N’oublions pas une époque où la science et la médecine ont été mises au service du mal avec des atrocités horribles contre l’humanité, commises par des gens autrefois ordinaires.
Le 20 novembre 1945 s'ouvrait le procès des 20 médecins et 3 scientifiques impliqués dans des expérimentations médicales.
Il est le premier des douze procès organisés en zone d’occupation américaine qui ont été conduits contre des hommes politiques, des militaires, des industriels, des médecins, des juristes et des membres du bureau des Affaires étrangères. Il s’inscrit dans la continuité de la décision de poursuivre les criminels nazis telle qu’elle avait été envisagée dans la déclaration de Saint-James Palace, le 12 janvier 1942, par les gouvernements en exil de la France, de la Norvège, de la Hollande, de la Belgique, du Luxembourg, de la Pologne, de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie et de la Grèce, conscients de la dimension inédite des atrocités commises par les dirigeants du IIIème Reich.
Les États-Unis, l'Union soviétique et la Grande-Bretagne avaient à nouveau affirmé leur détermination à châtier les criminels de guerre après la victoire en signant à Moscou, le 30 octobre 1943, une déclaration qui a abouti à la mise en place, à la fin de la guerre, de deux juridictions afin « de juger et punir de façon appropriée et sans délai, les grands criminels de guerre des pays européens de l’Axe ».
Au cours du procès des médecins de Nuremberg, l’accusation a mis en évidence la dimension particulièrement atroce des expérimentations médicales (“ Versuchspersonen ”) réalisées sur des êtres humains dans les camps de concentration et d’extermination par des médecins allemands.
Une époque où le mal était bon et le bien était mauvais ?. ...
Avons-nous réellement avancé pour le bien de l'humanité ?
Où en sommes-nous aujourdhui ?
Quelles conclusions devons-nous en tirer ?
...
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