Alors que la Hongrie a déjà autorisé le vaccin russe sans l'aval de l'EMA et que plusieurs politiciens en Europe se sont prononcés sur la nécessité d’approuver d’autres produits que ceux déjà disponibles, Thierry Breton avance sur TF1 que le Vieux continent est celui où il existe le plus grand nombre de vaccins et qu’il n’a pas besoin du russe
Invité de TF1 ce dimanche 21 mars, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, déclare que l’UE pourra atteindre une immunité collective vers le mois de juillet grâce aux vaccins disponibles et n’aura pas besoin du russe Spoutnik V.
«Parce que nous sommes le continent qui a le plus grand nombre de vaccins, on en a maintenant quatre qui ont été autorisés par l’Autorité de santé, nous sommes le premier continent industriel maintenant en fabrication de vaccins [...] Alors nous n'aurons absolument pas besoin de Spoutnik V. Spoutnik V est un vaccin en complément», explique-t-il avant de poursuivre que désormais il faut que les vaccins disponibles soient produits et administrés «en masse». Cette déclaration de M.Breton intervient d’ailleurs quelques jours seulement après l’annonce par le laboratoire AstraZeneca de nouveaux retards de livraison à l’UE.
Et de préciser: «Spoutnik V, vous savez, les Russes ont un mal fou à le fabriquer, il faudra sans doute les aider, et on verra ça au second semestre […] mais pour l'instant priorité aux Européens».
Qui plus est, selon le responsable européen, d’ici le 14 juillet, l’UE a la possibilité «d'atteindre l'immunité au niveau du continent».
Italie et Allemagne semblent prêtes à agir par elles-mêmes
Plus tôt, le Premier ministre italien, cité par l'agence de presse italienne Adnkronos, avait déjà fait comprendre que sans commande commune de l’UE, qui reste tout de même l’option préférable pour l’achat des vaccins, l’Italie pourrait faire preuve de «pragmatisme» et agir par elle-même. Avec ces propos, Mario Draghi s’est d’ailleurs référé à la chancelière allemande, Angela Merkel.
«Merkel m'a dit que si l'autorité européenne approuvait le vaccin Spoutnik, c’était très bien. Si cela ne se produit pas, il en sera autrement: il faut du pragmatisme».
En répondant à la question d’un journaliste concernant le vaccin russe lors d’une conférence de presse le 19 mars, la dirigeante allemande avait en effet exprimé la même idée: si la commande européenne du Spoutnik V ne se concrétise pas, «nous devrons agir par nous-mêmes».
En France, c’est le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a récemment annoncé, qu’il pouvait s’approvisionner en vaccin russe, «réputé comme l’un des meilleurs», et a déclaré demander aux autorités de santé de lui en donner l’autorisation, pour les habitants de la Métropole Nice-Côte d'Azur. L’édile de l’une des villes françaises actuellement les plus touchées par l’épidémie de Covid-19 argue que l’efficacité du Spoutnik V a été démontrée par «toutes les revues scientifiques».
«Le vaccin pour nous ce n’est pas une question d’idéologie, mais de sauver des vies»
Dans l’UE, c’est la Hongrie qui a été le premier pays à approuver le produit russe en contournant la procédure européenne. Interrogé par Russia Today, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré que son pays faisait l'objet d'«importantes attaques politiques» en raison de ses négociations pour l’achat du Spoutnik V et du vaccin chinois de Sinopharm.
«Le vaccin pour nous ce n’est pas une question d’idéologie, mais de sauver des vies», a-t-il souligné.
«L'attaque a été menée uniquement parce que nous nous sommes tournés vers l'Est, au lieu de regarder vers l'Ouest concernant la question de l'approvisionnement en vaccins», a-t-il expliqué.
Fin février, les premiers colis contenant au total 100.000 doses du produit russe sont arrivés en Hongrie, selon le site officiel du gouvernement hongrois.
Source : fr.sputniknews.com
Note de "La Vie Hospitalière"
Le vaccin Spoutnik V est un vrai vaccin à base d'adénovirus humains (son efficacité serait de 91,6 %).
"Après le déclenchement de la pandémie, des chercheurs russes ont extrait un fragment du matériel génétique du nouveau coronavirus SARS-COV-2, qui code des informations sur la structure de la protéine S (la protéine qui forme la «couronne» du virus et est responsable de s’attacher aux cellules humaines). Ils l’ont alors et inséré dans un vecteur adénovirus déjà connu afin de l’insérer dans une cellule humaine, créant ainsi le premier vaccin au monde contre le coronavirus SARS-COV-2."
Rien de comparable avec les injections géniques qui ont des effets secondaires graves et qui ont déjà entraînés des morts, de plus l'immunité serait acquise pour environ 4 mois et il faudrait ensuite recevoir d'autres injections régulièrement !
C'est inadmissible de faire le choix pour les citoyens et citoyennes d'une thérapie génique expérimentale car les cobayes sont les êtres humains devenus en quelque sorte du bétail, aucune autre considération mis à part bien évidemment de remplir les caisses des laboratoires, et les poches des corrompus...
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