Il est maintenant logique de comprendre pourquoi la Chine a été si intransigeante en matière de crémation de corps, alors que le virus qui se répand rapidement a terrorisé Wuhan au début de l’année. En effet, selon un nouveau rapport publié le 11 avril, un médecin légiste est récemment décédé après avoir contracté le COVID-19 d’un cadavre
L’incident s’est produit à Bangkok, en Thaïlande, à une date inconnue, lorsqu’un soignant a été infecté par le virus après avoir effectué des tests sur un cadavre de COVID-19, selon l’étude, qui a été récemment publiée dans le Journal of Forensic and Legal Medicine.
Le décès du médecin légiste « est le premier rapport sur l’infection par COVID-19 et le décès du personnel médical dans une unité de médecine légale », selon les auteurs.
Les auteurs Won Sriwijitalai et Viroj Wiwanitkit ont écrit dans le journal que les professionnels de la médecine légale doivent porter « une combinaison de protection, des gants, des lunettes, une casquette et un masque » lorsqu’ils opèrent sur des cadavres contaminés par le COVID-19.
« Il y a peu de chances que les professionnels de la médecine légale entrent en contact avec des patients infectés, mais ils peuvent avoir des contacts avec des échantillons biologiques et des cadavres », ont-ils expliqué.
Les auteurs ont également suggéré que les mêmes protocoles de désinfection utilisés dans les salles d’opération doivent être appliqués aux unités médico-légales.
Aux États-Unis, les morts s’accumulent dans les hôpitaux de tout le pays. Mercredi matin (14 avril), le nombre total de décès par COVID-19 a atteint près de 26 000 - laissant la capacité de stockage des morgues de nombreux hôpitaux débordant de cadavres. Des remorques frigorifiques ont été appelées pour augmenter la capacité de stockage de certaines installations, notamment à New York et à Detroit.
Article de Jade
Source : aubedigitale.com
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