"La Vie Hospitalière"

dimanche 24 mai 2020

Lynchage organisé de la chloroquine par les médias, basé sur une étude aux données non vérifiées, ni vérifiables. Honteux

Feu d’artifice de l’AFP et de quasiment tous les journaux français à propos d’une pseudo-étude financée par big pharma, prétendant que la chloroquine augmenterait la mortalité du covid-19 !


Le journalisme serait-il passé à la trappe et la désinformation bien organisée le remplacerait-il définitivement ? Journalisme, victime décédée du Covid19, incinérée sans autopsie possible !
Depuis ce vendredi 21 Mai, quasiment tous les médias français (Le Figaro, Le Monde, Marianne, L’Obs, LCI, etc…) presse écrite et audiovisuelle, se livrent à un lynchage en règle de la chloroquine, citant ce qu’ils considèreraient comme « la plus grande étude internationale » sur le sujet.
 Manifestement, ils ne l’ont pas lue ou ne savent pas ce qu’est une étude scientifique. L’étude citée n’est même pas une macroanalyse (étude critique de la littérature médicale, synthétisant les articles internationaux parus sur une base de données fiables, comme PUBMED, et référencés sur un sujet). Ici, nous n’avons à faire en réalité qu’à un large ramassis de données non étayées, reposant sur des éléments non vérifiables, récupérés par un site privé à but lucratif.

Tristement, la publication dans le LANCET de ce texte navrant, pour rester poli, semble suffire à ses laudateurs comme preuve de « science exacte ». Pauvre science dont le nom a tellement été galvaudé depuis trois mois qu’on ose à peine le prononcer. Le Lancet et nos biais de perception selon la source émettrice, explicite le JIM. Le Lancet et alors : c’est oublier que depuis 20 ans et la mainmise de Big Pharma sur la médecine internationale et ses revues scientifiques, les revues à comité de lecture ne sont plus ce qu’elles étaient. Il suffit pour les honnêtes lecteurs de s’en référer aux écrits de Marcia Angell qui fut rédactrice en chef du New England journal of medicine, en démissionna et écrivit un livre explicite dès 2002. « La vérité sur l’industrie pharmaceutique » a perverti nos élites : comment elle nous trompe et comment les contrecarrer, fut un premier choc sur ce qu’il se tramait et allait tant s’aggraver. Son successeur à la tête du journal démissionna trois ans plus tard pour les mêmes raisons d’incompatibilité de l’éthique scientifique et la soumission aux marchands de Big Pharma.



Les professeurs Even et Debré ont également alerté en France dans le silence, et furent même poursuivis par l’ordre des médecins, dont on voit clairement les choix. Les français eurent grand tort de mépriser ces alertes. Leur système de santé aux mains du business s’écroula et ils n’en prirent conscience qu’avec la crise du Covid. Pour combien de temps ?

 Plutôt que de croire sur parole les mystificateurs du Lancet, qui se dévalue une nouvelle fois, examinons les faits.

Qui sont les principaux auteurs de cet article mensonger du Lancet ?

Le Dr Mandeep Mehra est cardiologue dans le service du Brigham and Women’s Hospital Heart and Vascular Center de Boston. Son activité principale est d’aider les laboratoires pharmaceutiques à vendre des médicaments. Pas bénévolement : il a ainsi reçu des émoluments des laboratoires Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute for Clinical Research, NupulseCV, FineHeart, Leviticus, Roivant, and Triple Gene... Ça commence très fort !
Sapan S Desa SSD est chirurgien vasculaire fondateur de Surgisphere Corporation, firme privée, responsable d’une grande partie de l’acquisition des données de cette étude.
Frank Ruschitzk est cardiologue à Zurich ; il a été payé comme conseiller de laboratoires, comme responsable d’essais thérapeutiques, et aussi pour des conférences et des travaux rémunérés par big pharma (pour certains sur son compte universitaire).

Aucun des auteurs n’est infectiologue, aucun n’a traité un malade atteint de Covid19. Très fort !

Quelles sont leurs sources ?

Les registres d’hôpitaux (essentiellement américains, comme le montre la population, 69 % de natifs américains).

