Qui connaissait Wuhan il y a quelques mois ? Grand comme New-York, ce port industriel et francophile sur le fleuve Yangtsé, berceau de l’épidémie de Covid-19, ignorait le monde, tout comme le monde l’ignorait. Et puis, en cours d’année, Wuhan est devenu synonyme de pandémie, engendrant la peur à l’échelle mondiale
Douze millions de Wuhanais sont restés cloîtrés près de trois mois, prisonniers d’une ville mise sous cloche. Même en Chine, être Wuhanais, signifiait être pestiféré. Jusqu’au mois de mai, quand le régime chinois a annoncé la victoire totale sur le virus. Plus aucun malade du Covid-19 n’a été recensé. Wuhan est devenue la ville vitrine de la propagande chinoise.
Alors, petit à petit, les restaurants ont rouvert leurs portes.
Les parcs d’attractions ont à nouveau accueilli des visiteurs. Et les marchés de nuit ont rallumé leurs enseignes clignotantes. Sébastien Le Belzic témoigne du vent de liberté qui souffle sur la capitale de la province du Hubei. Aujourd’hui, à Wuhan, la fête bat son plein, sans masque : de la rigueur au laisser-aller, la ville comble son retard sur la vie.
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