"La Vie Hospitalière"

samedi 16 novembre 2019

Les frais complémentaires sont supprimés dans les IFSI publics


Le ministère de la Santé et le ministère de l'Enseignement supérieur viennent de publier une note d'instruction supprimant les frais complémentaires, demandés par certains IFSI publics (Institut de formation en soins infirmiers) en plus des 170 euros de droits d’inscription et des 91 euros de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC).
Le Ministère de la Santé et le Ministère de l'Enseignement supérieur ont tranché : les IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) publics ne doivent pas imposer de frais complémentaires aux étudiants infirmiers. En plus des 170 euros de droits d’inscription et des 91 euros de la Contribution de vie étudiante et campus (CVEC), une somme comprise entre 30 et 335 euros (selon les établissements) avait été exigée à la rentrée 2019. Un IFSI public sur deux subordonnait l’inscription des étudiants à l’acquittement de ces frais complémentaires.
"Désormais, c'est plus de 4 millions d'euros qui ne seront plus injustement prélevés aux 40.000 étudiants en soins infirmiers jusqu'ici concernés. La suppression de ces frais concourt à la réussite des étudiants et à leur bien-être en formation", se réjouit la Fnesi (fédération nationale des étudiants en soins infirmiers), leur syndicat. La note d'instruction porte également sur les modalités d'indemnités des stages qui devront tous être indemnisés. "C'est également le cas des frais kilométriques. Ainsi, nous mettons fin aux disparités de traitements inhérents aux différentes stratégies économiques territoriales", souligne la Fnesi.

Grande victoire pour @La_FNESI après un long combat ! #PayeTonIFSI #NousNeLaisseronsRienPasser

Les ministères @MinSoliSante @sup_recherche ont tranché : 
les frais complémentaires des #IFSI publics sont illégaux 
tous les #stages doivent être indemnisés pic.twitter.com/bKK7gSoC3M

— FNESI (@La_FNESI) November 13, 2019

Le syndicat s'était mobilisé contre cette mesure dès la rentrée, déposant un recours devant le Tribunal Administratif et organisant des mobilisations devant les Conseils Régionaux. Ce sont ces collectivités qui prennent en charge les formations infirmières.

Article de Mersiha Nezic

Source : letudiant.fr


2 commentaires:

Laure a dit…


Pour ne pas oublier :
Des associations et des syndicats corporatistes ont soutenu l'Oni... alors que les grandes centrales s'opposaient à cet ordre.
L' Ordre a été maintenu avec la promulgation de la loi de Santé, ce sont les associations et syndicats ci-dessous qui ont soutenu l'Oni (pour rappel) : l'ANPDE (Association Nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants), l'UNAIBODE (Union Nationale des Associations d'Infirmiers de Bloc Opératoire), l'ANFIIDE (Association Nationale des Infirmières et Infirmiers diplômés et des Etudiants), La FNSEI (Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers, La FNI (Fédération Nationale Infirmière), le Sniil (Syndicat National des Infirmiers et infirmières libérales, le collège infirmier français (la liste est non exhaustive)...
Les syndicats de la Fonction Publique Hospitalière se sont toujours opposés à l'Oni.
La question est de savoir (ne serait-ce que par principe) si il est normal de payer pour travailler ?
Quel est la réponse de ceux qui soutiennent l'Oni ?
Infirmiers, infirmières combien déjà avez-vous déboursé pour avoir le droit de travailler ?

Laure a dit…

De nombreuses organisations et associations infirmières soutiennent l'ONI

Pour ne pas oublier :
De nombreuses associations et syndicats ont soutenu l'Oni... alors que les grandes centrales s'opposaient à l'Oni
L' Ordre a été maintenu avec la promulgation de la loi de Santé, ce sont les associations et syndicats ci-dessous qui ont soutenu l'Oni : l'ANPDE (Association Nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants), l'UNAIBODE (Union Nationale des Associations d'Infirmiers de Bloc Opératoire), l'ANFIIDE (Association Nationale des Infirmières et Infirmiers diplômés et des Etudiants), La FNSEI (Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers, La FNI (Fédération Nationale Infirmière), le Sniil (Syndicat National des Infirmiers et infirmières libérales, le collège infirmier français (la liste est non exhaustive)...
Les syndicats représentatifs de la Fonction Publique Hospitalière se sont toujours opposés à l'Oni.
La question est de savoir (ne serait-ce que par principe) si il est normal de payer pour travailler ?
Quel est la réponse de ceux qui soutiennent l'Oni ?