Ces registres ne sont pas publiés dans la littérature internationale, ni accessibles par internet, contrairement aux registres nationaux sur lesquels nous travaillons régulièrement. Leurs valeurs et données médicales n’ont jamais été vérifiées par des médecins indépendants. L’article en question ne constitue donc qu’une somme de données de valeurs incertaines, provenant de sites dont la sélection est possiblement biaisée. 
Quand on sait, de plus, que dans de nombreux pays du monde, les patients suspects de Covid19 sans preuve ont été automatiquement classés Covid19 sur la recommandation de l’OMS, mais aussi par intérêt financier des institutions, puisque des hôpitaux américains aux italiens en passant par les français, allemands et espagnols, les malades classés covid19, sans test le plus souvent, et sur simple « impression » du médecin, entrainaient une attribution de moyens financiers plus élevée et encore plus, si les patients avaient été ventilés.



Comment de telles imprécisions peuvent-elles conduire à une publication aussi douteuse et à son écho magnifié dans les médias, désinformant le peuple ? Visée financière évidente : puisque parallèlement, on nous raconte la belle histoire du Remdesivir qui ne fera en réalité du bien qu’aux actionnaires de Gilead.

De quels malades parlent-ils ?

L’article ne s’intéresse qu’aux malades hospitalisés, alors que le but du traitement du Professeur Raoult est justement d’éviter l’hospitalisation en traitant les malades tôt dans l’évolution de la maladie.

 Cette étude sur registres est rétrospective, non randomisée, sans groupe témoin tiré au sort, toutes exigences répétées au centuple sur les médias pour critiquer les travaux de Raoult, qui eux au moins étaient prospectifs.
Si cette étude du Lancet avait eu pour but d’étudier le devenir des échecs de la chloroquine selon le schéma marseillais, elle aurait pu avoir un sens, à condition de ne pas en tirer de généralités sur l’ensemble des patients traités par ce schéma.
Mais sélectionner seulement les échecs d’un traitement pour soi-disant évaluer son intérêt global, témoigne d’une méthode non scientifique, complètement biaisée. Si on appliquait cette méthode pour juger de l’efficacité de la vaccination contre la rougeole en regardant les hospitalisations lors des dernières résurgences de la maladie aux USA, on conclurait que la vaccination est inefficace, puisque la grande majorité des malades ont été vaccinés !

Leur conclusion d’inefficacité de la chloroquine sont invalidées par leurs propres chiffres !

Leurs conclusions sur l’inefficacité du traitement Raoult sont également contredites par le faible pourcentage de malades hospitalisés après bithérapie précoce conseillée par Raoult : sur les 98.262 malades de l’étude du Lancet, atteints de covid19 hospitalisés, seulement 6.211 (6%) ont reçu une bithérapie dans les 48 heures qui ont suivi le diagnostic, alors que l’évolution naturelle de la maladie nécessite une hospitalisation dans 10% à 20% des cas selon le ministère de la santé. 
Si le protocole Raoult était sans aucune efficacité, on devrait retrouver parmi les patients hospitalisés un pourcentage de malades équivalent à l’ensemble du groupe. Or aux USA 50 % des médecins utilisent le schéma Raoult comme traitement du Covid. Si ce traitement était inefficace, la même proportion devrait se retrouver parmi les malades hospitalisés, ce qui est loin d’être le cas.

Leurs conclusions sur la surmortalité après chloroquine sont également biaisées par leur échantillonnage et/ou leur a priori.


Seule une étude prospective pourrait évaluer le risque de mortalité et le risque cardiaque après traitement Raoult pour Covid19.

Le risque de troubles du rythme cardiaque de la chloroquine seule est connu depuis 70 ans et largement inférieur à 1%. La possibilité d’augmentation du risque par l’association à l’azithromycine ne peut être exclue chez les personnes âgées à comorbidité lourde, mais n’a pas été observée chez les femmes enceintes des pays d’endémie palustre où cette association est fréquemment utilisée.
Actuellement la plus grande étude prospective publiée sur ce problème est celle du Pr Raoult qui n’a observé aucune complication cardiaque mortelle de la chloroquine.
En conclusion il est dommage qu’un si grand nombre de journaux répètent des conclusions manifestement fausses sans aucune enquête critique sur leur validité. 
Existe-t-il encore des journalistes d’investigation ? 
Sont-ils bâillonnés par leurs actionnaires ?

