Dans ce nouvel entretien essentiel, nous recevons Laurent Montesino, un médecin réanimateur qui a notamment exercé à l’hôpital Bichat, à l’hôpital de Longjumeau et à l’hôpital américain. Il est également un membre très actif au sein de l’association Réinfo-covid fondée par le médecin anesthésiste-réanimateur Louis Fouché
Très critique des décisions du gouvernement et de l’instauration du passe sanitaire, Laurent Montesino rappelle l’étymologie du mot sanitaire, qui contient les mots "soin" et "choix", pour mieux soulever l’antinomie qui existe entre ce que recouvre ce mot et ce qui est en train d’être imposé à des populations.
Il s’étonne que ce passe sanitaire vienne à un moment où il n’y a quasiment plus de patients covid dans les hôpitaux qui ont fermé quasiment tous les services dédiés à cette pathologie. Rappelant la faible létalité du variant Delta, il souhaite que ce virus peu dangereux circule afin que la population puisse acquérir une immunité naturelle qui sera "largement supérieure à l’immunité artificielle d’un vaccin."
Il donne des explications sur ce que l’on appelle de manière impropre les vaccins, qui sont en réalité des thérapies géniques à ARNm ou à ADN. Avec beaucoup d’humour, il explique le processus de ces thérapies qui ordonnent aux cellules de fabriquer de la protéine Spike et fait une analogie avec le gouvernement qui veut imposer la vaccination à la population. S’ensuivent quelques explications biologiques sur ce que l’on appelle l’homéostasie - le système de régulation et de processus d’ajustement dans le corps où toutes les cellules communiquent entre elles et où il existe un équilibre biochimique et un équilibre de pression au niveau des membranes. Cette homéostasie pourrait selon lui être ébranlée par la modification des cellules qui larguent une protéine qui se dissémine partout dans le corps via la microcirculation capillaire, phénomène qui est responsable des principaux effets secondaires de ces vaccins.
Laurent Montesino affirme qu’il existe plusieurs milliers de présomption de morts par la vaccination tandis que des dizaines de milliers d’effets secondaires sont répertoriés sur le site de l’ANSM, et déclare qu’il n’existe aucun bénéfice pour les jeunes qui ont plus de chance de souffrir des effets secondaires du vaccin (myocardites par exemple) que du virus.
Arrivant sur l’efficacité des vaccins, il se montre très septique et constate que cela n’empêche ni la transmission ni la contamination. Les vaccins ne semblent pas non plus aussi performants que ce qui avait été annoncé par les laboratoires pharmaceutiques pour prévenir des formes graves ; il révèle avoir soigné des patients entièrement vaccinés.
Blessé de voir arriver en réanimation des patients en détresse respiratoire, complètement abandonnés dans la première phase de la maladie, il fait le constat amer de l’absence de soin sur des patients qui n’ont vu aucun médecin jusqu’à leur arrivée à l’hôpital.
Puis, il revient en détail sur l’ensemble des traitements existants et explique qu’il existe des médicaments qui font consensus comme les corticoïdes et les anticoagulants utilisés aujourd’hui par les médecins de ville. Mais la polémique demeure sur les traitements précoces comme l’hydroxychloroquine, l’ivermectine, l’azithromycine alors qu’il existe des centaines d’études et de très fortes présomptions d’efficacité.
Il s’interroge sur toutes les interdictions des différentes autorités pour empêcher les médecins de prescrire ces molécules connues, rappelle n’avoir vu aucun patient traité précocement faire des formes graves et constate qu’on a entravé les médecins dans leur liberté d’exercice.
Laurent Montesino fait partie de la liste des dix médecins visés par le Conseil de l’ordre, avec neuf autres médecins dont le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine et le médecin-psychiatre Martine Wonner également député de la Nation.
Il se dit profondément choqué et même touché viscéralement de tous les dysfonctionnements et affirme ne pas comprendre cette plainte, lui qui a essayé de prendre en charge au mieux des patients parfois complètement laissés à l’abandon.
Conscient que nous sommes à un tournant de l’histoire de France, voire de l’histoire de l’humanité, Laurent Montesino pressent que nous sommes à la veille de grands bouleversements. Pourtant, il se dit confiant dans la capacité de retrouver notre liberté et souhaite que cette crise permette de réfléchir à la situation actuelle, aux erreurs commises, espérant que cela nous conduira à penser et à agir différemment pour un avenir meilleur.
Source : francesoir.fr
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