Robert Malone, biologiste moléculaire, épidémiologiste, spécialiste des maladies infectieuses et inventeur de la technologie de l’ARN messager, est notre invité pour un nouveau debriefing. Il est également consultant pour l’industrie et le gouvernement américain notamment pour le ministère de la défense
Dans la première partie de cette vidéo, Robert Malone revient en détail sur sa carrière de scientifique et sur l’histoire de l’invention de cette technologie de l’ARN messager il y a 30 ans. Jeune diplômé, il travaille dans un laboratoire qui s’intéresse aux rétrovirus chez les primates non-humains entraînant un syndrome d’immunodéficience ce qui l’amène rapidement à s’intéresser aux thérapies génique, pas seulement à l’ARN mais également à l’utilisation de vecteur adénoviraux pour les vaccins.
Quelques années plus tard, Malone travaille pour une start-up appelée Syntec avec son collègue Philip Felgner. À cette époque, ses recherches se portent essentiellement sur la recherche d’une technologie qui permettrait d’envoyer efficacement de l’ARN dans les cellules mais également sur toute la technologie parallèle, notamment la préparation de ces procédés à grande échelle, la synthèse et la purification de l’ARN. Tandis que Syntec ne s’intéresse guère à leurs recherches, Philip Felgner qui avait découvert les lipides cationiques, part travailler pour la start up Vical. Peu de temps après, Robert Malone le rejoint et y poursuit ses travaux. Il recommence à fabriquer de l’ARN. C’est à cette période que les deux chercheurs injectent des polynucléotides dans les rongeurs et démontrent que l’association de l’ARN et de l’ADN aux lipides cationique fonctionne.
Robert Malone revient sur l’origine de sa démarche, sur sa volonté de fabriquer des vaccins sur la base d’ADN et d’ARN et détaille longuement tous les procédés scientifiques en racontant au passage les difficultés auxquelles il s’est heurté avant l’invention des vaccins ADN en 1990.
Il explique ensuite les blocages des brevets pendant 20 ans, négligés et ignorés par le monde universitaire académique tandis qu’il avait signé des accords l’interdisant de poursuivre ses travaux parce que tous les brevets appartenaient à l’entreprise pour laquelle il avait travaillé. Par la suite, les brevets ont été défendus par les laboratoires Vical et Merck, deux laboratoires qui se sont octroyés des licences et attribués la paternité de nombreuses découvertes. Cependant, si Vical détenait la propriété intellectuelle, cette start-up n’avait ni les talents ni les capacités pour progresser. Elle avait néanmoins la capacité de nuire et ses dirigeants ne s’en sont pas privé, n’hésitant pas à bloquer cette recherche pendant 20 ans car cela les arrangeait que personne ne puisse développer des produits à partir de ce qui avait été trouvé.
Revenant sur les vaccins ARN contre le cancer, il explique que l’immunologie et la biologie du cancer sont des sujets extrêmement complexes et qu’il préfère travailler sur les vaccins contre les maladies infectieuses, une chose qu’il considère moins complexe, soulignant au passage que de grands laboratoires comme Novartis malgré les moyens énormes mis en œuvre, n’avaient pas atteint leurs objectifs dans le domaine de la cancérologie.
Concernant la pandémie du Sars CoV-2 et des vaccins Moderna, Curevac ou BioNtech, Malone parle d’échec de ces thérapie vaccinales contre le covid, échec qui ne serait pas selon lui dû à la technologie mais qu’il attribue à la complexité du domaine thérapeutique. Robert Malone affirme n’avoir aucun contact avec ces laboratoires à l’exception de Katie Kariko, la vice-présidente de BioNtech à qui il demande de ne pas s’attribuer l’invention de ce procédé.
Quelques temps après la mise en œuvre de la vaccination en population générale, Malone est alerté par un médecin canadien qui lui raconte les effets indésirables qu’il a vus chez certains de ses patients et constate que les observations rapportés par les médecins ont été balayées d’un revers de main par les instances officielles qui censurent la paroles de ces soignants.
Bouleversé par le très grand nombre d’effets indésirables qui lui sont relatés, il décide de sortir du silence et écrit un article sur ses considérations bioéthiques au sujet de ces vaccins expérimentaux en se fondant sur le Code de Nuremberg et le consensus en Occident par rapport à la recherche clinique.
Il dialogue également avec des patients vaccinés qui ont eu de graves effets indésirables et qui sont contents de pouvoir trouver un homme de science à l’écoute tandis que l’ensemble du monde scientifique qui affirme que ces vaccins sont parfaitement sûrs, reste sourd à leurs douleurs.
Lorsqu’il revoit le document Pfizer, Robert Malone s’étonne et s’inquiète de ce qu’il lit. Il explique pourquoi il juge ce travail peu professionnel tandis qu’il découvre que les études de biodistribution sont non conformes aux bonnes pratiques de laboratoire puisqu’ils n’ont pas utilisé l’ARN codant pour la Spike mais un ARN de luciférase. Mais cet aspect n’est qu’un des très nombreux dysfonctionnements sur lesquels il revient, apportant des explications détaillées sur chacun d’eux.
À propos de la sécurité des vaccins, il déclare que ce n’est pas la technologie des vaccins qui pose problème, mais la protéine native Spike qui est toxique. Il regrette que le rapport bénéfice/risque n’ait pas été calculé pour chaque catégorie de la population et demande des preuves et pas des opinions aux différentes instances de régulations après avoir eu connaissance des différentes toxicités notamment cardiaques.
Au sujet de l’immunité collective, il conteste l’affirmation selon laquelle il faudrait vacciner 70% de la population, un chiffre qui ne signifie rien pour lui puisqu’il n’existe pas de données concernant l’effet du vaccin sur la propagation du virus, sa transmissibilité.
Opposé à la vaccination obligatoire, il réaffirme le principe fondamental de liberté et du droit des individus à décider d’eux-mêmes s’ils veulent ou pas se faire vacciner.
Dans la dernière partie, il se dit favorable au repositionnement de certains médicaments connus dont l’Ivermectine, une molécule dont il pense qu’elle joue plus un rôle d’anti-inflammatoire que d’antiviral.
Un debriefing proposé en partenariat avec BonSens.org.
Source : francesoir.fr
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