Article du Docteur Nicole Delépine


Consulter le site 



Evolution du nombre de décès selon la politique de traitement du covid-19



Italie : Tendances des mortalités journalières avant et après chloroquine



5 commentaires:

Pierre a dit…

Vu et surtout écouté sur Youtube (c'est un fichier audio):

https://www.youtube.com/watch?v=GZfCS6_cCTw&feature=youtu.be

Suite au commentaire ci-dessous (en anglais), j'ai été interpellé, jugez par vous même :

"NIH VA study is flawed=they don't add zinc, never tried early stage treatment, no mention of dosage,use hcq alone, lots of vaccines used special medical version disinfectant(it is what trump really referring) to as inactive ingredients"

Traduction
"L'étude NIH VA est imparfaite = ils n'ajoutent pas de zinc, n'ont jamais essayé de traitement à un stade précoce, aucune mention de dosage, utilise d hcq seule, beaucoup de vaccins ont utilisé un désinfectant spécial en version médicale (c'est ce à quoi Trump se réfère vraiment) comme ingrédients inactifs."

Que veut dire : "beaucoup de vaccins ont utilisé un désinfectant spécial " ? Sachant que l'hôpital où travaille l'instigateur du torchon envoyé au Lancet est en contact très étroit avec la Fondation Bill Gates.Sont-ce des expériences qui ont été faites ?
Où, cet hôpital a trouvé les fonds nécessaires pour faire une telle enquête, et avant même que la Chine, en décembre, s'inquiète vraiment du coronavirus ?
Il est plus que nécessaire de faire ouvrir une enquête très poussée et poursuivre comme il se doit tous ceux qui ont tenté de tromper une grande majorité de personnes, voire même d'essayer d'interdire que des malades soient soignés dans les meilleures conditions possibles.

Anonyme a dit…

eprenons les faits, rien que les faits :

- le mari d’Agnes Buzyn , Monsieur Levy, participe à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan d’où le virus est sorti;
- avant cela, le même mari d’Agnes Buzyn s’est faché avec Didier Raoult, en refusant les labels de l’INSERM au centre de recherche mondialement reputé (IHU) dirigé par le professeur Didier Raoult;
- le professeur Didier Raoult montre que le classique médicament de la Chloroquine soigne 90% des cas de coronavirus s’ils sont depistés assez tôt, il s’oppose au confinement generalisé des porteurs sains qu’il juge digne du Moyen-Age.
Il prone un depistage generalisé, et un traitement rapide avec la chloroquine, et avec confinement des seuls malades;
- la chloroquine coûte 10 centimes le comprimé; il est sûr que les laboratoires qui financent l’Inserm cherchent des solutions bien plus coûteuses;
- en octobre 2019, il faut savoir que Monsieur Levy, président de l’Inserm et mari de la ministre, a révoqué le statut de « fondation » des IHU, pour reprendre le contrôle sur leur recherche - le Professeur Raoult dirige l’IHU de Marseille, et est visé directement par cette directive;
- le 13 janvier 2020, alors que l’épidémie se répand en Chine, Agnes Buzyn classe la Chloroquine (le fameux remède) dans les substances vénéneuses (disponibles seulement sur ordonnance), alors que cela fait 50 ans qu’elle est en vente libre;
- il y a quelques semaines, Agnes Buzyn a dit avoir su que ce serait une hécatombe, et qu’il n’y avait pas de remède;
- le gouvernement de Macron fait un confinement generalisé de la population, il ne parle pas de la chloroquine;
- il affirme que les policiers ne doivent pas porter de masques (ils ont été volés pour la plupart, et il n’y en a même pas pour les soignants);
- il refuse le dépistage de masse, pourtant pratiqué allègrement en Coree et en Allemagne, avec succès;
- il refuse de fermer les frontières avec les pays contaminés;
- Le journal le Monde et l’Agence d’Etat de la santé qualifient les recherches du professeur Raoult de Fake News, avant de se rétracter;
- le Professeur François Perrone révèle il y a quelques jours sur LCI que le stock de chloroquine de la pharmacie centrale française, a été pillé;
- Ailleurs dans le monde, la semaine dernière, grâce à un tweet d’Elon Musk, en 48h, Donald Trump met a disposition de tous les americains la Chloroquine;
- Le Maroc achète les stocks de chloroquine de Sanofi à Casablanca;
- Le Pakistan va accroitre sa production de la chloroquine à destinantion de la Chine;
- La Suisse exclut elle aussi le confinement généralisé de la population, pratique un large dépistage et traitement rapide, et accuse la France de faire de la politique spectacle;
-La société TEVA en Israël annonce qu’elle va livrer gratuitement plus de 10 millions de doses de chloroquine aux USA;
- Estrosi, soigné lui-même à la chloroquine, sans reponse du gouvernement, a appelé directement Sanofi pour qu’ils livrent la chloroquine aux hopitaux de Nice;
- sous le lobbying intensif du Professeur Raoult, un test à grande échelle de la chloroquine a commencé finalement en France, sous la direction de l’Inserm (!), qui veut « refaire les expérimentations dans d’autres centres médicaux independants » : ce qui prendra 6 semaines de plus... Presqu’aucun media n’en parle.

