"La Vie Hospitalière"

jeudi 26 novembre 2020

Nos émotions sous contrôle gouvernemental

Un gouvernement qui ne prévoit pas que les mesures sanitaires qu’il prend ont des répercussions économiques, sociales et humaines dramatiques ne mérite pas de diriger le pays





Que sont les êtres humains pour lui ? Des chiffres de malades ou des décès que l’on peut manipuler afin de justifier la dictature sanitaire ?


Qu’entend-t-il des larmes des plus âgés confinés chez eux privés des visites de leur famille ?


Que sait-il des enfants qui ne veulent plus aller à l’école avec un masque sur le nez toute la journée ?


Que comprend-il au désespoir des jeunes qui prennent conscience que les restrictions qui freinent leur joie de vivre ne sont pas limitées dans le temps et risquent de devenir définitives?


Quelle explication donne-t-il aux familles qui veulent savoir pourquoi on a laissé mourir leur proche alors qu’il était possible de le soigner et pourquoi on a interdit le traitement qui pouvait le guérir ?


Que dit le gouvernement aux chefs d’entreprise qui ont fait faillite, aux gens qui se retrouvent au chômage ou qui perdent leur logement faute de pouvoir payer leur loyer?


Que fait-il pour redonner de l’espoir au personnes qui sombrent dans la dépression, qui n’ont plus envie de vivre mais qui sont si nombreuses que les services de psychiatrie ne peuvent pas les accueillir ?


Et comment consolent-ils les proches des gens qui n’en pouvant plus n’ont pas vu d’autre solution que le suicide ?


Lorsque l’on s’appelle Olivier Véran, on a réponse à tout et l’on dit sans le moindre complexe : « S’il y a bien quelque chose qui n’est pas obligatoire dans cette période, c’est d’être malheureux. » (1)


Qu’y a-t-il de plus pervers que de recommander aux gens que l’on a contribuer à détruire de ne pas être malheureux? Cette phrase mérite que l’on ‘y arrête :


« S’il y a bien quelque chose qui n’est pas obligatoire dans cette période...  » résonne comme un aveu. En admettant le fait qu’il n’y a que des obligations, Olivier Véran reconnaît la privation de liberté dont le gouvernement est pourtant à l’origine. Ce semble aller de soi, comme s’il y avait une réelle justification à ces contraintes mortifère Une sorte de force majeure à laquelle nous devrions nous soumettre. Mais si ça ne vient pas du gouvernement c’est que les ordres viennent de plus haut ? 

La preuve nous dit-on c’est que de plus en plus de pays en prennent des mesures similaires. Qu’est-ce que ça prouve ? 

Que le SARS-CoV-2 décime la moitié de l’humanité comme autrefois la peste noire ? 

Ou que le nouvel ordre mondial a besoin du prétexte de la pandémie pour asservir les peuples ?


Si pour Véran, il n’y a pas de quoi être malheureux, c’est que nous qui choisissons de l’être, nous serions donc responsables de notre ressenti. 

La circulation du virus serait de la faute des gens qui ne respectent pas les consignes et le fait de nous sentir malheureux c’est parce que nous n’avons pas compris que l’on peut aussi être heureux dans la situation qui nous est imposée.


On peut donc avoir fait faillite être endetté jusqu’au cou, être isolé à en mourir, avoir perdu un être cher sans avoir pu l’embrasser une dernière fois, ne pas savoir comment consoler son enfant qui doit aller à l’école avec un masque mais ce n’est pas une raison pour se sentir malheureux.


Après avoir mis en place une dictature en manipulant notre peur, Véran veut contrôler notre chagrin. La dictature décide de ce que nous devons ressentir.

Elle nous indique si nous devons pleurer lorsque nous sommes triste, combien d’amis nous pouvons voir qui aimer et de quelle façon.


Le gouvernement a même prévu un exutoire à nos colères en faisant voter une loi odieuse restreignant encore plus nos droits  "  La loi Sécurité globale " . Vu que l’on ne  peut pas ne pas être révolté contre une telle loi, il a prévu de laisser s’exprimer l’indignation parce que pendant que l’on manifeste contre cette loi, on ne le fait pas contre la dictature sanitaire.


Á la sortie du premier confinement Il avait déjà exploité à son avantage  " Black lives matter " devenu très vite » Justice pour Adama » autorisant cette émotion qui selon Castaner " dépassait le cadre juridique" . Elle enlevait toute visibilité et toute résonance à la colère légitime des personnes qui auraient voulu crier et demander des explications pour leur proche mort  du Covid faute d’avoir été protégé dans l’exercice de son métier ou pour certains abandonnés chez eux sans être soignés ou euthanasiés au Rivotril dans leur EHPAD.


Dès que la révolte contre la dictature sanitaire risque de gronder un peu trop fort, le gouvernement fait diversion en provoquant ou en amplifiant grâce aux médias, une colère prévisible et contrôlable.


Lorsque le peuple se lèvera contre la dictature sanitaire, il ne s’arrêtera que lorsque le verrou qui l’emprisonne aura sauté en lui permettant de se dégager des autres chaînes et muselières que le gouvernement aura utilisées pour l’enfermer. Il se libérera de ses geôliers non sans avoir prévu un numéro vert pour qu’ils puissent raconter leur frustration d’avoir perdu le pouvoir.

 

1)  https://www.lci.fr/social/confinement-20-000-appels-par-jour-recus-par-le-numero-vert-d-aide-psychologique-2170592.html



Pour plus d'informations 

https://marcha3200.wordpress.com/



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