"La Vie Hospitalière"

mardi 15 mars 2022

Le vaccin Novavax, censé convaincre les sceptiques mais loin d'être rassurant

Destiné à augmenter la couverture vaccinale, le vaccin Nuvaxovid de Novavax serait destiné à rassurer les personnes qui craignent les vaccins dits géniques. Pas sûr que les réfractaires seront vraiment convaincus…






Le vaccin Nuvaxovid est-il une alternative aux vaccins à ARN messager ?


Le 20 décembre 2021, l’agence européenne des médicaments (EMA) autorisait le nouveau vaccin « Nuvaxovid » élaboré par la biotech américaine Novavax.


Présenté par les autorités (EMA, Haute autorité de santé) comme un choix rassurant pour les personnes qui craignent les vaccins dits géniques ou génétiques à ARN messager (Pfizer/BioNTech et Moderna) ou à vecteur viraux (AstraZeneca et Janssen), ce nouveau vaccin utilise une technologie plus classique, déjà expérimentée pour d’autres vaccins comme celui contre l’hépatite B. Il s’agit d’un vaccin à protéine recombinante à la protéine Spike modifiée.


Le Nuvaxovid, en train d'être rendu disponible dans les centres de vaccination - ainsi, en Aveyron, il le sera à partir de ce samedi 12 mars - est indiqué en primovaccination pour les personnes de 18 ans et plus qui présentent une contre-indication aux autres vaccins, ou qui refusent le vaccin à ARN messager.


Comme pour les vaccins à ARN messager, la vaccination se fait en deux étapes avec un intervalle de 18 à 28 jours entre les deux injections.


À ce stade, le vaccin n’étant toujours pas autorisé en dose de rappel, les personnes qui ont reçu le vaccin Novavax en primovaccination devront faire le rappel avec une dose de vaccin à ARN messager pour obtenir un schéma vaccinal complet. De quoi remettre en cause l'argument rassurant avancé par les autorités et sur lequel repose toute la stratégie marketing pour convaincre les sceptiques...


Toxicité de la protéine Spike et de l'adjuvant


Au-delà de la technique de fabrication, il existe une inconnue sur le nouvel adjuvant Matrix-M, un dérivé de saponines, extrait du bois de Panama. Si cet adjuvant a été testé en essais cliniques pour d’autres projets de vaccins élaborés par cette biotech, les risques restent encore mal évalués, selon la biologiste Emma Kahn qui rappelle que les adjuvants permettent une production supérieure d'anticorps par rapport à un vaccin non "adjuvanté" mais peuvent également causer des réactions inflammatoires. 


Dans le même sens, Loretta Bolgan, consultante en toxicologie pharmaceutique et environnementale, s’inquiète que l’adjuvant (la saponine) lui-même très toxique renforce la toxicité de la protéine Spike.







Pour le biologiste cellulaire et microbiologiste Jean-Marc Sabatier, l’inconvénient majeur de ce vaccin vient de ce que la protéine Spike (modifiée) virale est elle-même délétère si elle est capable se fixer sur le récepteur ECA2 du système rénine-angiotensine, mais également sur le récepteur TLR4 des cellules de l’immunité innée qui sont les cellules de veille de l'organisme pour neutraliser les microbes.


Système physiologique indispensable au bon fonctionnement du corps humain, le système rénine-angiotensine se retrouve au niveau de tous les organes et des tissus qu’il pilote y compris le cerveau. Cette possibilité de se fixer sur le récepteur ECA2 "est d’autant plus probable qu’il apparaît que la protéine Spike modifiée, a la capacité de s’associer pour former des trimères (comme ceux présents à la surface du virus, appelé spicules)."


Par ailleurs, le laboratoire a annoncé une efficacité de 90 % contre les formes symptomatiques du Covid-19. Cependant, lorsqu’on sait que le vaccin a été élaboré à partir de la souche sauvage de Wuhan disparue depuis plus de 18 mois, on est en droit de douter des résultats annoncés, notamment depuis l'émergence des nouveaux variants.





Source : francesoir.fr

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