Vous pouvez vérifier ces dires ... tout est vrai !

Anonyme a dit…

Très critiqué dans le monde médical pour ses travaux sur l’hydroxychloroquine, l’infectiologue marseillais aurait été recruté par la Peking University Health Science Center (PUHSC), la faculté de médecine de l’Université de Pékin, la plus réputée du pays. Il devrait intégrer ses nouvelles fonctions d’ici la fin de l’été.
Dans un courrier adressé à Robert Lafont, PDG du groupe de presse Lafont presse-Entreprendre, le scientifique justifie ainsi sa décision de quitter la France :
« Il est devenu très compliqué d’entreprendre des projets de recherche dans le domaine de la santé en France, le secteur étant rongé par les querelles partisanes, la bureaucratie tentaculaire et le politiquement correct. »
https://www.entreprendre.fr/professeur-didier-raoult-quitte-france-pour-rejoindre-universite-chinoise/

GP a dit…

Merci pour vos informations, toutefois en ce qui concerne le départ du Professeur Didier Raoult la rédaction d’Entreprendre.fr a signalé qu'il y a eu un manque de contrôle de cette dite information, et qu'il s'est avéré que cette dernière était fausse, ci-dessous le communiqué :

"Le mercredi 20 mai, nous avons publié un article intitulé « Le Professeur Didier Raoult quitte la France pour rejoindre une grande université chinoise ». L’article faisait allusion au départ vers la Chine de l’infectiologue marseillais, figure incontournable de la pandémie de Covid-19. Une succession de circonstances (et un manque de contrôle dans le processus de vérification concernant cet article) nous ont conduits à publier cette information qui s’est révélée inexacte. Ce fut une erreur. Une regrettable méprise. La publication de ce type d’information requiert des règles de prudence et de contrôle. Cet incident nous amène à nous interroger sur notre dispositif de vérification.
Mea culpa. Nous souhaitons adresser nos plus sincères excuses à nos lecteurs, qui ont pu être trompés par cette information inexacte, ainsi qu’à M. Didier Raoult. Soyez assurés que nous mettrons tout en œuvre pour que ce type d’incident ne se reproduise plus à l’avenir."

GP a dit…

@Pierre

"Vu et surtout écouté sur Youtube (c'est un fichier audio):
https://www.youtube.com/watch?v=GZfCS6_cCTw&feature=youtu.be
Suite au commentaire ci-dessous (en anglais), j'ai été interpellé, jugez par vous même :
"NIH VA study is flawed=they don't add zinc, never tried early stage treatment, no mention of dosage,use hcq alone, lots of vaccines used special medical version disinfectant(it is what trump really referring) to as inactive ingredients"...


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