"La Vie Hospitalière"

samedi 11 avril 2020

Un médecin mosellan constate l’efficacité d’un protocole à base d’azithromycine


Deux médecins mosellans et l’une de leurs consœurs belges semblent avoir mis au point une combinaison médicamenteuse efficace contre le coronavirus. Tablant sur l’azithromycine sans recourir à l’hydroxychloroquine prônée par l’infectiologue Didier Raoult, ils ont constaté une chute nette des hospitalisations de leurs patients traités


Jean-Jacques Erbstein, médecin à Créhange, a mis au point un protocole médicamenteux pour combattre le coronavirus

Il avance à pas de loup sachant le sujet épineux, mais il ne s’en montre pas moins enthousiaste. Médecin généraliste à Créhange, Jean-Jacques Erbstein a testé sur ses patients atteints par le coronavirus, un protocole médicamenteux excluant la controversée hydroxychloroquine, mais mettant en avant l’azithromycine qui entre, elle aussi, dans la combinaison thérapeutique prônée par le professeur marseillais Didier Raoult. Et ses observations sont étonnantes. « Depuis quinze jours que j’expérimente cette formule, je n’ai plus ni décès, ni hospitalisation », affirme le praticien.

Prudents


Le traitement, assemblant plusieurs substances actives, découle de discussions menées sur le groupe Facebook médical « Le Divan des médecins » avec un confrère mosellan, Denis Gastaldi, et une consœur belge, Olivia Van Steen Berghe. « On a réfléchi ensemble à des alternatives thérapeutiques en se disant que par rapport à l’hydroxychloroquine, on allait rester prudent. Le professeur Raoult parle d’une association entre l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Or, ce dernier médicament, je le connais très bien et je l’aime beaucoup parce qu’il a trois propriétés reconnues : c’est un antibiotique de la famille des macrolides, il stimule une réaction antivirale alors que ce n’est pas un antiviral, et il a une action anti-inflammatoire pulmonaire. Je le prescris au long cours aux gens qui ont des bronchites chroniques parce qu’il évite les surinfections et des hospitalisations itératives. »

Méthode empirique


À l’azithromycine, Jean-Jacques Erbstein a allié le Singulair, une molécule utilisée dans le traitement de l’asthme pour son action anti-inflammatoire. « Ensuite, on a pensé à incorporer du zinc dans le protocole pour renforcer l’action de l’azithromycine », poursuit le médecin, « puis, en dernier lieu, afin de juguler les complications de type phlébite et embolie pulmonaire, il a été ajouté au protocole une injection quotidienne d’un anticoagulant, l’héparine, à « dose préventive ».
« Depuis qu’on applique ce protocole, c’est simple, on n’a plus d’hospitalisation. J’ai un retour positif sur une trentaine de patients. Le docteur Gastaldi, sur une bonne centaine. Et le docteur Olivia Van Steen Berghe, sur une trentaine également », dénombre Jean-Jacques Erbstein tout précisant bien que ses conclusions ne reposent pas sur une étude scientifique consolidée : « C’est sûr, on n’a pas de comparaison. Notre méthode est très empirique. Mais, le résultat est là. »
Le traitement est administré au début de la maladie, lorsque l’infection est diagnostiquée. « Coïncidence, fruits du hasard, je ne sais pas… En tout cas, ça a l’air de bien se passer », termine le thérapeute qui a systématisé sa médication et est convaincu qu’il y a là matière à pousser la réflexion sur l’emploi de cet antibiotique contre le Covid-19 à l’heure où tout le monde se « focalise sur l’hydroxychloroquine, sans vraiment s’intéresser à l’azithromycine », prédominante dans le protocole du professeur Raoult.

Article de Thierry Fedrigo


Source : vosgesmatin.fr
Pour plus d'informations 




Note de "La Vie Hospitalière"

L'Azithromycine (utilisée effectivement dans le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult) est reconnue pour être " un antibiotique de la classe des azalides (famille des macrolides). Il s'agit d'un dérivé de l'érythromycine ..." selon le Vidal qui est pour nous une référence, et que tout médecin consulte...quant au Singulair il est prescrit dans des cas de pneumophathies effectivement mais il convient que les patients soient informés qu'il peut entraîner des problèmes d'ordre psychiatrique...autrement c'est un médicament qui a fait ses preuves. Toutefois une mise en garde sur ses effets a été récemment publiée par l'ANSM :

"L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) recommande aux professionnels de santé et aux patients ou proches aidants d'être attentifs à l'apparition de tout effet indésirable neuropsychiatrique suite à la prise de médicaments à base de montélukast (SINGULAIR et génériques).
En effet, bien que la survenue de troubles neuropsychiatriques liés à ces médicaments soit déjà connue et mentionnée dans les notices, plusieurs signalements montrent que le lien n'est pas suffisamment identifié, avec pour conséquence un retard de diagnostic et de prise en charge adaptée. Les effets indésirables neuropsychiatriques associés au montélukast se manifestent par divers symptômes (modifications du comportement, troubles de l'humeur) qui régressent généralement à l'arrêt du traitement."

Nous en profitons pour rappeler le traitement du Dr Zev Zelenko qui utilise aussi du zinc mais qui conserve toutefois l'intégralité du traitement du Pr Didier Raoult, et ses résultats sont tout autant intéressants car sur 500 malades, aucun a été hospitalisé, ci-dessous le rappel de son traitement : (texte que nous avons diffusé dans son intégralité le 5 avril)


..." Ma prescription est la suivante :
- Hydroxychloroquine 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours
-  Azithromycine 500 mg une fois par jour pendant 5 jours
-   Sulfate de zinc 220 mg une fois par jour pendant 5 jours
La justification de ma prescription repose sur les données disponibles en Chine et en Corée du Sud avec la récente étude publiée en France (sites disponibles sur demande). Nous savons que l’hydroxychloroquine aide le zinc à pénétrer dans la cellule. Nous savons que le zinc ralentit la réplication virale au sein de la cellule. Concernant l’utilisation de l’azithromycine, je postule qu’elle prévient les infections bactériennes secondaires. Ces trois médicaments sont bien connus et généralement bien tolérés, d’où un risque faible pour le patient."

Compte tenu de l'urgence des urgences, et des morts qui s'accumulent chaque jour, situation qui est dramatique démontre des failles importantes  au niveau des réponses à apporter devant tant de calamités.
Nous estimons de manière légitime que des morts pourraient être évités et nous remercions tous les professeurs, et médecins, qui ont compris qu'il y avait pas une seconde à perdre pour sauver de la mort des centaines et des centaines de personnes.
Laissons pour le moment les responsables de cette hécatombe ils seront bientôt les coupables de dénis et d'incompétences graves ( sans occulter certains conflits d'intérêts...).






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