il aurait ainsi perçu 79.956 euros, dont 15.028 euros de Gilead, le fameux laboratoire qui déteste l’hydroxychloroquine. France Soir nous apprend que M. Tattevin aurait noté sur sa déclaration d’intérêt n’avoir reçu que 1.000 euros de Gilead ! On comprend le surmenage de ce professeur, ce n’est pas facile de recompter ses compléments de rémunérations au millier d’euros près et de préparer des plaintes farfelues contre un homme de science et non d’argent.
Les autres membres du bureau de la SPILF sont tout autant en liens d’intérêt avec les laboratoires : la Vice Présidente de la SPILF, Mme France ROBLOT, (Infectiologie, CHU Poitiers) présente, sur la base transparence santé 106 lignes d’avantages servis par les laboratoires (Gilead et principalement PFIZER SAS), le deuxième Vice Président, M. Serge ALFANDARI, (Infectiologie-Hygiène, CH Tourcoing) présente 61 lignes d’avantages (Gilead, MSD France), le Secrétaire Général, le M. Bernard CASTAN, (Infectiologie, CH Périgueux) présente 251 lignes d’avantages, (Bristol-Myers, Gilead sciences etc…), la Secrétaire Adjointe, Mme Emmanuelle VARON, (Microbiologie, CHIC, Créteil) présente 37 lignes (PFIZER SAS principalement), le Trésorier, le M. Christian RABAUD, (Infectiologie, CHU Nancy) présente 155 lignes d’avantages (dont Gilead, Janssen), le Trésorier Adjoint, M. Alexandre BLEIBTREU, (Infectiologie, HU Pitié-Salpétriere, Paris) présente 67 lignes d’avantages (dont Gilead, Eumedica etc..) et le conseiller spécial aux recommandations, M. Remy GAUZIT, (Anesthésie-Réanimation, GH Cochin, Paris) présente 49 lignes d’avantages (dont PFIZER SAS, Eumedica, MSD France…)
Certains membres du conseil d’administration de l’association SPILF entretiennent des relations de travail fructueuses avec les laboratoires. Nous ne citerons que M. Vincent LE MOING, (Infectiologie, CHU Montpellier) qui présente 113 lignes d’avantages, (dont Gilead) et surtout M. Jean-Paul STAHL, (Infectiologie, CHU Grenoble), sixième dans le classement de France soir. Ce monsieur aurait ainsi perçu la somme de 100.358 euros, dont 4.552 euros d’Abbvie. Rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses, M. STAHL avec une indépendance et une liberté d’esprit hors norme avait comparé le médicament Plaquénil au papier toilette ! L’Inde, le Portugal, l’Italie et de nombreux autres pays seront surpris d’apprendre que s’ils présentent des taux de guérison importants de leurs malades, cela a pour origine les propriétés du « papier toilette » utilisé… On voit que le niveau de M. STAHL ne se situe plus dans le domaine de la science.
La SPILF est donc un cénacle dont on peut dire, sans trop se tromper, qu’il prête une oreille attentive aux « malheurs » des laboratoires. La SPILF est aussi un outil utilisé, parfois de façon surprenante, par l’administration. Par un courrier du 17 septembre 2018, le directeur général de la santé (ministère de la santé), avait confié à la société de pathologie infectieuse de langue française la coordination de l’élaboration de nouvelles recommandations pratiques concernant la prévention, le diagnostic, et le traitement de la borréliose de Lyme et des autres maladies vectorielles à tiques. De là à dire que la SPILF agit aujourd’hui contre Raoult pour faire plaisir à une administration qui lui confie des missions de santé publique, c’est un pas que l’on ne franchira pas. Toutefois, on peut raisonnablement s’interroger sur la légitimité et la sincérité de la SPILF, dans la mise en œuvre une procédure qui vise un homme qui s’est ouvertement opposé aux intérêts des laboratoires pharmaceutiques et à certains choix de l’administration.
Si la SPILF est réellement une association indépendante, les liens d’intérêts évoqués et l’exercice de missions pour l’administration nuisent à la perception de cette indépendance. Au cas d’espèce, la théorie des apparences n’est pas favorable pour la SPILF. Les Français peuvent donc être dubitatifs sur la réelle indépendance de la SPILF. Cette suspicion nuit aux adversaires du professeur Raoult. En effet, s’attaquer à M. Raoult par l’intermédiaire de la SPILF, c’est tomber bien bas. Une telle action contre le professeur marseillais révèle que ses opposants sont vraiment aux abois, voire désespérés.
L’heure des comptes à rendre se précise
Ce désespoir est compréhensible au regard des données actuelles : taux de létalité, nombre d’hospitalisations, nombre de décès, constat que le nombre de décès sur la période de la crise sanitaire n’est pas significativement différent des autres années pour pouvoir révéler les dommages d’une pandémie effroyablement mortelle. Tous ces indicateurs nous montrent une pandémie finissante et une mortalité très faible.
Par ailleurs, contrairement aux allégations de la SPILF, les études en faveur de l’efficacité de l’hydroxychloroquine se multiplient. Il est donc urgent de détourner l’attention de la population en la braquant sur le port inutile d’un masque en plein air et sur une action de poursuites devant un ordre professionnel. Par l’écho donné aujourd’hui dans la presse, d’une plainte déposée en juillet, il s’agit de faire croire aux Français que les griefs articulés contre le professeur Raoult sont vrais puisqu’ils sont repris dans les médias. C’est encore une fois le fameux « c’est vrai puisque je le dis ». Ce genre de méthode fonctionnait peut-être hier, mais aujourd’hui cela est terriblement pathétique.
Une chose se précise chaque jour davantage : l’efficacité de la bi-thérapie du professeur Raoult commence à être visible et devient difficilement contestable. Chaque jour qui passe nous montre à quel point des mauvais choix, sans réel fondement scientifique, ont été et sont encore faits. Actuellement, les discours officiels peinent de plus en plus à persuader les Français. Si encore de nombreux référés contre les arrêtés imposant le port du masque sont rejetés par les juges, ces derniers vivent une situation de plus en plus intenable. Les juges motivent leurs rejets en évoquant une pandémie dangereuse (ce qui est faux depuis mai 2020, les données statistiques le prouvent) et répètent que les requérants ne démontrent pas que le masque est inutile en évitant de voir que le préfet ne démontre pas scientifiquement son utilité. L’heure approche où il deviendra trop difficile de « masquer » la réalité dévoilée par les professeurs Raoult, Perronne ou Toussaint. La pandémie touche à sa fin et l’heure des comptes arrive car il y a eu des morts inutiles. Tous ceux qui ont menti devront assumer leurs responsabilités. Cette heure qui approche inquiète beaucoup de monde. L’intervention de la SPILF est l’un des derniers soubresauts d’un système à bout de souffle.
Article de Régis DESMARAIS
Source : agoravox.fr
Le blog de Régis DESMARAIS (à faire connaître au plus grand nombre)
Lire aussi :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-nourrissons-de-big-pharma-226835
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